Michelin, Adidas, Elf : scoop confirmé par le parquet
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Michelin, Adidas, Elf : scoop confirmé par le parquet

Le scoop du Parisien validé par la justice.

Le parquet de Paris a confirmé ce matin à l'AFP l'ouverture prochaine d'une enquête pour suspicion de fraude fiscale, dans une affaire concernant des fondations au Liechtenstein. Il confirme ainsi l'information révélée aujourd'hui par Le Parisien, en Une, et sur deux pages (comme @si le signalait). Selon les deux journalistes qui signent l'enquête, Eric Decouty et Elisabeth Fleury, trois sociétés sont visées par cette procédure : Total, Adidas, et Michelin.

L'origine de l'affaire, fort bien détaillée dans ce dossier du Figaro.fr, remonte à la perquisition du patron de la Deustche Post, en Allemagne. Il était soupçonné d'avoir détourné plus d'un million d'euros d'impôts, via des fondations au Liechtenstein. Les autorités allemandes avaient payé un informateur pour se procurer une liste de noms de fraudeurs potentiels, qu'ils ont transmis à leurs partenaires européens.

En France, plusieurs cas ont été réglés par le fisc, mais trois dossiers sensibles ont été transmis à la Justice, selon le Parisien. Le quotidien évoque la Fondation Copa, "qui serait liée au groupe Michelin", la Fondation Elf Trading SA, qui dépendrait de Total, ainsi que six autres fondations liées au groupe Adidas. Pour ce dernier groupe, la procédure viserait notamment l'un de ses anciens dirigeants, "clairement identifié par les services d'enquête". Il s'agira pour les enquêteurs de déterminer pourquoi ces multinationales ont eu recours à ces fondations basées au Liechtenstein, et où est allé l'argent qui a transité par elles.


Dans le Parisien, Adidas ne commente pas ces révélations, mais Total affirme ne pas connaître Elf Trading SA, alors que Michelin a formellement démenti un quelconque lien avec la fondation Copa, et a précisé ne "posséder aucun compte au Liechtenstein dans la banque LGT". Une position très ferme, et répétée à l'AFP et à AP ce matin.

Sur LCI face à Christophe Barbier, le ministre du budget Eric Woerth avait lui aussi validé l'enquête du Parisien, mais sans vouloir donner les noms des entreprises concernées.

picto "Pas d'infirmation, pas de confirmation".



Les noms de Decouty et Fleury ne sont pas inconnus des @sinautes assidus : Le premier a été l'invité de notre émission pour parler des fonds secrets de l'UIMM, et la seconde est l'auteure de la récente interview de Jérôme Kerviel, contestée par le principal intéressé.
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