Pourquoi Le Monde, Télérama et Brut ont fait l’impasse sur l’affaire Besson
Pendant plusieurs mois, l’industrie française du cinéma a semblé comme miraculeusement épargnée par #MeToo et ce qu’on a appelé "la libération de la parole" née de cette déferlante. Du moins jusqu’au 18 mai dernier. Ce jour-là, au lendemain d'un rendez-vous à l'hôtel Bristol avec Luc Besson, l'actrice belgo-néerlandaise Sand Van Roy poussait la porte d'un commissariat parisien et déposait une première plainte pour viol contre le plus influent des producteurs français.
C'est le début d'une enquête préliminaire qui va durer neuf mois. Neuf mois durant lesquels le site Mediapart enquête et recueille la parole de Van Roy qui, en juillet, dépose une deuxième plainte contre Besson pour des actes sexuels non consentis. Mais pas seu...
Il vous reste 96% de cet article à lire
Cet article est réservé aux abonné.e.s
Rejoignez-les pour une information sur
les médias indépendante et sans pub.
Déjà abonné.e ? Connectez-vousConnectez-vous