Education : à propos de l'engagement des journalistes (blog)
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Education : à propos de l'engagement des journalistes (blog)

S'engager ou non, quand on est journaliste ? Emmanuel Davidenkoff, journaliste spécialisé dans l'éducation, livre sur son blog son avis après notre émission Ligne jaune, qui portait sur l'engagement des journalistes éducation dans le débat pédagogique entre "élève au centre" ou "savoir au centre".

"Un contrat de lecture". Pour Emmanuel Davidenkoff, c'est ce qui relie le journaliste à son lecteur. Ce contrat diffère logiquement selon la publication pour lequel écrit le journaliste. "Vous n’êtes pas Jean Dupont. Vous êtes Jean Dupont «du Monde», ou «du Figaro» etc. " écrit-il. Il poursuit : "D’où: je ne suis pas, dans mon exercice professionnel, Emmanuel Davidenkoff. Je suis «Emmanuel Davidenkoff de l’Etudiant», «de France Info», «de France Musique», après avoir été «de Libération» etc." (...) Et cela influence considérablement le travail." souligne-t-il.

Dans notre émission, nous avions souligné que la journaliste du Figaro, Natacha Polony, se situe résolument du côté des anti-pédagogistes dans ses papiers. "Natacha combat dans des journaux dont le contrat de lecture comporte cette dimension de prise de position. On n’achète pas Marianne ou le Figaro pour lire de l’eau tiède. Ceci n’enlève rien aux exigences communes du métier en matière de neutralité, mais cela compte. Comme compte le fait de savoir, car elle le dit et l’assume, que Natacha Polony est Natacha Polony avant que d’être Natacha Polony «du Figaro» ou «de Marianne», analyse-t-il.

Davidenkoff nous livre sa propre expérience du "contrat de lecture" : "Quand j’avais la double casquette «Libé / France Info», entre 2000 et 2006, certain ministre et son entourage me faisaient vertement le reproche d’être plus «soft» sur France Info, plus incisif dans Libé". (...) "Ils ne voulaient pas comprendre qu’on ne traite pas l’information de la même façon dans un média comme Libération, que les gens n’achètent pas pour y trouver du recopiage de dépêche d’agences, et sur une radio de service public qui, par définition, n’appartient pas seulement à la communauté de ceux qui l’achètent, mais à tous les Français à qui l’on doit, à tout le moins, le respect de la diversité des points de vue et une certaine pondération dans la présentation des faits et des opinions (...)."

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