Finkielkraut : "Contemporain de Schneidermann, c'est pas de bol" (RCJ)
Brève Vidéo

Finkielkraut : "Contemporain de Schneidermann, c'est pas de bol" (RCJ)

"On ne choisit pas ses contemporains ; mais être celui de Daniel Schneidermann, c'est pas de bol."

Cette punchline a été lancée le 31 janvier par Alain Finkielkraut, dans l'émission qu’il anime avec Elisabeth Levy sur RJC (Radio de la Communauté Juive). En cause, la chronique matinale de Daniel Schneidermann publiée deux jours plus tôt sur @si (et reprise sur Rue89) et titrée "À coucher dehors".

Une chronique dans laquelle le matinaute commentait le discours de réception de l'essayiste à l’Académie Française. Finkielkraut évoquait "son nom à coucher dehors" : "S’appeler Finkielkraut et être accueilli parmi vous au son du tambour, c’est à n’y pas croire." Une expression étonnante pour Schneidermann (qui notait déjà la propension du philosophe à se considérer comme souffre-douleur, quelques jours plus tôt) : "À coucher dehors : quelle drôle d'expression. Mais non, Finkielkraut -et qu'il soit permis à un codétenteur de nom à coucher dehors de vous le dire- vous n'avez pas, vous n'avez plus un nom à coucher dehors. A quand remonte la dernière fois où un fonctionnaire hostile vous l'a fait épeler ? […] Qui couche dehors aujourd'hui ? Pas vous, ni moi. Ce sont les sans-nom de la jungle de Calais, et tous les petits Aylan des plages de Lesbos."

Une tribune "extrêmement violente" selon Finkielkraut sur RCJ : "Il n’a rien compris. Parce que ça commence par Bztornski, qui n’est pas un nom juif. Schneidermann est un nom harmonieux comme Levinas. Moi mon nom il est à la fois juif et à coucher dehors. Et il n’a pas vu que je m’inscris dans le temps long de l’Académie française. Simplement pour Schneidermann, les Juifs sont définitivement passés dans le camp des nantis, dans le camp des dominants. Et ils deviennent des salauds s’ils refusent de voir la réalité des démunis, des laissés pour compte, des nouveaux Juifs. Et peu importe que certains de ces nouveaux Juifs aient emporté l’antisémitisme dans leur bagage, Schneidermann reste imperturbable." Finkielkraut se dit donc "blessé" par ce texte d’un homme "aveuglé et abêti par la haine".

Partager cet article Commenter

 

Cet article est libre d’accès
En vous abonnant, vous contribuez
à une information sur les médias
indépendante et sans pub.

Déjà abonné.e ?

Lire aussi

Voir aussi

Ne pas manquer

DÉCOUVRIR NOS FORMULES D'ABONNEMENT SANS ENGAGEMENT

(Conditions générales d'utilisation et de vente)
Pourquoi s'abonner ?
  • Accès illimité à tous nos articles, chroniques et émissions
  • Téléchargement des émissions en MP3 ou MP4
  • Partage d'un contenu à ses proches gratuitement chaque semaine
  • Vote pour choisir les contenus en accès gratuit chaque jeudi
  • Sans engagement
Devenir
Asinaute

5 € / mois
ou 50 € / an

Je m'abonne
Asinaute
Généreux

10 € / mois
ou 100 € / an

Je m'abonne
Asinaute
en galère

2 € / mois
ou 22 € / an

Je m'abonne
Abonnement
« cadeau »


50 € / an

J'offre ASI

Professionnels et collectivités, retrouvez vos offres dédiées ici

Abonnez-vous

En vous abonnant, vous contribuez à une information sur les médias indépendante et sans pub.