Conflit d'intérêt au CSA ? (Le Parisien)
Quand ils ont été nommés au Conseil supérieur de l'Audiovisuel (CSA) Françoise Laborde et Rachid Arhab n'ont pas démissionné de France Télévisions, révélait LePoint.fr, contrairement à un autre membre du CSA, la journaliste Christine Kelly qui a démissionné de LCI. Arhab et Laborde ont été « mis en
disponibilité » de France 2, d'où des critiques sur un éventuel conflit d'intérêt.
Le Parisien/Aujourd'hui en France du mardi 13 octobre donne la parole à Arhab
| "Je me sens sali. On va trop loin dans cette affaire. Tout
cela est à l’opposé de l’image que je crois avoir donnée pendant trente
ans au sein de France 2. Il faudra qu’on fouille longtemps avant de me
trouver un début de manche de casserole ! A 54 ans, je me retrouve à
devoir me justifier alors que tout a été fait proprement lorsque je
suis arrivé au CSA. (...) je ne suis plus salarié de France 2, où mon ancienneté est même suspendue. (...) Responsable du groupe de travail sur la déontologie, j’ai à mon actif
un nombre d’affaires équivalent concernant France Télévisions, TF 1
et M6." explique Rachid Arhab |
Le Monde daté du 13 octobre souligne : "Pour Agnès Molinier, présidente de la Société des journalistes (SDJ) de France 2, cette situation "peut poser la question de l'indépendance (du CSA). Ce n'est pas très glorieux", juge-t-elle. "La SDJ devrait discuter de cette affaire" dans les prochains jours, ajoute-t-elle. Le CSA indique que Mme Laborde et M. Arhab n'ont pas pris part aux votes qui concernaient France Télévisions. A chaque fois, selon le jargon du CSA, ils se seraient "déportés". D'autres sources indiquent, au contraire, qu'ils ont bel et bien voté."
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