Flottille pour Gaza : Israël avertit les journalistes
Brève

Flottille pour Gaza : Israël avertit les journalistes

L'avertissement est clair : "Israël a déconseillé dimanche aux journalistes étrangers d'embarquer sur la flottille d'aide qui s'apprête à appareiller d'Europe pour Gaza, sous peine de se voir interdire durant dix ans l'entrée sur le territoire israélien", indique Reuters.



Pour la deuxième année consécutive, une flottille internationale d'une dizaine de navires souhaite mettre fin au blocus de la bande de Gaza. Cette opération, qui a pour nom "Flottille de la liberté II", "regroupe plus de 80 organisations non-gouvernementales, associations, syndicats et partis politiques, du monde entier, selon l'AFP. Des élus, ainsi que des représentants de la société civile, devraient embarquer dans les prochains jours à bord des bateaux, au gré des escales". Ces bateaux, dont deux cargos transportant du matériel médical, d'après les organisateurs, doivent se rassembler cette semaine au large de la Grèce avant de faire route pour Gaza.

Mais le gouvernement israélien a d'ores et déjà mis en garde les journalistes étrangers : "La flottille a l'intention de violer sciemment le blocus (maritime) qui a été reconnu légal et conforme à tous les traités et au droit international, a écrit le directeur du Bureau de presse gouvernemental (GPO) israélien, Oren Helman, dans une lettre adressée aux représentants de la presse étrangère basés en Israël. Que les choses soient bien claires (...) la participation à cette flottille est une violation volontaire de la loi israélienne et est susceptible de coûter aux participants une interdiction d'entrée en Israël pendant dix ans, la confiscation de leur matériel et des sanctions supplémentaires", non précisées.

En réponse à ce courrier, l'Association de la presse étrangère (FPA) a protesté dans un communiqué contre cette injonction, estimant que cela "soulevait de sérieuses questions sur l'attachement d'Israël à la liberté de la presse. (...) Les journalistes couvrant une information légitime doivent être autorisés à faire leur travail sans menaces ni intimidations".

L'occasion de relire notre observatoire sur la tentative de l'an dernier, et la bataille de communication qui l'avait suivie.

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