Elkabbach : silence sur le sénat
Les socialistes vont-ils arriver à faire monter les enchères de la réforme des institutions ? Ils demandent deux choses pour voter le texte : le décompte du temps de blagues parole présidentielle par le CSA, et une réforme du mode d'élection des sénateurs. Le système actuel garantit à la droite le contrôle du Sénat jusqu'à la fin des temps (ce qui présente l'avantage, reconnaissons-le, de la stabilité).
Insoutenable suspense. Pour éclairer l'auditeur, Elkabbach reçoit le président de l'Assemblée, Bernard Accoyer. Alors, ces socialistes ? Espérez-vous que leur non se transforme en oui ? Bien entendu, l'invité l'espère. Insistance d'Elkabbach. Quelles concessions êtes-vous prêts à faire ? Vous avez écrit au président du CSA, qu'avez-vous derrière la tête ? Accoyer ne serait pas contre un décompte de la moitié des blagues, en enlevant la chute partiel de l'auguste Temps de Parole.
Et puis ?
Et puis c'est tout. Sur la deuxième demande socialiste, la réforme du Sénat, pas un mot. Motus. Europe Un se transforme soudain en Europe Zéro. Il est vrai que pour Elkabbach, par ailleurs président de Public Sénat, le système actuel garantit la reconduction à vie. Ce qui présente l'avantage, reconnaissons-le, de la stabilité.
(L'illustration représente le jardin du Luxembourg, à Paris. Au fond, le Sénat.)
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