A une époque où le cinquième jour de la semaine est devenu pour les Algériens le rendez-vous hebdomadaire avec leur tradition révolutionnaire, l'ouvrage biographique et historique d'Elaine Mokhtefi sur l'Alger des années 60 et 70 prend une résonance particulière.
Au cœur de ses mémoires traduites en français en 2019, "Alger, capitale de la révolution" (La Fabrique), la militante anti-colonialiste revient sur son histoire, et sur l'Histoire avec un grand H, quarante ans après. Depuis la manifestation parisienne du 1er mai 1952 au cours de laquelle les velléités indépendantistes algériennes furent étouffées par les syndicats, jusqu'à sa rencontre avec le penseur tiers-mondiste Frantz Fanon, ses écrits témoignent de la perception par une jeune Américaine juive d'une époque et d'un climat de convergence des luttes qui ont fait d'Alger cette "capitale de la révolution" après l'indépendance de 1962.
Du Black Panther Partys, à l'Organisation de Libération de la Palestine (OLP), ainsi que le Congrès National Africain (ANC) en la figure de Nelson Mandela : une ville et un combat avec lesquels Elaine Mokhtefi entretient une relation presque fusionnelle.
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