Policiers et gaz au poivre contre Occupy (Californie)
Brève

Policiers et gaz au poivre contre Occupy (Californie)

Tout a commencé vendredi 18 novembre par une vidéo montrant deux policiers aspergeant de gaz au poivre, à bout portant, des manifestants du mouvement Occupy immobiles, assis au sol, dans l'université californienne UC Davis. Reprises par toutes les chaînes US pendant le week end, les vidéos ont provoqué un scandale et sont devenues culte (1 million de vues pour l'une d'elles sur YouTube). Les policiers sont suspendus, et l'image détournée de l'un d'entre eux est entrée dans le bestiaire d'Internet.

Une douzaine de vidéos différentes montrant l'incident de l'université Davis ont été téléchargées sur YouTube dont celle-ci, remarquait samedi le New York Times.

Le quotidien ajoute que la doyenne de l'université a d'abord défendu l'intervention de la police, puis face à la polémique et aux demandes de démission, elle a critiqué l'attitude de la police et demandé l'ouverture d'une enquête.

Le Wall Street Journal précise qu'Annette Spicuzza, la responsable de la police du campus, a été suspendue. Le blog Big Browser du Monde signale qu'il y a de nombreuses reprises et détournements de cet incident sur le Web.

Exemple mardi soir, une nouvelle version du réveil de la Belle au Bois Dormant, ou de l'assassinat de Lee Harvey Oswald accusé d'avoir tiré sur John Kennedy à Dallas.

Des Beatles à un célèbre tableau d'Edward Hooper

De la statue de la Liberté à la plantation du drapeau sur la colline d'Iwo Jima, aucun symbole n'échappe à la satire.

Idem pour la peinture classique française

La polémique sur l'utilisation de gaz irritants par les policiers a rebondi, ailleurs, avec les accusations d'une jeune femme enceinte, qui dit avoir fait une fausse couche après un jet de gaz reçu le 15 novembre dernier à Seattle comme le signale le Washington Post.


Le site du magazine Time s'interroge sur l'intensité des douleurs provoquées par ce gaz au poivre, et cite diverses études sur son caractère nocif.

Tandis que le Chicago Tribune évoque sur un ton acide un test de la bombe de gaz au poivre MK-9 Stream vendue sur le site d'Amazon au prix de 74,79 $.

Mardi soir, des hackers se revendiquant du groupe Anonymous ont diffusé l'adresse personnelle et les numéros de téléphone d'un des deux policiers en cause, le lieutenant John Pike, note le Los Angeles Times.

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