Le 9 novembre dernier, la société Bakchich qui s'occupe du site internet et de l'hebdo papier, a été placé en redressement judiciaire avec une période d'observation de 6 mois. La comédienne partage la crainte de le voir disparaitre : "un titre de presse sérieuse, c'est la disparition d'un peu de notre liberté d'expression". En 1986, une rumeur parue en Une d'un quotidien national l'a déclarée malade et condamnée. Victime de la presse, elle se défend de toute "méfiance généralisée". Adjani écrit : "si nous ne restons pas vigilants, ces petits peu feront beaucoup et la démocratie sera véritablement en danger". La comédienne poursuit en critiquant Hortefeux et Besson : "les agissements de messieurs Hortefeux et Besson exhalent des relents nauséabonds d'une France à la Vichy particulièrement indigeste".

Adjani en appelle au soutien de Bakchich "en achetant le journal dans les kiosques, en s'abonnant, voire en devenant actionnaire".