"Le flop esthétique de Désirs d'Avenir" (Libération)
"Mais qu’est-ce qu’un
site laid ? (...) Quand il a été lancé en 1997, les concurrents (Yahoo, Altavista, etc.)
affichaient des pages pleines d’information. Google a misé sur la
simplicité. Et depuis, malgré les milliards de dollars engrangés,
Google n’a jamais changé de style : un logo, un champ de recherche,
deux boutons et du blanc. Plein de blanc. •
"Directeur artistique, diplômé des Arts décoratifs de Paris (Ensad),
Etienne Mineur décrypte pour Libération le rejet suscité par le site
Désirs d’avenir (...) Pourquoi cette
unanimité sur la laideur du site Désirs d’avenir ? Il est plus ringard
que laid. (...) Qu’est-ce
qui est graphiquement raté dans ce site? Les concepteurs du site Désirs
d’avenir ont oublié que l’articulation des éléments graphiques crée
toujours du sens. Et visiblement, le site n’est pas maîtrisé. Tout est
centré. Or, le centré a un côté religieux, solennel. Ça fait très
secte, et ici tout est symétrique. De même, on sait que mettre des
choses dans le bas alourdit. La vidéo – sans aucun cadrage ni montage –
donne, elle, l’impression de voir un discours du président nord-coréen
en 1971." explique Libération dans la deuxième page, à droite.
Le ségoliste Jean-Louis Bianco avait été plus lapidaire : le site "est à chier". C'était sur le plateau de Ligne j@une.
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