"Les révélations sur l'enquête en cours sur Aube Dorée relèvent de la communication. Les journaux télévisés sont presque exclusivement consacrés à ce sujet. Les journaux se battent pour divulguer des informations obtenues de sources policières ou du parquet. Il est évident qu'un tel flux d'informations, même lié à des contingences politiques, ne répond pas aux souhaits des citoyens, qui désirent savoir ce qui s'est réellement passé. A la place, les médias créent une réalité virtuelle de l'enquête en cours d'enquête, en publiant des dialogues extraits d'écoutes téléphoniques policières, il ne faut pas l'oublier. " écrit Avgi.

"Les instigateurs de ces révélations sont les mêmes médias qui n'ont rien vu pendant des années, ou ont même toléré le mouvement. Donc, on s'interroge sur ce soudain changement d'attitude qui ne peut s'expliquer que par les nouvelles options choisies par le système qui nous entoure, cela devrait interpeller l'opinion publique. Le travail de la justice est aussi lié à l'opportunisme politique. La gauche gardait des munitions, et il n'y avait pas de réaction politique véritable de la part de ND (Nouvelle Démocratie, parti de droite du premier ministre Antonis Samaras)", poursuit ainsi l'article.