Hadopi : mauvaise foi Guaino/Minc (Libération)
Henri Guaino, conseiller (officiel) de Nicolas Sarkozy: «A titre personnel, je trouve assez curieux que le droit d’accès à Internet soit plus fortement défendu que le droit d’accès à l’eau ou à l’électricité. On peut couper l’eau et l’électricité à n’importe qui très facilement. Mais l’accès au réseau internet, c’est une violation des droits de l’homme (...)» Mot pour mot, ou presque, Alain Minc, conseiller (officieux) du même Sarkozy, a repris l’argument, le 24 juin sur BFM TV. (...)« Je viens de découvrir que le droit d’accès à Internet est un droit plus essentiel que le droit d’accès à l’eau, à l’électricité ou au gaz. Je me demande s’il n’y a pas eu lieu, chez ces messieurs un peu assis, une espèce de coup de jeune ou de jeunisme bizarre.» "«Cette
affirmation est une énormité juridique» , estime Gilles Guglielmi,
professeur à l’université Paris-II Panthéon-Assas. (...) Le décret du 13 août 2008 a homogénéisé les protections dont
bénéficient les consommateurs dans le cadre des coupures d’eau,
d’électricité ou de gaz (délais minimums avant coupures, courriers de
relance obligatoires, saisine des services sociaux, etc). Autant de
parefeu qui n’existent pas pour Internet." |
L'occasion de se reporter à notre (copieux) dossier : Hadopi, le long combat (perdu) d'Albanel
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