La main de Henry fait le tour du monde (presse internationale)
"La coupe du monde de foot est un produit jetable bas de gamme" écrit un chroniqueur dans le Sunday Mail (Australie) dimanche 22 novembre. On reconnaît au centre de la photo le visage de Thierry Henry sur une publicité pour une grande marque de rasoir jetable auquel le titre de l'article fait allusion.
"Ce que le jeu de main de Thierry Henry a fait à mon pays" écrit l'irlandais Fintan O'Toolen en bas de la page, dans le journal britannique l'Observer du dimanche 22 novembre. Il a tué "la seule lueur d'espoir qui offrait une chance de rêver et d'oublier, de nous abstraire de la réalité, pendant quelques semaines l'été prochain. (...) A tort ou à raison, il y a une croyance populaire très répandue en Irlande selon laquelle la relance économique a été provoquée par la confiance apportée par la qualification pour les coupes du monde 1990 et 1994."
Le Sunday Mirror donne la parole à Tony Adams un ancien joueur, compagnon d'Henry qui le défend : "Thierry n'a pas triché" tandis que le Bangkok Post (Thailande) sur une page entière, explique "Cantona critique Henry et Domenech" avant d'ajouter dans le deuxième article que la "Coupe du monde pourrait avoir un goût amer pour les Français"
"Arrêtez de discuter, rejouez-le" titre le britannique Daily Mirror du 21 novembre tandis que le canadien Globe and Mail explique "L'Irlande se voit refuser un nouveau match avec la France"
L'information fait aussi l'objet d'un grand article qui commence en bas de la Une du Times of India (Inde) du 21 novembre : "Rejouer est la solution la plus élégante" dit Henry dans le titre en page intérieure.
The Independent du 20 novembre : "Et s'il avait fait la seule chose qui soit décente ?" ajoutant qu'Henry aurait du immédiatement prévenir l'arbitre qu'il avait fait une main.
The Daily Telegraph (Sydney, Australie), 20 novembre 2009. : "Henry a la main de la grenouille" (traduction approximative)
The Jakarta Post (Indonésie) 20 novembre
Shanghai Daily (Chine), The Wall Street Journal (USA) 20 novembre qui constate que la marque Henry n'a pas été abîmée par son jeu de main : ses sponsors lui maintiennent leur confiance. Le quotidien parle de plus de 8 millions de dollars pour le contrat avec une marque américaine de rasoirs jetables.
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