Pas de paix pour les Merah (El Watan)
El Watan revient sur le refus des autorités algériennes, en citant la réaction officielle : "Amar Belani, porte-parole du ministère des Affaires étrangères, a réagi, hier à Alger, de manière prudente. «J’ai eu déja à déplorer la surmédiatisation malvenue qui a entouré la question du rapatriement de la dépouille de feu Mohamed Merah», a-t-il déclaré. «L’heure n’est ni à l’agitation ni à la polémique, pour respecter le deuil de la famille. Et tout ce que je peux dire, pour le moment, c’est que par ses tenants et ses aboutissants, cette affaire dépasse la simple formalité administrative ou consulaire, et en conséquence, l’autorisation de transfert de la dépouille n’a pas été accordée y compris pour des raisons liées à la préservation de l’ordre public.» " El Watan demande à l'avocate du père de Mohamed : "Son assassinat serait-il prémédité afin de ne pas lui permettre de parler ? Est- ce la conviction de sa famille ? Zahia Mokhtari répond :"Non ! Ce sont là juste les hypothèses de quelques observateurs. Nous insistons sur une seule chose : il y a eu des irrégularités. La loi donne le droit à toute personne, qu’elle ait des preuves ou pas, de recourir à la justice afin d’élucider une affaire. Le père de Mohamed, qui possède des preuves, a décidé d’user de ce droit. Le reste est du ressort de la justice. Nous ne comprenons pas toute la polémique, voire la contestation de certains politiques suite à l’annonce de l’intention du père de porter plainte."
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"Dans d’autres affaires où des Algériens étaient désavantagés et avaient besoin de soutien, les politiciens français se sont toujours abstenus de réagir en prétextant que c’est à la justice de trancher. Pourquoi refuse-t-on maintenant que la justice enquête sur la mort de Mohamed Merah ?"
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