Nominations CSA, les coulisses (Télérama)
Brève

Nominations CSA, les coulisses (Télérama)

Quelle logique a présidé aux nominations récentes au Conseil supérieur de l'audiovisuel (CSA) ? Dans les coulisses des nominations, Télérama a cherché à comprendre.

Les nominations au CSA sont toujours l'occasion d'un concours de pronostics à rallonge sur les noms des heureux élus. La cuvée 2013 qui a vu la nomination comme président d'Olivier Schrameck, ex-conseiller de Lionel Jospin, et de Sylvie Pierre-Brossolette (ex-Le Point) et Mémona Hintermann (journaliste à France 3, actuellement au Mali) comme conseillères, n'a pas dérogé à la règle. Télérama.fr, sous la plume d'Emmanuelle Anizon et de Richard Sénéjoux, détaille les différentes tractations qui ont opposé l'Elysée, la présidence de l'Assemblée nationale, et la présidence du Sénat.

Sur la nomination d'Olvier Schrameck, Télérama raconte qu'au départ ce sont les ex-ministres Frédérique Bredin et Catherine Trautmann qui tenaient la corde, avant que David Kessler, conseiller médias de François Hollande, ne fasse pencher la balance en faveur de Schrameck.

Sur la nomination de Sylvie Pierre-Brossolette, ex-rédactrice en chef politique du Point par Claude Bartolone, le président de l'Assemblée nationale, nos confrères font état de 27 candidatures déposées au Palais Bourbon. De même, ils révèlent que l'Elysée était opposé à la nomination d'une journaliste de droite, de surcroît peu au fait des questions audiovisuelles. Nos confrères parient notamment sur la proximité forte, voire "l'amitié" entre Pierre-Brossolette et Bartolone. Toutefois, @si est en mesure de révéler en complément du travail de Télérama que, longtemps, Isabelle Giordano (ex-France Inter) était la favorite pour obtenir le poste. Elle a finalement été jugée trop "paillettes et trop bobo", nous confie un membre du cabinet. "Au nom du pluralisme, le président a finalement voulu nommer une femme de droite, journaliste reconnue", ajoute-t-il.

Côté Sénat, le bras de fer avec l''Elysée a semble-t-il été plus rude. Jean-Pierre Bel, le président du Sénat n'est pas allé dans le sens que l'on attendait de lui. "On annonçait d’abord Didier Mathus, le député PS spécialiste des questions audiovisuelles, à qui François Hollande aurait promis un poste en échange de son retrait dans sa circonscription… Raté. Trop marqué PS – et il y avait déjà Schrameck. Puis sont venus Daniel Psenny, journaliste médias au Monde, ou encore Anne Brucy, ex-directrice de France Bleu", racontent Anizon et Sénéjoux. Et ils ajoutent : "Confortés par des marques de soutien, parfois écrites, côté Elysée et ministère de la Culture, ils y ont cru. A tort. Mercredi 9 janvier 2013, le président du Sénat annonce qu’il nomme Mémona Hintermann. Une femme journaliste pour en contrer une autre ? Dans la foulée, coupant court à toute pression, Claude Bartolone désigne Sylvie Pierre-Brossolette. Il a tenu bon".

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