Cahuzac : la piste DCRI s'effondre, celle des labos se confirme
Brève

Cahuzac : la piste DCRI s'effondre, celle des labos se confirme

Que contenait la fameuse note blanche de la DCRI sur Cahuzac ? Rien.

La piste d'une enquête parallèle de la DCRI ayant permis de faire remonter des infos à Manuel Valls sur les avoirs non déclarés de Cahuzac est écartée par Le Monde qui a pu en prendre connaissance. "Le nom de l'ex-ministre du budget ne figure pas dans la note de la DCRI", affirme le quotidien. Cette note blanche "confidentiel défense", destinée au ministre de l'Intérieur et datée du 19 décembre 2012 (deux semaines après les révélations de Mediapart) relate "les circonstances dans lesquelles le renseignement intérieur a eu accès à des informations liées à l'évasion fiscale et à la banque suisse", explique Le Monde.

C'est en 2009 qu'une source contacte la DCRI, via sa direction départementale à Nice, pour dénoncer un système d'évasion fiscale organisée par UBS, avec à l'appui, une liste nominative d'évadés fiscaux. Des accusations que la source transmet également à l'Autorité de contrôle prudentiel (ACP) qui déclenche en 2011 un contrôle d'UBS. Qu'a fait la DCRI de cette liste nominative ? "Les autorités locales du renseignement intérieur" ont pris "la décision de transmettre [le document] sous enveloppe fermée directement à l'échelon directorial", indique la note blanche. Le nom de Cahuzac n'apparaît donc pas dans cette note blanche... ni dans la liste nominative que Le Monde dit avoir consultée. Fin de la piste "note blanche", qui trainait dans la presse depuis plusieurs mois et qui avait été relancée en début de semaine avec l'audition du patron de la DCRI.

En revanche, Mediapart a fait de nouvelles révélations (article payant) sur un autre versant de l'affaire : la piste de l'approvisionnement du compte Cahuzac par les laboratoires pharmaceutiques. Et le site évoque désormais un soupçon de corruption : "des dessous-de-table auraient été versés à l’époque pour obtenir des décisions favorables du ministère dans l’attribution de scanners et d’IRM (appareils d'imagerie par résonance magnétique) à des établissements de santé". A l'époque, Cahuzac travaillait au cabinet du ministre de la santé.

Cahuzac, sa vie, son oeuvre et l'enquête : à lire dans notre dossier consacré à l'affaire.

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