Macé-Scaron, aussi journaliste plagiaire (L'Express)
des confrères pour écrire certains de ses articles.
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Macé-Scaron pratique-t-il le plagiat-copié-collé-intertextuel à haute dose ? Après les romans, voici les articles copiés/collés, repérés par L'Express, qui en dénombre trois différents. Exemple avec un article du 8 juillet 2006, publié dans Marianne, et intitulé "Catulle, le Rimbaud de Vérone". "Il se passe toujours quelque chose chez Catulle: une noce, une danse, des ragots d'alcôve et de caniveau, un copain cocu, des blagues de potaches bourrés au falerne pur", écrit Macé-Scaron, qui poursuit dans la même veine sur plusieurs lignes. "Belle envolée, constate L'Express. Sauf qu'elle est parue mot pour mot deux ans plus tôt dans le mensuel Lire, sous la plume de la journaliste Laurence Liban". |
Quelques semaines plus tard, le 16 septembre 2006, Macé-Scaron récidive et recopie un paragraphe entier d'un article de la journaliste Delphine Peras, également paru dans le magazine Lire. A l'époque, la journaliste s'était plainte dans une lettre envoyée au patron de Marianne, Jean-François Kahn, et fondateur du magazine, lettre restée sans suite.
Exemples isolés ? Selon L'Express, "plusieurs anciens du service politique du Monde ont", en tout cas, "encore en mémoire un épisode remontant à la fin des années 80, époque où Macé-Scaron écrivait dans Le Figaro. «Un jour, se souvient Olivier Biffaud, alors journaliste politique au Monde, je tombe sur l'un de ses articles dans lequel je reconnais des blocs entiers de l'un des miens ! Sidéré, je lui ai envoyé une lettre pour me plaindre, lui suggérant même ironiquement de me communiquer le sujet de ses prochaines enquêtes, pour que je puisse lui mâcher le travail...» Quelques jours plus tard, mot chantourné de Macé-Scaron à Biffaud, accompagné d'une caisse de champagne - qui sonne comme un aveu..."
Macé-Scaron n'a pas encore réagi à ces nouvelles révélations. Va-t-il retourner sur Canal + pour se défendre ? Son premier passage avait été une vraie réussite comme l'a relevé Daniel Schneidermann dans sa chronique : "DSK, Macé-Scaron : blanchiment par le rire, mode d'emploi".
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