"Salafistes" : interdiction aux moins de 18 ans levée
Brève

"Salafistes" : interdiction aux moins de 18 ans levée

La justice a annulé, mardi 12 juillet, l'interdiction aux moins de 18 ans du documentaire Salafistes, décidée par la ministre de la culture, Fleur Pellerin, en janvier 2016. Pour le tribunal, ce film, qui entend montrer les djihadistes "tels qu'ils sont" (selon leurs auteurs, reçus sur notre plateau fin janvier) "permet au public de réfléchir et de prendre le recul nécessaire face à la violence des images."

La vie mouvementée du documentaire Salafistes, sorti en salles en janvier 2016, poursuit son cours. Mardi 12 juillet, l'interdiction aux moins de 18 ans du film consacré aux djihadistes du Mali, de Tunisie, de Mauritanie, de Syrie et d'Irak, voulue par l'ancienne ministre de la culture, Fleur Pellerin, a été annulé par la justice. Cette interdiction, décidée le 27 janvier, avait été suspendue en février par le tribunal administratif.

"Il ressort des pièces du dossier et notamment du visionnage du film Salafistes que celui-ci présente des propos et des images extrêmement violents et intolérants susceptibles de heurter le public" a estimé le tribunal. "Toutefois, les dites scènes, par leur portée et la façon dont elles sont introduites dans le documentaire, participent à la dénonciation des exactions commises contre les populations."

Pour le tribunal, ce film "permet au public, du fait même de sa conception d’ensemble et du réalisme de certaines scènes, de réfléchir et de prendre le recul nécessaire face à la violence des images ou des propos qui ont pu y être présentés (...) Contrairement à ce que soutient la ministre de la culture et de la communication, ledit documentaire ne peut être regardé comme véhiculant une propagande en faveur de l’intégrisme religieux ou incitant, même indirectement, des adolescents à s’identifier à des mouvements prônant l’action terroriste." Pour le tribunal, la ministre, en interdisant le film aux mineurs, a "entaché sa décision d'une illégalité."

A sa sortie, le 27 janvier, seules quatre salles avaient projeté le film, contre les 25 prévues avant son interdiction aux mineurs.

L'occasion de revoir notre émission avec les deux auteurs du documentaire, venus s'expliquer après l'interdiction de leur film : "On n'a pas voulu avoir une position morale"

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