Le 22 novembre 2010, Harry Roselmack présentait un sujet dans le 20 h de TF1consacré au quartier de Pau présenté comme abandonné par les pouvoirs publics :
"Des images de voitures brûlées datant de 1994, un lancement qui annonce une série sur ces quartiers, «où l'État n'a pas plus les moyens de ses ambitions», et des témoignages chocs d'habitants exaspérés ou encore d'un syndicaliste policier très critique sur les promesses non tenues du ministre de l'Intérieur Nicolas Sarkozy lorsqu'il était venu dans le quartier", énumère le journal. Le reportage donnait la parole aux habitants, à des policiers et à un travailleur social. Tous regrettaient le manque de moyens, pour la police, ou les associations. Le reportage nous a paru assez bien fait |
Mais cet avis n'est pas partagé par tous. Dès le lendemain de la diffusion, la mairie avait vivement réagi. Selon la député-maire de Pau, Martine Lignières-Cassou, ce reportage portait "un regard unilatéral". Elle avait écrit au Conseil supérieur de l'audiovisuel (CSA), "afin de se plaindre du traitement fait par TF1 d'un quartier qu'elle jugeait trop stigmatisé".
Le CSA vient de répondre, en donnant raison à la responsable politique selon Sud Ouest. Il "regrette en effet «alors même que les pouvoirs publics étaient mis en cause dans le sujet, que les représentants des services de l'État et de la Ville de Pau n'aient pas été invités à s'exprimer. Il n'a pas non plus été fait référence aux actions conduites pour réhabiliter le quartier de l'Ousse-des-Bois»", détaille Sud Ouest. Le CSA estime que "la nécessité d'assurer la diversité des points de vue n'a pas été respectée" dans ce reportage et a "mis en garde la chaîne".
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