"Encore une affaire politico-financière en France avec un lien direct et d'autant moins réjouissant avec le Luxembourg! Encore une affaire qui dévoile des rapports peu ragoûtants entre le milieu de la politique et celui des finances occultes! Une affaire de plus qui jette une lumière un peu trop crue sur les haines et les passions qui continuent de déchirer la droite française. (...) Spectacle désolant évidemment mais ô combien révélateur des moeurs et coups tordus qui semblent avoir été monnaie courante dans la gestion des affaires d'Etat chez nos voisins, du moins dans les arrangements pas toujours avouables avec les réseaux d'un commerce nébuleux. (...) S'il est vrai, comme un rapport de la police luxembourgeoise l'indique, que l'actuel président joua en 1994, alors ministre du Budget dans le gouvernement Balladur, un certain rôle dans la création d'une société-écran au par laquelle transitèrent ensuite les commissions destinées à corrompre des décideurs pakistanais, et si de surcroît des rétrocommissions illicites, issues de ces faits de corruption, refluèrent ensuite en France pour y financer la campagne d'Edouard Balladur – dont le même Sarkozy  fut entretemps le porte-parole –, une boucle suspecte semble ainsi avoir été bouclée, même si des preuves manifestes manquent encore." écrit le quotidien Luxemburger Wort

Luxemburger Wort samedi 27 novembre 2010