DSK : des journalistes "pressés d'en finir" ? (correspondante F.Inter)
Brève

DSK : des journalistes "pressés d'en finir" ? (correspondante F.Inter)

"Forçats de la planque."

Sur son blog, Fabienne Sintes, correspondante de Radio France aux Etats-Unis, raconte la lassitude des journalistes chargés de couvrir l'affaire DSK à New York. Une affaire qui est une "patate" de plus en plus "chaude" pour ces journalistes, qui tournent en rond :

"Entre nous les habitués du 153 Franklin street, les forçats de la planque en plein jour qui ne sert à rien, les damnés des 4 heures de queue pour des audiences de 10 minutes chrono, les spécialistes en un jour du droit américain, les punis des reportages dans le Bronx, les recalés des sources judiciaires, on appelle ça «le papier méthode Coué». Celui que toutes nos rédactions nous demandent en boucle depuis vendredi (...) et dans lequel on explique (...) qu’on ne voit pas pourquoi s’éterniser", écrit-elle.

La journaliste revient ensuite sur les éléments solides du dossier : il y a bien eu relation sexuelle dans la suite 2806, le récit de la présumée agression en elle-même n'a pas varié, la plaignante a menti sur les formulaires de sa demande d'asile et sur sa feuille d'impôt et a "appelé son petit ami ou son mari moins de 48h après les faits pour lui dire «ne t’inquiète pas, ce type a beaucoup d’argent, je sais ce que je fais»".

"Après avoir tout dit et son contraire, on commence à être pressés d’en finir. Pressés de raconter la fin américaine de l’affaire avant d’avoir à expliquer encore pourquoi tout ce qu’on a écrit la veille n’existe plus le lendemain", ajoute Fabienne Sintes, en évoquant le coup de théâtre de l'affaire DSK, la "confusion", les "faits invérifiables" et les "rumeurs". Le dernier rebondissement vient du site The Daily Beast, comme nous l'avons indiqué ici.

La journaliste pose enfin les questions qui restent en suspens : "Est-ce que la plaignante avait prémédité de piéger ce Français dont elle ne connaissait pas forcément le pedigrée mais avait évalué l’épaisseur du porte-monnaie et savait le penchant pour les femmes? Est-ce qu’elle a décidé à posteriori de se faire de l’argent sur l’affaire sans comprendre une seconde vers quoi elle s’embarquait? Est-ce que la relation sexuelle a été monnayée?"

Quant aux réponses à ces questions, Sintes rappelle que "la vérité qui sortira de cette affaire n’est pas une vérité absolue, c’est une vérité juridique".

Pour comprendre l'affaire DSK, plongez dans notre dossier.

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