CSA : Arhab et Laborde encore liés à France Télévisions (Lepoint.fr)
Lepoint.fr révèle que deux membres du CSA, issus des rangs de France Télévisions, n'ont pas rompu tous leurs liens avec leur ancien employeur. Rachid Arhab et Françoise Laborde bénéficient en effet d'une "mise en disponibilité" de la part de France Télévisions, et possèdent donc toujours un contrat de travail avec l'entreprise publique. "Si bien qu'à la fin de leur mandat ils pourront négocier leurs indemnités de départ avec France Télévisions ou bien demander à retrouver leur emploi ou un poste équivalent (en respectant un délai de carence d'un an)", précise lepoint.fr.
Interrogée sur le sujet, la direction du CSA estime que le "détachement", qui suspend le contrat de travail, est une condition suffisante au regard des règles d'indépendance. Mais tout le monde n'est pas de cet avis : Lepoint.fr rappelle d'ailleurs que "Janine Langlois-Glandier, une ancienne conseillère, avait dû, sous la présidence de Dominique Baudis, démissionner de son poste lorsqu'on s'est aperçu qu'elle possédait des actions Vivendi (propriétaire de Canal +). Si posséder quelques actions Vivendi est répréhensible, que dire d'un contrat de travail donnant lieu à une transaction à venir ?"
Les membres du CSA sont soumis à un régime très strict d'incompatibilités professionnelles, qui selon Lepoint.fr rend la situation de Laborde et Arhab intenable. "Imaginons un instant qu'une entreprise audiovisuelle, concurrente de France Télévisions, se saisisse du cas de Rachid Arhab et de Françoise Laborde pour faire annuler par le Conseil d'État une décision du CSA qui lui serait défavorable... Il y a manifestement un risque juridique."
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