Brève
CSA et déontologie (Libération)
Libération revient sur le cas de Rachid Arhab et Françoise Laborde, membres du CSA (Conseil Supérieur de l'Audiovisuel) qui n'ont pas démissionné de France Télévisions (comme @si le signalait).
"C’est écrit noir sur blanc dans le code de déontologie du CSA, rédigé en 2002 quand la conseillère Janine Langlois-Glandier avait dû démissionner pour avoir gardé des actions Vivendi alors qu’elle siégeait au sein de l’instance : un conseiller ne peut «ni directement ni indirectement […] détenir d’intérêts dans une entreprise de l’audiovisuel, du cinéma, de l’édition, de la presse, de la publicité ou des télécommunications.» Et le code va jusqu’à proscrire «toutes les formes de liens (fonctions rémunérées ou bénévoles, honoraires, détention d’intérêts).» Pour Arhab et Laborde, le lien semble établi, puisqu’ils font toujours partie des effectifs de France Télévisions et qu’ils peuvent retrouver leur boulot d’avant. Alors exercent-ils leur fonction en toute objectivité ? Chacune de leurs décisions pourra désormais être entachée de soupçon." Libération mercredi 14 octobre 2009 |
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