Souffrir au travail. Ce thème résonne comme jamais, d'une manière nouvelle, dans l'espace médiatique.
Dans Les heures souterraines (JC Lattès), Delphine de Vigan s'empare de l'univers du travail. Pas celui des usines et des mines, mais le tertiaire et ses photocopieuses, ses humiliations derrière les portes numérotées, ses ordres donnés par mail, ses armées silencieuses, au petit matin, dans les couloirs du RER. De Vigan en parle, mais c'est un écrivain. Le mot "harcèlement", par exemple, ne figure pas dans son livre, tout comme le mot SDF ne figurait pas dans son précédent roman, le grand succès No et moi. Et pourquoi donc ? Ecoutez Delphine de Vigan détailler son projet littéraire |
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