La presse internationale et l'élection française
Le De Standaard cite un immigré marocain : "Le président est un grand homme politique, mais il change tout le temps de couleur comme un caméléon, on ne peut pas lui faire confiance." avant d'expliquer qu'il est pour Hollande, car "c'est le seul qui ne s'en prend pas aux étrangers".
"Le pire ennemi du président sortant c'est lui-même" écrit Il Giornale (ci-dessous, à gauche)le quotidien de la famille Berlusconi, en soulignant que "le chef de l'Etat met l'accent sur l'immigration, et que le socialiste fait la guerre aux riches. Tournés vers les extrêmes, les deux grands partis se sont radicalisés."
"Sarkozy défend la légitimité de la guerre d'Algérie" titre le quotidien espagnol La Vanguardia qui cite Sarkozy "Les rapatriés et les harkis ont été victimes de la décolonisation." avant de constater dans un encadré que "Carla Bruni s'est convertie en la principale groupie de Nicolas Sarkozy pendant cette campagne électorale."
"Sarkozy à la remorque de Marine Le Pen" titre le portugais Expresso Primeiro Caderno." La radicalisation du discours de droite, dans la campagne électorale présidentielle, cette semaine a mis la France au bord d'une guerre de religion à cause de l'abattage rituel des animaux. La situation s'est calmée, mercredi après que le Premier ministre, François Fillon, ait reculé et reçu les dirigeants des deux religions, musulmane et juive, qui se sont sentis visés par la controverse."
"Le problème de l'extrême droite est un test pour la démocratie" estime The Herald (Nouvelle Zélande) qui évoque la possibilité que Marine Le Pen ne soit pas candidate faute d'un nombre suffisant de signatures, alors que les sondages lui donnent plus de 20% d'intentions de vote. Et le quotidien cite un analyste qui estime que si elle était absente du scrutin, on ne pourrait pas considérer les élections comme représentatives ou légitimes.
" Sarkozy joue son va-tout" titre Luxemburger Wort (Luxembourg) qui constate que "depuis que le président Sarkozy est redevenu candidat, les sondages ont à peine frémi."
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