Clearstream : Le Figaro met en cause "la presse"
Sur son blog, Yvan Rioufol (Le Figaro) évoque l'audition, hier lors d'une audience du procès Clearstream, de Dominique Baudis, ancien-député maire de Toulouse dont le nom s'était retrouvé, parmi d'autres, sur les faux listings. Ceci, alors qu'il avait déjà été, par ailleurs, victime de rumeurs reprises dans les médias lors de l'affaire Alègre.
"Hier, il a déclaré qu'il avait relevé "des similitudes" entre les affaires Alègre et Clearstream, évoquant "la diversité dans le nom des personnes mises en cause" et, surtout, le fait que des "documents aux mains de la justice parviennent dans certaines rédactions". Il a fait remarquer que la presse, "au motif de ne pas étouffer les affaires" avait, une fois de plus,"propagé la calomnie". Je trouve qu'il a raison de parler ainsi. La responsabilité de la presse dans l'affaire Clearstream n'apparaît nulle part. Or, c'est bien elle qui, au bout du compte, a choisi de se faire l'écho, dès l'été 2004, de cette manipulation grossière qui n'aurait jamais dû franchir les portes des antichambres ministérielles et des cabinets d'instruction. Si les vérifications élémentaires avaient été faites auprès des personnes nommément visées, le doute ne pouvait qu'apparaître. (...) Dans Clearstream, la mise en doute systématique des informations apportées n'a apparemment pas été appliquée à temps. Et, de mon point de vue,Baudis tape juste quand il met en cause, en fait, le journalisme "d'investigation" qui n'est trop souvent qu'un journalisme de boîte à lettres, de copiés-collés et de dénonciations anonymes." |
Le blog d'Yvan Rioufol sur le site LeFigaro.fr
Par confraternité certainement, Rioufol ne détaille pas ses accusations contre "la presse". Pour plus de précisions, lire par exemple notre rappel : 2004, le jour où Le Point s'est fait avoir par les faux listings Clearstream.
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