L'Express : syndicaliste "averti"
Brève

L'Express : syndicaliste "averti"

"Le 16 janvier 2009, Le Monde (...) citait Eric Marquis, interrogé en qualité de représentant du SNJ, qui indiquait notamment déplorer «la “peopolisation” de L’Express», regrettant que le journal «enlève des moyens en démantelant la documentation»." rappelle le site Acrimed.

"Du fait de ses déclarations dans le journal Le Monde, Eric Marquis se voyait notifier un avertissement en qualité de salarié pour «mise en cause publique» du journal, et le Groupe Express-Roularta refusait de revenir sur la sanction disciplinaire infligée au représentant syndical."

"Ce sont donc aujourd’hui les Prud’hommes qui se trouvent saisis de cette affaire, Eric Marquis conjointement avec le SNJ ayant introduit une demande judiciaire en annulation de cet avertissement notifié pour des propos relevant, d’après eux de l’activité syndicale et de la liberté d’expression "

"Or ce même journaliste vient de se voir notifier un nouvel avertissement de la part de la direction du Groupe, en réaction à la reproduction sur le blog de la section SNJ, dont il est directeur de publication, d’un article d’un ancien dirigeant d’une publication du même groupe: le journal Le Vif L’Express, article critique sur l’évolution des méthodes du groupe."






Le blog du SNJ cite Jacques Gevers qui a "dirigé la rédaction du Vif/L'Express jusque fin 2005, quand Roularta l'a écarté.
Ce fut un des épisodes de la crise du premier hebdomadaire belge francophone, “cousin” belge de L'Express, dont le propriétaire Roularta est devenu en 2006 celui de L'Express. Une crise qui continue encore aujourd'hui
".

"Le pilotage de la rédaction a été modifié quatre fois en trois ans. L’équipe rédactionnelle a perdu 9 journalistes et deux graphistes, soit plus de la moitié de son effectif de 2005. Seule une partie d’entre eux a été remplacée. Le journal a également congédié deux de ses plus prestigieux collaborateurs extérieurs et en a perdu un troisième, orfèvre de l’écriture, après vingt-trois ans de chroniques littéraires. Le lectorat ne reconnaît plus le journal auquel il avait accordé sa confiance. Les ventes s’étiolent. Le recrutement d’abonnés est à la peine."

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