"Elle" et "aufeminin" : la presse féminine adore ses fausses journalistes
De faux profils avec photos réinventent l'usage du pseudonyme journalistique
L'usage de pseudonymes est aussi ancien que le journalisme. Il est parfois public et (plus ou moins) connu. C'est le cas des quelques pseudos collectifs utilisés au Canard enchaîné, par exemple "Jérôme Canard". C'est aussi le cas des pseudos individuels de nombreux journalistes, tels que "Jean Quatremer" à Libération, qui ne s'appelle pas Jean Quatremer à l'état-civil, ou "Joseph Korda" pour le journaliste indépendant Mourad Guichard lorsqu'il signe dans l'Humanité.
Et puis, il y a des médias dans lesquels l'usage traditionnel semble avoir dérivé au point de tromper les lectrices et lecteurs. Notamment par l'ajout de photos et d'illustrations personnalisées, ou de biographies, à ces signatures fantômes – par exemple chez Femm...
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