Les "déclarations de guerre" de Sarkozy (Le Monde.fr)
Suite aux émeutes du quartier de La Villeneuve, à Grenoble, le chef de l'Etat s'est montré martial en conseil des ministres, mercredi 21 juillet. Il a annoncé son intention de mener"une véritable guerre"contre"les trafiquants". (...) Cette "guerre" est en effet loin d'être la première" souligne Le Monde.fr (accès payant).
Une guerre qui fait le titre principal de la page 3 du Figaro
"Nicolas Sarkozy remonte encore au front sur le terrain de la sécurité. Choqué par les images des scènes de violence à Grenoble et à Saint-Aignan, le chef de l’État n’a pas laissé passer l’occasion, hier, en Conseil des ministres, de reprendre la main. Propos martiaux, longue justification devant ses ministres, sanction contre un préfet remplacé par un ancien policier… Dans le huis clos de la salle du Conseil des ministres, le président a repris ses habits d’ancien ministre de l’Intérieur."

"Dès son arrivée au ministère de l'intérieur, le futur chef de l'Etat se présente en guerrier. Le 27 juin 2002, il réunit 2 000 cadres de police pour les mobiliser :«Nous allons gagner la guerre contre l'insécurité.» (...) Le 24 octobre 2002, le ministre de l'intérieur récidive. En visite dans un quartier de Strasbourg où des véhicules ont été incendiés, il annonce des actions coups de poing (...) «pour aller chercher les délinquants là où ils se trouvent». Car«il faut qu'on leur mène la guerre» Le 14 février 2003, auditionné devant la commission sénatoriale de lutte contre les drogues illicites, Nicolas Sarkozy répète : «la guerre aux trafiquants doit se poursuivre». (...) Le 1er juillet 2003, la «guerre est déclarée» contre les chauffards routiers, comme le titre Le Parisien."
Le Monde.fr mercredi 21 juillet 2010

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