NYT : sept enquêteurs sur Nafissatou Diallo. RAS.
L'article est illustré par une photo des huttes de Thiakoulle en Guinée, un village sans eau, ni électricité, situé à une dizaine de minutes à pied de la route la plus proche. C'est dans l'une de ces huttes qu'est née la femme de chambre qui s'est retrouvée face à DSK le 14 mai. Après avoir été mariée pendant son adolescence à un cousin rapidement décédé, Nafissatou, comme on la nomme en France (le New York Times rappelle dans l'article qu'il ne donne pas de noms permettant d'indentifier les victimes en général, et fait de même dans cette affaire), a émigré vers les Etats-Unis alors qu'elle avait une vingtaine d'années. Lorsqu'elle a commencé à travailler au Sofitel en 2008, ses papiers étaient en règle, écrit le journal qui n'a pas pu retrouver d'informations précises sur les circonstances de son arrivée aux USA. En se basant sur une douzaine d'entretiens avec ses proches, l'article brosse le portrait d'une mère célibataire de 32 ans qui travaille dur, après avoir été élevée dans un foyer très religieux par un père imam. Le New York Times parle d'une vie sans histoire. Avant d'être femme de chambre, elle a travaillé dans un restaurant ouvert dans le Bronx par un immigrant venue de Gambie. Elle quitté ce restaurant pour l'hôtel car le salaire était plus élevé. L'article se termine sur un témoignage indiquant que la femme de chambre est croyante. Malgré les conséquents moyens déployés par l'un des quotidiens les plus prestigieux des Etats-Unis, l'article n'apprend pas grand-chose de plus que ce qui était déja paru. |
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