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42, l'école de développeurs "gratuite et ouverte" de Niel

Dites 42. L'enseignement est malade, docteur Niel a le remède. Mardi 26 mars, le fondateur de Free a tenu une conférence de presse pour annoncer la création d'une école d'informatique "gratuite et ouverte" à tous les profils pour former des développeurs. Cette école, baptisée "42", doit accueillir 1000 élèves à Paris, dans des bâtiments ultra-modernes dont les plans circulent sur le web. Les inscriptions pour les sélections sont désormais ouvertes. Attention tout de même, à l'issue du cursus, aucun diplôme ne sera délivré. Ce que certains médias, dont l'AFP, ont oublié de préciser.

Derniers commentaires

Ah, que c'est Francais de penser que quelqu'un qui n'aura pas de diplome n'aura rien. Le but de l'education est de former, vous savez, pas de donner un bout de papier.

Le but de cette ecole est d'offrir quelque chose aux exclus du systeme, à ceux a qui l'education national leur a dit, depuis qu'ils ont 6 ans, qu'ils sont nuls et qu'il le resterons toute leur vie (si, si, c'est le message de l'EN à une frange non négligable de la population). Vous savez, cette population incroyable qui n'A PAS LE BAC ! Elle part de l'idée que ces gens n'ont pu se couler dans le moule, mais que ce n'est peut-être pas des débiles, juste que le moule etait trop eloigné d'eux.

Donc oui, la 'culture général' est absente de cette ecole et cela est bien. Car cette fameuse culture général, c'est l'arme principale de la discrimination. du trie. Elle est le reflet de la culture dominante et si elle te sort par les yeux ben... fini clochard.
Oui, ces gens ecrirons peut-être mal le francais. Est-ce si grave ? Je sais déjà qu'on a pas le droit d'écrire un post si on fait des fautes, mais p'tete qu'on a quand même le droit a un metier ? (en passant, merci au fan de canard pour le mepris qu'il affiche pour ceux qui n'ont pas l'heur de maitriser comme lui toutes les subtilités pédantes du francais).
Je pense aussi que c'est bien qu'elle ne donne pas de diplome. Ca evitera que des gens qui peuvent réussir dans le moule classique de l'université s'y inscrivent.
Ca sera une sous-ecole ? bah, je pense que les gens qui en sortirons auront du boulot (meme sans diplome, dis donc !) et c'est mieux que de ne pas avoir le bac et être au chaumedu, il parait... Désolée pour l'exelence.

Bon, je vais me faire traiter de Niels mania. C'est un argument du niveau de la mélenchon mania : a untiliser quand on en a pas d'autre.
M. Niel oublie un peu vite qu'en France, on peut encore se former dans de vrais métiers sanctionnés par de vrais diplômes gratuitement (du BTS au titre d'Ingénieur ou de docteur). La gratuité est à prendre ici au sens où les étudiants ne payent que des frais administratifs et surtout un courverture sociale. Cette inscription leur ouvre par ailleurs un certain nombre d'avantages tels que la gratuité ou l'accès à des tarifs préférentiel pour des salles de sport, des musés, les transports en commun, etc... Je vois mal comment on pourrait faire à moins.

Je connais malheureusement un peu trop ces écoles d'informatique qui pullulent ces dernières années à grand renfort de communication sur les murs du métro. Toutes celles que je connais, et ce sont les plus en vue, ne sont que de sombres escroqueries. Toutes tournent autour d'auto-formation, de projets et de cycles de "conférences". Il n'est pas impossible d'en sortir, mais tout cela est bel et bien déconnecté de la recherche, de l'innovation et, au final, des métiers et de la société.

Comme il a été souligné par d'autres, si M. Niel n'avait pas l'intention de développer un modèle économique à son profit, il participerait au développement de notre système d'enseignement supérieur, voir à le "révolutionner" si celui-ci ne lui convient pas. Il pourrait participer en soutenant des formations par la taxe d'apprentissage, et en intervenant de les conseils de pilotage des formations qu'il veut soutenir.
D'accord avec les précédents posts.
Le diplôme a finalement peu d'importance, vu qu'un simple entretien technique de 10mn permet de situer très précisément le niveau de coompétences en C, C++ et autre du futur employé.
Et une boite qui embauche sans faire passer de test technique aura les employés qu'elle mérite.
Tiens, sans aucun rapport avec ce qui précède:
http://www.lefigaro.fr/societes/2012/07/06/20005-20120706ARTFIG00703-grosse-panne-nationale-sur-le-reseau-d-orange.php
C'est dès le collège qu'il faudrait enseigner l'informatique, pas que dans le supérieur...

Nous vivons dans un monde gouverné par les systèmes informatiques, et 95% des gens n'y comprennent goutte.

Quant au diplôme, il faut arrêter de croire que c'est ce qui donne du travail aux gens. M. Niel n'a pas tort, quand il pense que la simple renommée de son école, plus un concours d'entrée sélectif et des enseignants de qualité, suffiront à donner du travail à ses étudiants à la sortie. L'informatique est un des rares domaines dans lequel il y a tellement d'offre que les autodidactes de talent trouvent du travail sans problème.

Par contre, en voyant son école équipée d'imacs, je ne connais pas un seul programmeur qui ne s'étoufferait pas de rire. C'est probablement l'erreur qui va faire plonger son projet.
Complétement débile. On ne manque pas de développeurs déjà. Une grande quantité n'arrive de toute facon pas à trouver d'emploi. La "pénurie" n'est que parce qu'ils réclame deux ans d'expérience dans les outils utilisés par l'entreprise... Personne n'embauche les débutants...

Jeter "gratuitement" d'autres personnes dans la galère pour faire un buzz, c'est malhonnête.

Apprenez plutôt le maraîchage...
Si le monde du développement informatique était plus organisé on aurait pas à s'enfermer dans l'utilisation de machines virtuelles propriétaires ou faussement libres telles que Java, la CLR de Microsoft .net ou Adobe Flash destinées à rendre l'hétérogénéité des hardwares plus simple à gérer au détriment de la performance.

Même les méthodologie d'analyse métiers sont brevetées et diffèrent en fonction de la SSII dans laquelle on est. Et encore souvent on cache l'absence d'audit et d'analyse par la fausse utilisation de méthodes exotique du type "Extreme Programming".

ça c'est sur que partir sur un projet sans le moindre diagramme c'est EXTREME !

Bref c'est un véritable Far West et si des gens comme Xavier Niel arrêtais de tous privatisé, on pourrait alors se concentrer sur les maths et l'algorithmique qui sont les deux vrai éléments essentiels.
Concernant l'absence de diplôme, cela est présenté comme un réel handicap.

Hors, travaillant depuis 13 ans dans le milieu du web, je dois dire que Niel a raison quand il dit que ce n'est pas cela qui est important :
Quand on recherche un développeur (ou un graphiste, ça fonctionne pareil), on regarde d'abord ce qu'il sait faire, la qualité de ses réalisations.
On regarde tout d'abord son portfolio pour un graphiste, ses réalisations (et le code source de celles-ci) pour un développeur.
Puis si c'est intéressant, on le rencontre pour pouvoir échanger avec lui, pour comprendre comment il travaille.

Le plus important, c'est :
- quelles sont les techniques qu'il connait/maitrise (languages de programmation)
- des exemples de réalisations
- quelle est sa méthode de travail

On se fout royalement de savoir si il a eu un diplome certifié BAC+4 :

Il y a énormément de gens très doués et compétents qui se sont formés tout seul, ou bien en étant plongés dans le bain (stages, etc).

De plus on sait bien que bien souvent, les formations ne sont pas en corrélation avec les nécessités du travail demandé dans une entreprise.
J'ai eu souvent le cas de développeurs qui on réalisé un travail avec une technique complètement à coté de la plaque.
Ils me disaient "ah, pourtant, à l'école, on nous a appris qu'il fallait faire comme ça !"

Dans toutes ces écoles, les formateurs sont souvent déconnectés des réalités du monde professionnel, ou bien vraiment pas à jour sur les techniques. Ne parlons pas des formations universitaires, ou c'est encore pire que tout.

Pour un recruteur du web, le seul intérêt du CV par rapport à un portfolio, c'est pour les information que cela nous apporte sur la personnalité du candidat.
Étant diplomée de l'Epita, je dois dire que j'ai ai été vraiment surprise en lisant cet article. Trop de choses me rappellent ma scolarité dans cette école :
* 42 : on devait rendre tous nos projet à 23h42 le dimanche
* la piscine : 3 semaines à travailler comme des fous (samedi et dimanche) dans un salle machine (avec 4h de sommeil en moyenne)
* la salle machine : un endroit qui peut faire peur, mais qui permet de créer de vrais liens avec les autres personnes de la promo.

À la fin de l'article, j'ai enfin compris pourquoi tout cela me semblait familier : Nicolas Sadirac (directeur général de 42). Comme indiqué dans l'article, il est "passé" par Epita. Il n'a pas terminé le cursus. Il a ensuite créé Epitech. Une école qui sur le papier aurait pu être bien, mais qui en réalité ne forment pas les élèves.

Il va maintenant gérer une nouvelle école, en volant de nouveau tout ce qui fait la réussite de l'Epita. Mais je pense qu'il manquera les profs disponibles 24/7 (à l'Epita, ce sont les élèves de dernière année, une main d'oeuvre peu cher mais très motivée et qualifiée) et que dire de l' esprit de promo ou l'esprit de l'école.

Je reste très dubitative. J'aurai préférée que M. Niel investisse cet argent dans la promotion de l'informatique pour les filles de Collège ou Lycée.
C'est vrai que le stack overflow, ça fait peur. Une métaphore ?
Il eut été intéressant d'en connaître un peu plus sur le financement. Avantages fiscaux ? Subventions ? J'imagine que Free ne fait pas ça gratuitement. ( rires ).
Un autre point pas abordé, de cette école pour TOUS, est qu'elle n'ouvrira pas de droits aux bourses de l'enseignement supérieur.

Si à cela on ajoute qu'elle se situe à Paris, je pense qu'une bonne partie de la population ne pourra y accéder.

Donc c'est un "pour tous" bien restrictif.
Plutôt que de créer encore une école à grand coup de marketing Niel et les "golden-boys" du numérique français, s'ils voulaient être efficaces, feraient mieux de financer les formations universitaires en informatique qui sont, comme toute l'Université française, financièrement moribonde. C'est super simple à faire par exemple en utilisant la taxe d'apprentissage (en la versant aux formations informatiques). Donner de l'argent à ces formations, aussi bonnes que les formations universitaires étrangères (mais attention je ne suis pas objectif j'en dirige une, http://da2i.univ-lille1.fr) et en faire la promotion, est la meilleure façon de former plus de développeurs et dans de meilleures conditions.

Par ailleurs, il y a, à mon humble avis, en proportion, autant de "bons" développeurs en France qu'aux USA. Il y a juste, en valeur absolue, beaucoup plus de développeurs aux USA qu'en France.

Le vrai problème qui fait qu'ils ne sont pas disponibles, en France (nos "bons" développeurs s'exilent assez souvent et je peux en citer pas mal autour de moi), ne tient pas tant à l'enseignement qu'aux entreprises et à leur esprit bien français. Contrairement aux USA, à la Nouvelle-Zélande, au Japon, à la Corée du sud, etc., enfin bref à toutes les nations numériquement éduquées, en France un codeur est non seulement mal payé et peu ou pas reconnu, mais en plus et surtout ne peut pas rester codeur longtemps s'il veut progresser économiquement et socialement.

En France pour les employeurs un codeur qui au bout de 10 ans est encore codeur et pas chef ou manager de quelque chose est un grouillot, un incompétent, un tâcheron enfin bref un sous-humain. Pour les employeurs français l'évolution naturelle pour un développeur c'est faire du management (un truc auquel ils ne sont pas formés, qui demande un autre spectre de compétences que celles dont ont besoin les développeurs mais qui est super bien reconnu et donc mieux payé). Tout ça est sans doute dû au poids dans le système éducatif français des "grandes écoles" qui, malheureusement la plupart du temps, ne forment pas des ingénieurs (i.e. des supers techniciens) mais des "chefs" (i.e. des mauvais gestionnaires).

Tant que et état d'esprit ne changera pas il n'y aura pas plus de "bons" développeurs disponible en France. Nous (les universitaires) ne devont pas (plus ?) être complices de la perpétuation de cette stupidité.

PS: D'un point de vue purement geek un site un .42 aurait été plus crédible. 42.fr c'est juste un moyen de salir le guide... ;-)
En France pour les employeurs un codeur qui au bout de 10 ans est encore codeur et pas chef ou manager de quelque chose est un grouillot, un incompétent, un tâcheron enfin bref un sous-humain. Pour les employeurs français l'évolution naturelle pour un développeur c'est faire du management (un truc auquel ils ne sont pas formés, qui demande un autre spectre de compétences que celles dont ont besoin les développeurs mais qui est super bien reconnu et donc mieux payé). Tout ça est sans doute dû au poids dans le système éducatif français des "grandes écoles" qui, malheureusement la plupart du temps, ne forment pas des ingénieurs (i.e. des supers techniciens) mais des "chefs" (i.e. des mauvais gestionnaires).

Tout d'accord.

Nous (les universitaires) ne devont pas (plus ?) être complices de la perpétuation de cette stupidité.

Ce que j'ai vu, rapidement, de l'université et de l'INRIA n'était franchement pas reluisant (des incompétents acceptés en doctorat, par exemple). Après, j'imagine que ça varie très fort d'un labo à l'autre.

mais attention je ne suis pas objectif j'en dirige une, [da2i.univ-lille1.fr])

Mmmh... Java, Eclipse, WebSphere, Rational Rose, Servlets, JSP, EJB, PHP, UML, XSLT, ça ressemble beaucoup à une liste de technos à la mode il y a dix ans dans Décideurs Magazine !
Ce que j'ai vu, rapidement, de l'université et de l'INRIA n'était franchement pas reluisant (des incompétents acceptés en doctorat, par exemple). Après, j'imagine que ça varie très fort d'un labo à l'autre.

Surtout en France en moyenne quand on s'investit beaucoup dans l'enseignement on est pas reconnu (ni socialement ni économiquement comme les développeurs) et on est du coup invisible. Ceci dit comme dans toute les grosses structures (et l'Université est globalement trop grosse à mon goût en France) l'inertie fait que les cas auxquelles vous faites allusion sont inévitables, malheureusement, mais minoritaires, heureusement. Comme le dit avec provocation un collègue : le problème c'est le collègue.

Mais bon mon Université ne correspond pas à ce que vous décrivez, forcément c'est la mienne ;-)

Mmmh... Java, Eclipse, WebSphere, Rational Rose, Servlets, JSP, EJB, PHP, UML, XSLT, ça ressemble beaucoup à une liste de technos à la mode il y a dix ans dans Décideurs Magazine !

Bien vu ! ! ! Ça m'a bien fait rire parce que ... en un sens c'est tellement vrai :-D

Pour ma défense à l'époque de la création de cette page, je n'étais pas "décideur" sur le contenu de cette page. Depuis que je le suis je n'ai pas eu le temps de mettre à jour. Responsable de formation à l'Université ça veut dire tout gérer de A à Z quasiment tout seul (je profite d'un 1/17 de secrétaire pour m'aider) et du coup on fait d'abord ce qui est important (s'occuper des étudiants) et on délaisse (sans doute trop) le plus futile (la communication).

Retournez voir le site la semaine prochaine (si tout va bien et que j'en ai le temps j'ai prévu une mise à jour majeure).
En même temps ces technos font peut-être moins rêver qu'Hadoop, CSS3 ou HTML5, mais elles n'en sont pas moins très largement utilisées.

Je suis assez d'accord sur la faible considération pour les développeurs en France. Par contre il faut bien voir qu'une des raisons principales à leur statut aux États-Unis est la pénurie: beaucoup d'étudiants américains préfèrent décrocher un MBA plutôt qu'un diplôme d'informatique. Du coup les entreprises sont obligées d'offrir des salaires élevés pour attirer les quelques vrais développeurs qu'ils ont (ainsi qu'un paquet d'étrangers).

Pour les employeurs français l'évolution naturelle pour un développeur c'est faire du management (un truc auquel ils ne sont pas formés, qui demande un autre spectre de compétences que celles dont ont besoin les développeurs mais qui est super bien reconnu et donc mieux payé)

Pour nuancer un peu, les entreprises veulent aussi des architectes et des consultants fonctionnels. Et d'ailleurs c'est ce que beaucoup de jeunes diplômés déclarent vouloir faire à la sortie de l'école. J'aimerais avoir plus de temps pour développer, mais je pense que cette manière de penser a pas mal à voir avec le modèle SSII, très présent en France. Les SSII ont une structure pyramidale, avec un grand nombre de jeunes développeurs pas forcément très compétents mais peu chers, encadrés par un nombre beaucoup plus restreints de chefs de projets, experts techniques et autres profils plus expérimentés. Au bout de quelques années un développeur devient trop cher pour rentrer correctement dans ce genre de structures. Du coup il faut soit accepter de stagner dans sa carrière, soit aller voir du côté d'autres structures : startups, certains éditeurs...

Les SSII ont une structure pyramidale, avec un grand nombre de jeunes développeurs pas forcément très compétents mais peu chers, encadrés par un nombre beaucoup plus restreints de chefs de projets, experts techniques et autres profils plus expérimentés. Au bout de quelques années un développeur devient trop cher pour rentrer correctement dans ce genre de structures. Du coup il faut soit accepter de stagner dans sa carrière, soit aller voir du côté d'autres structures : startups, certains éditeurs...

Modifié 1 fois. Dernière modification le 08:29 le 27/03/2013 par Yann Fontana.


Il faut voir aussi que le modèle économique d'une SSII, c'est de vendre du jour.homme. Donc c'est comme dans le sketch du syndicaliste de Coluche : si les devs sont trop performants, on vend moins de jour.homme. S'ils sont trop mauvais le client va voir ailleurs ou c'est légèrement moins pire.

Donc les écoles suivent...

Et je confirme, le niveau des ingénieurs en informatique en France, est franchement mauvais.
Le grand bureau collectif est presque un négatif de ça:
http://images.businessweek.com/ss/07/08/0809_ratrace/image/1980.jpg

C'est point par point le contraire (blanc/noir assis/debout)... et pourtant c'est pareil! Les tuyaux apparents, c'est terrible.
Je sens comme une moquerie à l'égard de cette initiative. Comme nous avons tort ! L'utilité est la valeur suprême. L'inutile nous menace tous, la Vénus de Milo n' a plus de bras.
Je comprends ce qui peut pousser Niel à ouvrir cette école (j'ai eu aussi ce fantasme à mes instants de rêverie). Dans mon expérience, le niveau moyen des ingénieurs « informaticiens » français est mauvais (je ne sais pas ce qu'il en est dans d'autres pays) ; les formations officielles doivent avoir une part de responsabilité, et celle que j'ai suivie me laisse penser qu'il y a effectivement un problème de ce côté-là (tant dans le contenu que dans la personnalité des enseignants).

Maintenant, avec un profil comme Sadirac à sa tête, ça commence à sentir le soufre (il traîne derrière lui une vieille réputation de cowboy, qui ne déplaît peut-être pas à Niel). Et l'open-space géant, c'est une horreur, d'autant que la programmation requiert une très grande concentration.

Et l'absence de matière hors informatique (si j'ai bien compris l'allusion à la culture) trahit l'ambition réelle du cursus : former de la chair à clavier plutôt que des êtres pensants. Finalement Niel est bien français avec ce bon vieux préjugé élitiste vis-à-vis des techniciens, mornes tâcherons qu'il ne faudrait surtout pas encourager à l'autonomie. C'est la division du travail (qui est aussi une division des désirs, cf. Lordon) dans toute son horreur.
Je viens de jeter un coup d'oeil sur le programme de l'école, et c'est du costaud. S'ils arrivent à maitriser tous les domaines abordés en 3 ans, ils sont champions et leurs profs exceptionnels.
On pourrait pinailler sur quelques petits détails (pas de mention de RTOS dans les systèmes embarqués, peu d'électronique), mais dans l'ensemble le programme technique semble sérieux.
Bizarre de nommer une école d'informatique d'après le HGG, livre illogique et poétique, (A lire si vous ne commaissez pas. Soit vous laisserez tomber à la page 4, soit vous deviendrez un membre de la nombreuse secte des adorateurs de Douglas Adams).
Vous imaginez donner à une école de Trading le nom de FdG ou JLM ?
Vous imaginez donner à une école de Lettres classiques le nom de NRJ ?
Je n'ais jamais aller a l'école et je ne men porte pas plus mal. C'est le travaille qui comptent, le restes c'est de l'asc.. de l'acs.. du superflut.
Les chinoi ont tous comprit.
Merci meussieur Nil, et vous ferriez bien de prandre de la grêne, meussieur Rochat

Merci pour la chronique ^^

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