"Le rapport de la Cour des comptes réalisant un audit précis et complet du budget de l’Elysée est une première qu’il faut porter au crédit de Nicolas Sarkozy. Une pratique qui tranche avec les dérives monarchiques de ses prédécesseurs (...) Il reste que cette volonté de transparence a très vite trouvé ses limites sur la question des sondages richement payés à un proche conseiller du prince. Depuis que l’affaire a été révélée par les magistrats de la Cour des comptes, l’Elysée, le sondeur OpinionWay et le Figaro ont donné des versions différentes, sinon contradictoires, d’un système opaque. (...) Quant à l’Elysée, après quelques cafouillages, il refuse de toute sa hauteur la commission d’enquête justement demandée par l’opposition. Une attitude difficile à justifier quand on défend la transparence. Sinon, la république sondagière va passer pour une république bananière." explique l'éditorial de Libération qui consacre trois pages à cette affaire.