Le thème ? Hadopi, évidemment. S'il y a bien un sujet qui a fait bouger toutes les lignes, c'est celui-là. Entre la droite et la gauche, d'abord. Hadopi, réforme de droite, réforme de gauche ? Au début de l'émission, stupéfiant débat entre un journaliste de gauche partisan de la réforme (Claude Soula, du Nouvel Obs) et un journaliste de droite qui, tout bien considéré, y est opposé (Guillaume Roquette, directeur de Valeurs Actuelles). Sans oublier un député UMP (Lionel Tardy, Haute Savoie) qui a osé braver les consignes de son groupe, en votant contre le projet.
Ce n'est pas le seul moment étonnant de notre débat. Quelques instants plus tard, à force d'insistance, Guy Birenbaum parvient à faire dire à Tardy qu'à la place de Christine Albanel, il aurait démissionné, après le licenciement, par sa faute, d'un cadre de TF1, auteur d'un mail anti-Hadopi. C'est ce joli moment que nous avons choisi en "best of". Au passage, on en apprendra de belles : et notamment l'existence, révélée par Soula, d'un responsable du lobbying de TF1, chargé par sa chaîne de faire voter les lois de TF1 aux députés. |
Dernier moment révélateur du plateau : il faut voir Guillaume Roquette écouter "Benjamin", notre dernier invité, un des tenanciers du site "députésgodillot.info", qui se poste dans les tribunes de l'Assemblée, et dénonce les députés qui font leurs mots croisés, ou classent leurs photos de voyage, pendant les débats. Son regard incrédule permet de mesurer la distance qui sépare un journaliste "à l'ancienne" d'un de ces ovnis, que sont les internautes militants. "En fait, vous faîtes le travail que les journalistes parlementaires ne font pas" lance Birenbaum à Benjamin.
L'émission intégrale est ici.
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