Cheikh / cheval : Cohen donne (partiellement) raison à Morin
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Cheikh / cheval : Cohen donne (partiellement) raison à Morin

Hervé Morin a-t-il eu raison de monter sur ses grands chevaux dans cette affaire de cheikh ? Sans doute faut-il distinguer le détail (l'identité de son interlocuteur) et le principe (faire des affaires avec un Etat avec qui on négocie comme ministre). Invité hier de la matinale de France Inter, l'ancien ministre de la défense avait balayé les accusations de conflit d'intérêts dans la vente d'un pur-sang qu'il avait réalisé avec un émir de Dubaï alors qu'il était ministre de la défense. Son argument ? Cet émir n'était pas son interlocuteur sur les questions de défense lorsqu'il était ministre. Une version que le journaliste Patrick Cohen, à l'origine des accusations contre Morin, a confirmé à demi-mots sur France 5 et sur France Inter... tout en maintenant son accusation de conflit d'intérêts.



Dans l'émission C à vous (France 5), Patrick Cohen a compté les points dans le match qui l'oppose depuis hier à Hervé Morin. Et le journaliste estime avoir raison sur un point : l'acheteur du cheval était bien ministre de la défense des Emirats arabes unis et Morin l'a bien rencontré à plusieurs reprises (contrairement ce qu'il avait déclaré dans un premier temps). Toutefois, Cohen concède à demi-mots que ce cheikh n'était "sans doute pas" l'interlocuteur de Morin sur les questions de défense. Une nuance qui semble ne rien changer au fond de l'affaire aux yeux du journaliste : le problème d'une transaction privée entre deux responsables publics.

Ecoutez le "sans doute pas" picto

Ce matin, nouvelle mise au point. Mais cette fois-ci, à écouter l'enquête de Vanessa Descouraux sur France Inter, on comprend que c'est plutôt Morin qui avait raison sur l'essentiel : l'acheteur du cheval n'était pas en charge des négociations sur les affaires d'armement avec la France.

picto La mise au point est plus claire sur Inter que sur France 5

Malgré tout, Cohen maintient sa question sur le conflit d'intérêts potentiel : même si le cheikh n'était pas personnellement en charge des négociations avec la France, il était représentant d'un Etat avec lequel la France était en discussion pendant que Morin faisait affaires avec lui. Suite du match à la prochaine rencontre Morin/Cohen.  


Et si vous avez raté les précédents épisodes de cette affaire, lisez notre enquête : "A quel cheikh a-t-il vendu son cheval prodige ?"

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