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Commentaires

Vous aussi, devenez un petit Pascal Nègre

Comment financer la création ? Alors qu' Hadopi 2 a été adoptée à l'Assemblée Nationale, @rrêt sur images continue d'explorer les moyens alternatifs de financement. Après le don, autre idée : les labels participatifs, qui permettent aux internautes d'investir dans un artiste. @si s'est penché sur le plus connu, MyMajorCompany.

Derniers commentaires

J'utilise le site http://www.fairtrade-music.com qui permet d'acheter de la musique indépendante et de faire des dons à des projets musicaux isolés.
Pas d'investissement et un lien direct entre l'interprête et l'auditeur.

Mais est-ce viable à long terme?
petit débat hier soir chez Taddéi et bonne idée : puisque Hadopi est créée exclusivement comme organisme pour surveiller le net, et à ce jour comme objet de répression, pourquoi, plutôt que faire payer l'internaute pour "téléchargement illégal" (arggg si c'est sur le net c'est qu'on le lui met à disposition ou alors.... c'est comme si on mettait des bonbons sous le nez d'un enfant et qu'on lui disait "tu peux les regarder mais pas y toucher" à la limite du sadisme !!), pourquoi ne pas "noter" chaque musique, film, photos récupérer sur internet puisque c'est possible, et : kling (le bruit de la caisse) reverser à la SACEM...... qui reverse (enfin on l'espère) à l'artiste ????!!

un artiste qui passe chez Drûcker touche des droits par la Sacem, idem pour la radio, sans que les téléspectateurs ou les auditeurs ne paient à chaque écoute !
alors pourquoi ça ne se passerait pas ainsi pour chaque artiste téléchargé sur le net ??!!

Hadopi est là pour nous surveiller ?? qu'elle fasse plutôt un vrai boulot : surveiller les artistes téléchargés et leur reverser leur argent !!
(je ne sais pas d'où sort l'argent pour la télé et la radio mais le circuit devrait pouvoir être le même ; et pour le moment les seuls à se frotter les mains sont les opérateurs internet toujours exclus du système qui ont le beurre, l'argent du beurre et peuvent se taper la crémière ou le crémier en plus !!)
Aucun saltimbanque ne devrait pouvoir espérer gagner sa croûte avec sa musique. Un musicien n'a pas besoin de bouffer, ni de se vêtir, et encore moins de se chauffer. Un humain, par contre, oui.

Les vrais baltringues se sortent les doigts du cul pour manger. C'est d'ailleurs une source d'inspiration plus conséquente que les larmoyantes pleurnicheries sur le business.

La volonté de partager sa divine concentration musicale est gratuite, offerte, et quelque-part, un cadeau même pour lui. Cela suffit déjà amplement pour ce privilégié qu'est l'artiste qui embrasse l'une des plus belles expériences qui soit, ou l'une des plus salvatrices selon l'humeur. Et comme le disait un autre enfoiré, ce serait même une erreur de faire sans: que l'on soit empli de félicité ou rongé par une dépression.

La musique n'est pas un métier. Ni l'art, ni la philosophie, ni le journalisme et encore moins la recherche scientifique. Ceux qui monnaient leurs périgrinations dans ses domaines ne valent rien: ils négocient. C'est rédhibitoire puisqu'il s'agit, au départ, de partager quelque-chose.

J'ajouterais que j'adore Sophie G. Même si je suis conscient de payer ses services de professionnelle.
Il y a tout de meme eu quelques exceptions avec les avances aux artistes, nottament l'exemple du compositeur allemand Alec Empire et de son groupe Atari Teenage Riot au debut des annees 90.

Le groupe est signe par une grosse major, qui, surtout, donne une avance enorme aux musiciens.
Les musiciens ont alors utilise tout cet argent ... pour creer leur propre label DHR.

Puis, ils ont livre leurs albums contractuels au label qui les avaient signes, mais livre des albums consciement impossibles a commercialiser ...

( apres cette experience, pas mal de clauses dans les contrats ont ete ajoutees )


Pour ceux qui ne connaissent pas :
>< Atari Teenage Riot : Rage ><

Ce message a été supprimé suite à la suppression du compte de son auteur

[quote=Sophie Gindensperger]Contrairement à ce qu'on pourrait penser, le plus gros des ventes est réalisé en magasins, avec les bons vieux CD, et non en téléchargement, le digital ne représentant que 12 à 13%. des ventes.

Cette formulation n'est pas très heureuse. Aujourd'hui, toute la musique est publiée en "digital" (on devrait d'ailleurs dire "numérique", le terme "digital" étant un anglicisme synonyme de "numérique")..

Ce n'est donc pas le "digital" qui représente 12 à 13% du marché, mais la vente par téléchargement.

Le "digital", comme vous dite, représente 100% du marché, à un fifrelin près, la publication en analogique (disques vinyl et cassette audio) étant devenue très marginale.


Cela dit, cet article est très intéressant et apporte beaucoup d'informations.
Il manque une information capitale dans cet article : que devient l'argent investit sur les autres artistes, ceux qui ne remplissent jamais leur jauge ? Il va dans la poche des artistes ? Du label ? Il est rendu aux investisseurs ?
Euh... un article intéressant, certes, mais je peine à trouver le lien avec Hadopi. La loi parle de droits d'auteurs et de consommation de la musique (sujet bien adressé par l'alternative du don). Alors qu'ici on se place du côté de la production. Bref, l'idée du label participatif a beau être séduisante, elle ne répond pas au problème soulevé par Hadopi. A moins que je n'aie mal compris?
Non, un CD ne coûte pas 0,50 Euro.
Un CD (le support) coute 1 euro en sortant de l'usine.
Ensuite vous avez des studios et des musiciens à payer pour que la musique soit fixée dessus : 30 à 50 000 Euros au minimum si vous n'exploitez pas les gens (et exploiter les gens, même les musiciens, c'est mal, on est d'accord?).
Ensuite il faut payer les droits d'auteurs à la SACEM.
Pour que ce CD arrive aux oreilles de plus que votre famille, il faut payer encore d'autres gens.
Donc les 15 euros en questions servent à rémunérer le magasin qui vend les CD, la TVA, les artistes, les techniciens, les attachés de presse, les avocats, les comptables... Tous ces gens qui font un métier aussi honorable qu'un autre, non, même si ils bossent dans une major du disque?
Plus bien sûr l'horrible marketing et l'infâme capital.
Comme quand vous achetez vous yaourts, vos pâtes, votre ordinateur, il faut payer les personnes qui produisent le bien et les capitaux correspondants.
Donc soit vous quittez cette société de consommation une fois pour toutes (et c'est de plus en plus tentant), soit vous êtes d'accord pour dire que la musique, ça s'achète parceque les gens qui la font ont besoin de manger comme vous et sont rarement des millionnaires (1 million par mois!) qui se planquent dans des paradis fiscaux.
Message 1/5max du 21/09/09.

En tant que spécialiste de l'économie de major, vous ne faites que dérouler les poncifs de ce mode de production, alors que justement, nous vous parlons d'autres modes possibles de production.

Possibles, car, déjà appliqués.

Modes alternatifs de production qui ne nécessitent aucunement la lourde structure que vous tentez de justifier, alors qu'elle n'a d'autre justification que d'être celle en place depuis des lustres. Or, elle n'a rien d'une fatalité. Par exemple, le cd n'a rien d'une obligation, ni par conséquent le distributeur, ni le transporteur, sans parler de votre comptable, de votre attaché de presse ou des avocats, nous sommes à l'ère d'internet, la plupart de ces adjuvants à l'artiste ne sont plus nécessaires, sauf à vouloir nous refourguer de la merde, hélas, le marketing sera toujours le marketing.

Qu'il faille payer les artistes, oui, mais cela ne dit rien de la manière de se procurer légalement l'argent pour le faire.

L'essentiel des artistes dont j'achète les disques n'en vivaient pas, hier comme aujourd'hui, et pour cause, ils n'appartiennent pas au mainstream, ils vendent au niveau mondial moins de 50 000 cd. Alors pour vivre, ils tournent sans cesse, parfois très loin de chez eux, Tucson (US)-Reims (Fr), pour jouer devant moins de 200 personnes dans une MJC (le modeste caché de l'artiste étant lui garanti indirectement par l'investissement municipal dans la culture), longtemps, épuisant, usant, mais au moins, eux sont des artistes, ils vivent de leur art et par leur art, ce ne sont pas de simples ayants-droits.

yG
Yannick G : "L'essentiel des artistes dont j'achète les disques n'en vivaient pas, hier comme aujourd'hui, [...]"

Exactement.
Au Royaume- Unis par exemple, une etude faite l'annee derniere indiquait que moins de 5 % des musiciens actifs ( donnant des concerts et/ou enregistrant des albums ) etaient capable de vivre seulement grace a la musique.

Or, depuis quelques annees, de plus en plus en plus de musiciens ont la possibilite de laisser tomber les petits boulots et de consacrer plus de temps a leur art.

Etonnament (?) tous ces artistes mentionnent internet comme etant l'element essentiel leur permettant de creer plus ilbrement
C'est absurde de considérer qu'un CD vaut 50 centimes. C'est considérer que seul le bout de plastique est important. Que l'usine de fabrication paye ses employés, son loyer, ses charges et fasse son bénéfice c'est normal, mais que l'artiste, les auteurs/compositeurs, les musiciens, les techniciens, les graphistes, les maisons de disque etc... soient rémunérés c'est un scandale ?
heu ....

Quel est le rapport avec ce que j'ai dit au sujet des musiciens qui ont aujourd'hui ,grace a internet, finalement la possibilite de gagner de l'argent avec le travail qu'ils font ? ?!?

Edit : et quand donc ai-je dis que je considerais qu'un CD vaut 50 centimes ?!?
Aucun, effectivement. Je ne sais pas pourquoi mon message à atteri là ! Je répondais à Patrice Guyot.
Avec plaisir, passons nous des grosses structures.
Sauf qu'il faut un comptable pour faire la comptabilité d'une petite structure aussi.
Pour faire parler de votre produit culturel, il faut un medium. Pour parler à ce medium, il faut un attaché de presse.
Pour que l'artiste ne se fasse pas voler, il a besoin d'un avocat.
Et si on enlève avocat/attaché de presse/comptable, comment on paye les ingénieurs du sons et les techniciens?

Les artistes dont vous parlez sont subventionnés, vous faites bien de le noter. Seulement, dans ce pays, l'état ne subventionne pas tous les genres musicaux. Vous avez la chance de vous intéresser et d'écouter des artistes qui rentrent dans les critères des décideurs publics locaux. Sinon, impossible de rentabiliser votre Reims-Tucson sur un public de 200 personnes (à moins de faire payer 100 Euros le billet).

Je ne comprend pas qu'on accepte que la nourriture, par exemple, reste dans le marché avec des gens qui se font payer pour leur travail, mais pas la musique. Vraiment, ce n'est pas une bravade : je ne comprends pas.
Message 4/5max du 21/09/09

"Pour faire parler de votre produit culturel, il faut un medium. Pour parler à ce medium, il faut un attaché de presse.Pour que l'artiste ne se fasse pas voler, il a besoin d'un avocat.Et si on enlève avocat/attaché de presse/comptable, comment on paye les ingénieurs du sons et les techniciens?"

Ce ne sont pas les artistes qui sont subventionnés, c'est la salle de concert, nuance.

Sinon, pour se faire connaitre, ils n'ont pas besoin d'attaché de presse, quoi qu'ils peuvent en avoir pour certains j'imagine, mais un réseau de critiques sur la toile valent tous les attachés de presse, l'info est là, il suffit de se baisser pour l'obtenir.

Pour les techniciens, ben, à les voir installer et désinstaller eux-mêmes leur matos dans les concerts, pas difficile d'imaginer que c'est eux (par exemple, Bike For three!, le dernier opus de Buck 65 avec l'artiste belge Joëlle Phuong Minh Lê, ils ne se sont pas rencontrés pour le faire, et pourtant, c'est l'un des albums les mieux critiqués de l'année, ce que je confirme de mon côté comme étant amplement mérité)

Bref, la musique peut-être un truc lourd, industriel à produire ou non, c'est un choix artistique à la base. C'est sûr que si on a des goûts de luxe, orchestre symphonique, remplir un stade (quelle connerie que les concerts en stade) et autres, il faut avoir un bon portefeuille pour assumer l'addition, mais la plupart du temps, avec une gratte, un pc portable, beaucoup arrivent à faire le show avec un peu de débrouille et beaucoup d'enthousiasme, soit le minimum syndical à attendre d'un artiste.

yG

Message 4/5max du

mais la plupart du temps, avec une gratte, un pc portable, beaucoup arrivent à faire le show avec un peu de débrouille et beaucoup d'enthousiasme, soit le minimum syndical à attendre d'un artiste.



Modifié 1 fois. Dernière modification le 18:34 le 21/09/2009 par yannick G.


Bien sûr, certains y arrivent. Et les autres, est ce qu'ils méritent de disparaître pour autant?
Message 5/5max du 21/09/09.

"Bien sûr, certains y arrivent. Et les autres, est ce qu'ils méritent de disparaître pour autant?"

Non, pas nécessairement, quoi que je m'en foutrai radicalement, mais qu'ils se démerdent alors et surtout qu'ils ne considèrent pas que leur mode de fonctionnement est la norme ou pire encore, doivent l'être.

Le problème ici, c'est que vous traitez les majors comme une donnée incontournable, ce qu'ils ne sont aucunement. Ce n'est qu'une donnée factuelle, et puisque comme vous l'admettez, ils fonctionnent grosso modo comme toute entreprise capitaliste, un autre type de structure moins gourmande, plus réduite, plus légère, soit donc plus rentable pour l'artiste, le seul élément nécessaire et suffisant pour faire art (et pas industrie) est donc possible et doit être recherché et privilégié.

Peu m'importe ce qu'ont permit jadis les majors, l'impression est notable qu'au travers de la défense des artistes via leur soutient à hadopi, c'est avant tout leur peau qu'elles cherchent à sauver, et leur peau, je n'en ai strictement rien à foutre.

yG

Dernièrement Morrissey, ex-leader des Smiths, a demandé à ses fans de ne pas acheter la réédition de son catalogue, puisqu'il ne toucherait rien dessus. Pas la peine qu'il me le répète deux fois.
JérémieC : "Sauf qu'il faut un comptable pour faire la comptabilité d'une petite structure aussi.
Pour faire parler de votre produit culturel, il faut un medium. Pour parler à ce medium, il faut un attaché de presse.
Pour que l'artiste ne se fasse pas voler, il a besoin d'un avocat.
Et si on enlève avocat/attaché de presse/comptable, comment on paye les ingénieurs du sons et les techniciens?"


Alors ....
ce qu'il faut quand meme savoir, c'est que les majors ont leur propres avocats, leurs propres PR, leurs propres comptables, et surtout leurs propres studios d'enregistrement.

Tous ces gens sont salaries par la Major a des salaires normaux. Par contre, le cout de tous ces services est factures bien au dela de ce que l'on peut trouver en dehors : Le prix horaire dans un studio independant peut etre jusqu'a 100 fois moins cher que celui des studios qui appartiennent deja aux majors, alors que les techniciens eux n'ont pas vraiment la meme difference au niveau du salaire, et qu'au niveau des competences et de l'experience, il n;y a pas forcement beaucoup de difference. Meme chose pour les PRs ou les comptables.

Oui, il y a des couts pour des artistes, lorsqu'ils veulent se lancer, mais s'ils sont independants, il y a de plus en plus de possibilites de le faire, parce que l'investissement dont ils ont besoin est extremement inferieur aux couts que les majors pratiquent.
Je ne me lancerait pas dans un grand débat sur l'exactitude de votre post, parcequ'à l'origine, je parlais d'un système global où il y a des gens comme vous et moi, qui exercent une profession. Sous prétexte qu'ils sont employés par des majors, on suppose que ces professions sont inutiles parcque "lémajorneservarien".
Tout ce que je dis, c'est qu'il faut de PR, des comptables et des techniciens qui travaillent dans des studios.
Comment est-ce qu'on les paye?
JeremieC "Je ne me lancerait pas dans un grand débat sur l'exactitude de votre post, parcequ'à l'origine, je parlais d'un système global[..] "

Mais, ma reponse concerne tout a fait le systeme global dont [s]vous parliez[/s] tu parlais.

Et [s]vous[/s] tu es totalement de mauvaise foi : Ai-je dis un seul instant que les salaries de Majors ne servent a rien ? > La tres grande partie des salaries des majors, sont tout autant exploites que les artistes, puisque les PR, par exemple, ou les comptables etc. Sont payes au salaire minimum, mais que la Major fait passer les couts des services "offerts" par ces salaries particuliers dans leur comptabilite de maniere beaucoup plus elevee que si ces services etaient offerts par des independants, ou compagnies exterieures.
C'est le système capitaliste qui est en cause, Une société fait des profits sur tous les salaires qu'elle paye.
Est ce que c'est justifié, je ne pense pas, mais c'est généralisé.
Et un label indépendant fait les mêmes profits sur les mêmes salaires et un patron de société de promo indépendante aussi.

Je ne comprends pas trop le concept de la major qui fait passer les frais dans sa comptabilité de manière plus élevé...

L'histoire des majors qui ne servent à rien ne t'était pas personnellement destiné, je l'ai bcp entendu, y compris ici.
"Je ne comprends pas trop le concept de la major qui fait passer les frais dans sa comptabilité de manière plus élevé... "

ok : par exemple, a Londres, ou je suis, on peut trouver des studios d'enregistrements professionels que l'on peut louer a partir de £ 20.00 par heure, ingenieurs du son compris.

Les majors ayant leurs propores studios, les artistes, la plupart du temps sont obliges d'utiliser ces studios. Or ils peuvent aller jusqu'a plusieurs centaines de pounds/heure : la seule difference technologique ou l'experiences des techniciens n'expliquent pas une telle difference.

Les techniciens, eux sont payes a peu pres la meme chose dans les deux sortes de studios.

La seule difference, est que pour les majors, ce prix de location du studio est retenu sur les avances faites aux artistes.
Comme le studio appartient a la Major, ou donc va l'argent de location du studio ?!?
En Angleterre, je ne savais pas que cela se passait comme ça (des majors qui surévaluent leur studios pour les recouper plus cher aux artistes, j'ai donc bien fait de ne pas me lancer là-dedans).

En France, je sais que ça ne se passe pas comme ça. Encore une fois, il y a de grosses différences entre le système anglo-saxon et le système français.

Imposer un studio à un artiste? Quels genre d'artiste ce doit être...
ah, ben ca doit etre ca l'Exception culturelle française ;-)
En Angleterre, je ne savais pas que cela se passait comme ça (des majors qui surévaluent leur studios pour les recouper plus cher aux artistes, j'ai donc bien fait de ne pas me lancer là-dedans).

En France, je sais que ça ne se passe pas comme ça. Encore une fois, il y a de grosses différences entre le système anglo-saxon et le système français.

Ah bon, par exemple, EMI Music France n'a pas de studios en France ?
Donc tous les ingénieurs du son qui y travaillent n'existent pas non plus ? Pas plus que les artistes qui y enregistrent ?

Imposer un studio à un artiste? Quels genre d'artiste ce doit être...

Quelle genre de maison de disques ça doit être...
EMI France a (avait?) un studio. Mais ma phrase parlait du fait de surévaluer le studio pour mieux recouper les frais d'enregistrements. Or, en France, les frais d'enregistrement, encore une fois, ne sont pas recoupable.
heu EMI Records Limited puisque c'est votre exemple a un studio a Londres, qui s'appelle ... Abbey Road Studio et qui s'appelait EMI studio jusque dans les annees 60.

Lorsqu'un artiste francais vient enregistrer dans ce studio, et il y en a quelques uns, ca reste dans le groupe EMI, non ?

Et je serais extremement surpris qu'EMI France n'ait aucune part dans un studio d'enregistrement en France.
Quand EMI France paye un studio, il ne le recoupe pas à l'artiste, c'est tout ce que je dis, en fait.
Après, qu'ils aient des studios pour garder l'argent dans le groupe, c'est autre chose.
Je crois qu'EMI Publishing France a revendu le sien il y a quelques années.

Je viens de me rendre compte que peut être que votre message ne répondait pas vraiment au mien après tout.
EMI a 6 studios dans le monde.

Dont un à Paris, mais il faut rester extrêmement discret, sur la toile vous ne trouverez que très peu d'infos. Mais les groupes y enregistrent bien.
Edit : EMI Music France
Je reviendrai sur l'histoire de recouper (quel terme...), le temps de mettre tout ça bien à plat.

Imposer la gestion de son site à un artiste ? Quel genre d'artiste ce doit être...
Un artiste qui n'a pas internet... ou qui s'en fout... ou qui s'entend bien avec sa maison de disque et lui fait confiance (Nooooooon!).
Le contrat de production d'Universal Music prévoit que les artistes cèdent à leur maison de disques le droit exclusif de gérer leur site Internet, et même l'ensemble des informations relatives à leur communauté en ligne. Il prévoirait également que les artistes ne touchent généralement que 8 % des revenus publicitaires générés par leur activité en ligne.
Universal n'est pas la seule a avoir ce genre de deal ( et d'autres vont meme encore plus loin concernant, non seulement les revenus publicitaire, mais ce qui concerne les boutiques en ligne des groupes )
Avocat du diable : Une entreprise investit pour développer une marque (le nom de l'artiste). Elle veut contrôler tous les aspects de son retour sur investissement, donc bien entendu le site internet.
La planete se rechauffe, mais le diable lui a de plus en plus froid depuis quelques annees.

Tu as raison : C'est l'optique et la philosophie des majors.

Mais c'est juste une raison de plus qui fait hesiter les artistes a signer ou rester chez une major
Enfin, le retour du vocabulaire approprié...

Artiste = yaourt.
les yaourts ? Ceux qui font la revolution en Chine ?
Ach, gours, Forrest, oui, gours !
Totalement. Mais à partir du moment où vous acceptez que la culture soit vendue par une entreprise commerciale, en plus cotée en bourse, je ne vois pas à quoi vous pouvez vous attendre.
D'ailleurs, que ce soit consciemment ou non, la plupart des artistes à succès, même ceux que vous adorez, on une logique proche de celle-ci à un moment ou un autre.
Totalement. Mais à partir du moment où vous acceptez que la culture soit vendue par une entreprise commerciale, en plus cotée en bourse, je ne vois pas à quoi vous pouvez vous attendre.

Ben à une saloperie de loi scélérate et liberticide conçue uniquement pour sauver lesdites entreprises ?
Et qui ne sauvera personne, mais qui réunira toujours toute l'industrie derrière elle pour la simple raison que pour l'instant, c'est la seule alternative proposée au "crevez tous, bohémiens inutiles".

On oublie quand même quelque chose de très très important :




[large]Les fournisseurs d'accès à Internet ont vampirisée l'industrie du disque pour leur développement national.[/large]




J'aimerais mettre cette phrase en gros en haut de tout article qui parle du sujet, partout, parceque c'est quand même le remise en contexte de base que tout le monde oublie.

Aujourd'hui on licencie des gens chez Sony, Warner et EMI pour créer des emplois chez Free et chez Orange.
heu, mais c'est l'histoire des poules et des cochons la ....

Quel est le rapport ?!?

La societe change, les besoins changent, les technologies changent, donc les secteurs d'emplois changent ?

De dire que le secteur des nouvelles technologies "vole" les emplois des maisons de disques, c'est comme de dire que les etrangers qui travaillent dans un pays "volent" les emplois des nationaux : ca n'a aucun sens.
Est ce que vous vous souvenez de ces premières pub wanadoo pour l'ADSL : "Téléchargez toute la musique que vous aimez"?

Je ne pense pas que la couverture haut débit française serait ce qu'elle est aujourd'hui sans le calcul "30 Euros par mois pour télécharger tous les albums que je veux, c'est super pas cher!".
Maintenant, qu'est ce que quelques centaines d'emplois au regard d'un intérêt national?

Et croyez moi, les artistes sans contrat sont beaucoup plus nombreux aujourd'hui, et pas par choix.
Parcequ'à la fin de l'histoire, c'est l'assistante compta qui se fait virer et jamais le patron surpayé ou l'artiste millionnaire.
Maintenant, qu'est ce que quelques centaines d'emplois au regard d'un intérêt national?

Ah non, svp, pas ça... Un peu de tenue, quand même.
Parlez-nous plutôt des centaines d'artistes foutus dehors par les majors, sans un radis, sans le droit d'utiliser leurs chansons, ni de republier leurs anciens albums, etc.
Vous ne répondez pas sur le fond. Il y a de l'argent qui est passé d'une industrie à une autre.
Après, les victimes sont autant les petits employés que les petits artistes.
Plus tout le reste de la filière qui ne trouve plus de boulot (vous n'avez pas un neveu ou une vague connaissance qui essaye désespérément de gagner sa vie en tant qu'ingénieur du son?).
Vous ne répondez pas sur le fond.

Ah pourtant, j'essaye, hein...
Peut-être est-ce à force de vous lire.

Plus tout le reste de la filière qui ne trouve plus de boulot

Comme vous y allez...
Il n'y a plus de concerts ?
Plus personne n'enregistre ?
Il n'y a plus de production de disques, de musiques de film, de jeux vidéo, d'émissions de radio, de télé ?

Dans quel monde vivez-vous ?

(vous n'avez pas un neveu ou une vague connaissance qui essaye désespérément de gagner sa vie en tant qu'ingénieur du son?).

Pfouu, vague...

Bon, la filière musique et son ne se porte pas du mieux possible, mais les causes ne sont absolument pas celles que vous mettez en avant. Il n'y a jamais eu autant de musiciens en herbe, d'artistes en devenir (ou pas), bref de gens qui peuvent produire chez eux, certainement pas avec la qualité des grands studios pro (quoique), mais cela est dû à la démocratisation de l'outil, pas du piratage, il ne faut pas délirer, non plus.
Les grands studios ont compris le principe, se reconvertissant en studios dédiés au surround, au son à l'image. Certains ferment, certes. Mais pour cause de folie des grandeurs, où les millions étaient brassés sur le dos des artistes (là, l'argent passait réellement d'une industrie à une autre, mais ça vous gêne moins, on dirait), dans une espèce d'exubérance qui ne peut plus avoir cours. Un bien, un mal, je n'en sais rien.
Internet est devenu le vaste juke-box dans lequel la bouse côtoie le génie, et il est long de trouver l'artiste qui vous accroche, qui vous enchante.
Avant, dans les maisons de disques, il y avait des talent scouts et des DA qui s'en chargeaient pour vous, et qui défendaient des artistes. Maintenant...
Faudrait qu'on se donne rendez-vous tout en bas, parce que sinon, on va finir par devenir illisible...
Voilà l'expression typique d'un renifleur de ses propres pets qui dit qu'il y a des artistes de talent, mais que seule l'élite est capable de les dénicher.

Il n'y a pas de mauvais artistes, il n'y a que de mauvais publics. Comme il n'y a pas de questions bêtes, mais juste des abrutis pour les poser.

La soupe n'existe pas. Le succès commercial fallacieux, par contre, lui, oui.
tu t'adresses à moi, djinneo ?
you're talkin' tou mi ?
Salut sleepless, essaie en Japonais. :-))
Bonne idee ca Bysonfutee !

Et en musique, c'est encore beaucoup mieux sur ce forum :
>< Petit solo de guitare improvise par Otomo Yoshihide ><
Salut Byson, salut L-P R

Allez, un autre moment de beauté
Ben comme c'est le week end, on continue

Toujours au Japon, mais on remonter dans les annees 70 :
>< Les Rallizes Denudes ><
Japon toujours, maintenant, avec de l'ancien.

Faut voir le traitement qu'ils font subir aux standards...
leur nom de groupe, c'est fazjaz.jp
wow merci sleepless : je ne connaissais pas cette formation.

mais Kenji Hino !!

Tiens un petit solo de basse de sa part en live avec Hiram Bullock & Kankawa :

>< ici ><
Ben des fois que je me sois trompé sur les intentions du premier posteur, je propose un truc accessible au commun des mortels. Parce-que j'ai vu du fuckin' beau et je ne peux pas croire que ce ne soit que de la moquerie.
part 1
part 2

En sachant que les larsens d'aujourd'hui sont les harmoniques d'hier qui n'ont jamais été.
?
NIck Cave ?!? Qui c'est ca Nick Cave ?

encoroe une tarlouze sans doute

Puis que tu n'aimes pas Otomo Yoshihide tu ne dois pas aimer ca alors :

>< Ecoute bien la guitare ><

Et pendant quelques decenies, le guitariste de Cave a ete Blixa Bargeld, et dans la video que tu as mis en ligne, c'est lui qui joue.

Voila ce qu'il faisait ( et continue de faire ) en paralelle avec les Bad Seeds, le groupe de Cave :

>< Ici Einsturzende Neubauten ><


Et pour la petite histoire, Yoshihide a ete invite a participer a l'ecriture du nouvel album de David Sylvian

pas encore de videos du nouvel album sorit la semaine derniere,mais tiens :

>< David Sylvian ici en LIve avec Robert Fripp ><

Que des tarlouzes !



edit : ( c'est quoi une tarlouze en fait ? )
Qui c'est ca Nick Cave, Otomo Yoshihide, Blixa Bargeld ?encore une tarlouze sans doute. ( c'est quoi une tarlouze en fait ? )
putain, j'en sais rien, mais je crois que j'en tiens une là, avec le nouvel album de David Sylvian.
encoroe une tarlouze sans doute
rhô trop:/ je suis tro déçu de comment il danse comme une tapete. Je ne connaissais que le son et pas les vidéo, et p****, ça fait trop peur:/
Et dire que je bouffai ca avec mon bol d'avoine quand j'étais gamin :/
Mais bon, j'avais pas le clip il faut dire quand même.

Et pendant quelques decenies, le guitariste de Cave a ete Blixa Bargeld, et dans la video que tu as mis en ligne, c'est lui qui joue.
Ouais je sais, pas la peine d'en rajouté. Avec la vidéo que tu à mi j'ai reconnu le type avec le grand chapeau.

Bon ben toute mes excuse. J'étais un peu bourré. Pis dans l'élan, je savai pas tro ce que je disais. Enfin écrivais. =)

Que des tarlouzes !
ouais et moi le premier :/
La prochaine fois j'essairai de sucer Satan 7 fois dans ma bouche avant de parler, huhuhu.
dsl, le recouvrement dépasse les 3 minutes, j'aurais du mieux chercher les 2 parties d'un même posteur
?

je ne comprends pas ce que tu veux dire
t'es à ce point formaté par ton banquier pour ne pas comprendre le mot "recouvrement" ?

Bonne idee ca Bysonfutee !

Et en musique, c'est encore beaucoup mieux sur ce forum :

>< Petit solo de guitare improvise par Otomo Yoshihide ><
Ah ah ah.
Quelle tarlouze ce jaune, il sait même pas jouer Stairway to Heaven à la guitare.

C'est comme cette tarlouze d'espinguoin de peintre carré, qui prend des gommettes pour dessiner des femmes soit disant en période bleue. Alors que tout le monde sait que leur période, aux femmes, c'est la période rouge!!

Ah, quelles tarlouzes!!

tu t'adresses à moi, djinneo ?

sur ce message non, du moins j'en ai pas l'impression.

cela dit, j'n'arrive pas à retrouver le message source. :/

j'aurais du faire "citer" comme d'hab'. Ben c'est pas grave.

sinon, toujours content de constater que chez les boeufs, les absents n'ont jamais raison.
(vous n'avez pas un neveu ou une vague connaissance qui essaye désespérément de gagner sa vie en tant qu'ingénieur du son?).

tu veux parler de cette tapette qui ose porter le même prénom que moi, revendique comme en paon en pâte son oreille absolue, mais n'accorde pas mieux ses cordes que le commun des violonistes, et par dessus le marché nous pond une maladie imaginaire quand il va à la rencontre de sa famille?
Je suis estomaqué: comment ça se fait que tu le connaisses aussi?
artistes foutus dehors par les majors, sans un radis
Ces va-nu-pieds me font doucement rigoler. Leur vacuité n'a d'égal que leur prétention snobinarde lincenciée par l'alibi de l'exception culturelle française.

Il ne servent à rien, et surtout ne servent personne. Je vais m'arrêter là, sinon je risque de dire qu'ils ne voient pas la différence entre se gratter les couilles en loussdé, et se gratter la gratte entre potes.
Ces va-nu-pieds me font doucement rigoler

Higelin, Nougaro, Lokua Kanza, Iggy Pop & The Stooges, quelques exemples comme ça...
N'oublie pas Cesare Evora ...

Citation:Ces va-nu-pieds me font doucement rigoler


Higelin, Nougaro, Lokua Kanza, Iggy Pop & The Stooges, quelques exemples comme ça...

Nougaro est mort, donc respect.
Higelin m'interesse pas des masses.
Lokua Kanza je ne connais pas.

Par contre j'ai l'impression que l'Iguane n'a pas du à avoir pleurniché très longtemps pour trouver une autre maison disque si jamais il s'était foutu mis dehors, pour sortir King of Klezmer.

Que j'adore, soit dit en passant.
Parcequ'à la fin de l'histoire, c'est l'assistante compta qui se fait virer et jamais le patron surpayé ou l'artiste millionnaire.

C'est bien ce que je dis : N'oublions pas que la liste des artistes millionaires est tres tres courte : ce sont ceux qui ont signe en faveur d'Hadopi.

Pour un artiste millionaire, il y en a certainement des centaines qui sont au RMI
Hop, hop, hop...

Les maisons de disques ont refusé de miser sur l'outil internet et l'ont pris dans les dents, ne renversez pas tout.
Pareil pour la presse.

Excusez-moi, mais les licenciements en masse ont commencé bien avant aujourd'hui, et ce ne sont pas les commerciaux qui ont dégagé, mais d'abord les artistes pas assez "rentables" !
Puis les services artistiques.
Puis les commerciaux les moins "efficaces".
Mais après tout, hein, pour vendre du savon ou du yaourt...

c'est la seule alternative proposée au "crevez tous, bohémiens inutiles".


Tellement inutiles que le public n'a qu'une envie, c'est d'écouter leurs œuvres ? Faudrait être un peu cohérent...
À moins que vous n'ayez l'outrecuidance d'appliquer le terme de "bohémien" à un PR, ou un commercial ?
..
J'aurais du modérer : une partie de la filière ne trouve pas de boulot.
Beaucoup moins d'argent qui rentre, donc beaucoup moins de gens qui peuvent vivre de leur métier. Pas vraiment de solution en vue.

Je trouve que c'est un problème, bien qu'il y en ait de bien plus grave.
Je trouve que c'est un problème, bien qu'il y en ait de bien plus grave.

C'est vrai: il y a plus grave. Non, ce n'est pas un problème.
les snobs de la bohème sont effectivement inutiles, sauf pour les majors...
ahah

Mais depuis quand attends-je que la culture soit vendue par une entreprise commerciale ? Je n'attends rien du tout, seulement de pouvoir avoir acces a cette culture, quels que soient les moyens utilises pour qu'elle parvienne au public.

Bien entendu qu'il faut une part de "commerce" et de renumeration pour tous les acteurs lies a cette creation culturelle, mais les structures qui s'etaient installees aux depends des artistes et par la meme aux depends du public, dans le seul but d'enrichir un petit nombre d'"executifs" ne sont plus viables.

La culture a enormement change dans les annees 80 ( au siecle precedent, donc ) lorsque les structures de production culturelless( musique, TV, cinema, litterature, arts ) sont passees aux mains de gamins sans experience sortis tout droit d'ecoles de commerce alors que jusque la elles etaient creees et dirigees par des personnes vraiment passionnees par la creation artistique.

Comme le dit Sleepless, l'artiste est devenu yaourt ... A partir de la, le public, de son cote a eu une indigestion massive.

La seule logique que les artistes que j'adore ont, en genral, est d'avoir la possiblite de pouvoir faire ce qu'ils savent faire le mieux, c'est a dire creer, et tenter de le faire dans de bonnes condition. Beaucoup des artistes que j'admire, ont effectivement fait partie de ce systeme, mais pour la tres grande partie a une epoque ou les choses ne s'etaient pas encore completement deteriorees, et la plupart de ceux qui ont eu assez d'argent de cote pour le faire sont touts devenus independant et se sont separes de leurs majors.

Lorsque Radiohead, puis les Rolling Stones ( apres 30 ans ), puis Paul Mc Cartney ( apres 45 ans ) quittent tous EMI et que cet ete les Pink Floyd font un proces a Terra Firma ( Terra Firma est la companie qui a rachete EMI en 2007 ) a cause de royalties non payees ( et Pink Floyd est reste avec EMI depuis le milieu des annees 60 ), il y a quand meme bien un malaise quelque part....
Cela prouve qu'une fois la notoriété établie, un artiste n'a pas besoin de maison de disque.

Mais pour les nouveaux artistes inconnus et sans argent, on fait comment?
Oui exactement : Comment fait-on ?

L'essentiel est de se poser la question,

ensuite,

On lit les dossiers de Sophie Gindensperger sur les differentes alternatives qui existent, on prend exemple sur ceux qui ont le courage de creer de nouveaux schemas, on discute sur des forums etc., mais surtout, on agit, au risque de se planter, et on essaye tant que possiible de montrer l'exemple en supportant et aidant ces initiatives dans la mesure dont nous pouvons chacun le faire : certains peuvent le faire financierement, d'autre grace a leurs competence et experience
Ben, on n'a qu'à faire comme elle :

http://www.susanboylemusic.com/gb/news/item/susan_boyle_performing_wild_horses_on_americas_got_talent_-_hi_res/

oskour !
(le métier rentre, elle est déjà en playback...)

Ben, on n'a qu'à faire comme elle :
[www.susanboylemusic.com]

Le seul truc que je vois, c'est qu'aucune tarlouze de la télé française n'a les couilles de mettre le drapeau français dans son générique.
A moins que ce soit ces tarlouzes d'américains qui se réfugient sous une bannière étoilée fédératrice, promesse d'invulnérabilité et de bonheur à la petite semelle (en solde)
Ok.

Seul problème : tout le monde a des compétences, de l'expérience. Personne n'a d'argent à mettre dans la musique. Parceque ça rapporte rien.
Ah, si, les majors en ont encore un peu. Voilà pourquoi le système n'est pas près de changer.
Parcequ'il est totalement lié au système médiatique décrit sur ce site quotidiennement avec brio.
mais puisqu'on vous explique et qu'on vous montre par l'exemple que oui ca rapporte finalement.

Mais ca ne rapporte qu'aux artistes, aux techniciens aux PR qui font leur boulot.

Et ca leur rapporte assez pour vivre et creer librement

Si vous voulez parler de pantouflards incompetents qui cherchent a devenir tres riches sans savoir rien faire d'autre que de piquer cet argent a ceux qui en sont a l'origine, effectivement, ces personnes la ont un peu de soucis a se faire pour leur avenir

mais puisqu'on vous explique et qu'on vous montre par l'exemple que oui ca rapporte finalement.




Pas compris où et comment.
Citation: mais puisqu'on vous explique et qu'on vous montre par l'exemple que oui ca rapporte finalement.




Pas compris où et comment.

Bé on n'est pas couché :)
si, moi je suis couche ...

Bonne nuit a tout le monde
Bonne nuit aussi alors.
Mouais... Bof...
Sinon on prend sa bite et son couteau, voire son instrument et un peu de talent, et on se dirige vers le bistrot du quartier.

mission: jouer
Mais pour les nouveaux artistes inconnus et sans argent, on fait comment?

ils font 3615 code pole-emploi. Se sortir les doigt du cul ça leur fera peut-être quelque-chose d'intéressant à chanter.
Bien entendu qu'il faut une part de "commerce" et de renumeration pour tous les acteurs lies a cette creation culturelle

aucunement, et même pire: ça la détruit.
Donc les 15 euros en questions servent à rémunérer le magasin qui vend les CD, la TVA, les artistes, les techniciens, les attachés de presse, les avocats, les comptables... Tous ces gens qui font un métier aussi honorable qu'un autre, non, même si ils bossent dans une major du disque?

15 euros sur lesquels l'artiste ne touchera au mieux que un euro s'il a signé un (très) bon contrat. Quand il n'aura pas à rembourser les avances qui lui ont été faites, avances rappelons-le qui servent à payer la fabricaztion du disque.
Je refais une petite mise au point rapide, puisque déjà présente dans divers forum : une maison de disques avance de l'argent à un artiste pour produire son disque. Une fois le disque en vente, la maison de disques se rembourse, puis prend une énorme part des bénéfices, puis prend 50% des revenus dus aux droits d'édition.
La maison de disques ne fait qu'avancer l'argent (principe de création de monnaie employé par les banques...), et ne laisse au mieux qu'entre 1 et 8 % du produit des ventes HT (une fois tous les frais engagés remboursés, comprenez bien que c'est l'artiste qui paye son CD et qu'en plus on ne lui laisse que des miettes en le privant de l'usage libre de ses œuvres), et 50 % des droits perçus...

Qui vit sur le dos de qui ?

Comparer un yaourt à un artiste vous discrédite déjà d'entrée de jeu, remarquez...
Je connais des dizaines d'artistes signés en major qui n'ont jamais recoupé leurs avances, mais je n'ai jamais entendu parler d'un artiste à qui on demande de rembourser cette avance !
Vous avez un exemple ?

Le systeme de fonctionnement des maisons de disques est très particulier, déroutant au regard du droit du travail en général, injuste à bien des égards. Mais quand on ne connait pas leur fonctionnement de l'intérieur mieux vaut ne pas trop s'avancer.
La maison de disques avance l'argent à l'artiste qui réalise son disque, puis commence à verser de l'argent à l'artiste sur les ventes à partir du moment où les revenus perçus dépassent la somme avancée.
C'est mieux formulé comme ça ?

http://www.numerama.com/magazine/5547-La-poule-vend-100000-disques-chez-Sony-et-se-retrouve-au-RMI.html
Ouh, j'avais pas vu.
Ca va mieux formulé comme ça parceque le message précédent, c'était un peu n'importe quoi.
On va formuler encore mieux comme ça on dira que c'était juste un message mal inspiré :
- La maison de disque paye, toute seule et sans l'imputer à l'artiste, tous les coûts.
- Elle donne un pourcentage du prix de vente à l'artiste.
- Avant de commencer à vendre des disques, elle lui "avance" de l'argent.
- Quand elle vend des disque, elle récupère son "avance" sur le pourcentage de l'artiste.
- Si elle ne vend pas assez de disque, elle ne demande pas à l'artiste de rembourser et il garde son avance.

Quand aux droits d'éditions (ce que vous appellez "50% des droits perçus), c'est totalement autre chose et j'ai la flemme de faire prof de droit, là...
"recoupable mais pas remboursable" comme dirait Georgina Dufoix...
Ca va mieux formulé comme ça parceque le message précédent, c'était un peu n'importe quoi.

Ben allons donc...
Vous pouvez jouer sur les mots, je n'ai jamais dit que les artistes doivent rembourser stricto sensu les avances (notamment si le montant desdites avances n'est pas atteint).
MAIS : quand on vous donne une somme comme avance, en vous disant "on commencera à te payer suivant le pourcentage défini entre nous, une fois que les sommes perçues par nous des ventes de ton œuvre auront couvert cette avance", ça ne s'appelle pas du remboursement ?

La maison de disque paye, toute seule et sans l'imputer à l'artiste, tous les coûts.

Faux.

j'ai la flemme de faire prof de droit, là...

Quel dommage, nous pauvres ignorants voudrions bien savoir pourtant.
Si la maison de disques édite sa musique, ce qui est le cas dans la majeure partie des contrats, l'artiste perd automatiquement 50 % des revenus perçus pour ses fameux droits.
Si l'artiste reste propriétaire de ses droits d'édition, il touche 100 %.
Bon courage à lui s'il veut les garder lorsqu'il cherche à être signé.
C'est de moins en moins faux, mais faux quand même. Un deal éditorial est toujours différent d'un deal production.
Et normalement, les éditions sont cédées contre quelque chose, pas "perdues".
Et normalement, les éditions sont cédées contre quelque chose

La signature du contrat ou la commande de l'œuvre originale dans le cas d'une musique à l'image par exemple.
Non, je veux dire contre de l'argent, des avances éditoriales, pas juste gratuitement.
Et j'aimerais bien un scan du contrat major où vous avez vu que les frais d'enregistrement ou "la fabrication du disque" sont recoupés, parceque "faux", ce n'est pas exactement un argument.
Non, je veux dire contre de l'argent, des avances éditoriales, pas juste gratuitement.


C'est-à-dire que vous vendez vos droits éditoriaux pour une somme donnée ?
Que vous cédez 50 % de vos droits à venir (ce qui est énorme et vous lie à jamais, puisque vous perdez le droit de faire ce que vous voulez de vos œuvres, par exemple les rééditer alors que la maison de disques 30 ans après n'est pas intéressée) pour une somme forfaitaire ?
De votre plein gré ?

parce que "faux", ce n'est pas exactement un argument.

C'est vrai :)
Pour faire court, oui.
Pour faire long, vous ne vous engagez à rien d'autre qu'à partager vos recettes sur vos chansons (important, pas leurs enregistrement, juste les chansons) avec l'éditeur de ces chansons.
Un producteur peu rééditer ce qu'il veut quand il veut du moment qu'il fait interpréter par un chanteur et qu'il paye la sacem.
Mais pas l'artiste créateur de l'œuvre...
Ce qu'il paye à la Sacem c'est pour le ou les créateurs de l'œuvre.
Je me suis mal fait comprendre :

Un producteur peu rééditer ce qu'il veut quand il veut

Mais pas l'artiste créateur de l'œuvre...
SL :

Si vous comprenez l'anglais, ce lien va certainement vous eclairer : C'est un manifesto ecrit par Courtney Love .. en 2000 !
elle explique exactement comment les majors fonctionnenet, pour tous les artistes ( qu'ils aient du succes ou non ), et on voit bien comment fonctionne le systeme des avances dans les maisons de disques :

>< Ici sur Indie-Music ><

Dans ce Manifeste, il est a noter que Courtney Love voyait egalement a l'epoque, quleques possibilites offertes par Internet pour les artistes.
Tentative de traduction tres rapide du fonctionnement des vances au sein des majors selon le manifesto de Courtney Love ( je passe sur ses disgressions et plaisanterie pour ne concentrer que sur le systeme ) :

( chiffres en dollars, peuvent etre en n'importe quelle devise )

"
Imaginez un groupe de 4 musiciens qui obtient un contrat exceptionnel avec un taux de 20% en royalties et 1 Million d'avance.
( Aucun groupe n'obtient jamais 20 %, mais pas grave pour la demonstration basee sur la realite )

Sur ce million d'avance :
500 000 est depense pour l'enregistrement de l'album
il reste 500 000 pour le groupe
Ils payent 100 000 a leur manager pour les 20% de comission. Chaque membre du groupe paye 25 000 a leur avocat et leur buisness manager

Il rest 350 000 a se partager pour les 4 musiciens.
apres 170 000 d'impots et taxes il reste 180 000
Cela fait 45 000 par personne : 45 000 par membre du group pour une annee jusqu'a ce que l'album sorte sur le marche.

L'album est un immense succes et 1 million d'albums sont vendus : le groupe sort 2 singles, plus 2 videos
Les deux videos coutent 1 million a etre produites, et 50 % de ce cout est retenu sur les royalties a venir du groupe

Le groupe recoit 200 000 pour organiser une tournee : argent que le groupe devra "rembourser" a la major

La major depense 300 000 pour la promotion sur les medias ( Note l-p r : Aux USA, un artiste ne peux vendre des albums que s'il passe sur les radios, or pour aller vite, afin de faire de la promotion sur ces radios, les majors payent de grosses sommes d'argent a ces radios ( mais utilisent des companies de paille pour faire cette promotion )

Tous ces couts de promotion devront etre payes par le groupe.

Comme le tout premier million d'avance doit egalement etre rembourse par le groupe ( note l-p r le million tout en haut avance avant l'enregistrement de l'album ), le groupe doit a la maison de disques, maintenant ... 2 millions a sa maison de disques

Maintenant, si chacun du million d'albums vendus est vendu a plein tarif, sans discount ou autre reductions, le groupe recoit : deux millions en royalties, puisque leurs 20% de royalties par album revient a $2.

> : 2 millions ganges en royalties, mais 2 millions a rembourser a la maison de disques

La major, elle, gagne ... 11 millions.
Quelles sont les depenses de la maison de disques :

Comme nous l'avons vu :
500 000 pour fabriquer les disques
ils ont avances au groupe 1 million,
les videos ont coute 1 million
promotion : 300 000
et 200 000 pour l'aide a la tournee.

De plus :
La major paye 2.2 millions en marketing

donc les couts entiers de la maison de disques est de 4,4 millions, et le profit pour la maison de disques est de ... 6,6 millions

Bien sur, ils s'amusent : s'entendre a la radio, vendre des disques, avoir des nouveaux fans, passer a la tele est trs bine, mais ils n'ont pas d'argent pour payer leur loyer

Le pire :
Aucun artiste ne possede les droits de son propre travail ! Un peu comme s'ils payaient regulierement leur mortgage, sans jamais avoir une chance d' etre finalement proprietaires.

Le syteme est fait de telle maniere que les artistes ne puissent pas etre payes"
En fait elle a fait un copier-coller de l'article écrit par Wendy Day en 1995 :
http://ifihavent.wordpress.com/2009/08/07/artists-dont-make-money-from-record-deals-in-on-the-go-1995/
La limite de ce type de démonstration c'est que entre le contrat d'artiste, le contrat de licence, le contrat de distribution et le contrat d'édition la répartition des dépenses est totallement différente et même dans ces types de deal chaque contrat est différent. TOUT est négociable, surtout si l'artiste interesse deux ou trois maisons de disque qui ont de sérieuses raisons de croire pouvoir vendre un million de disque.


Juste un exemple de la bizarrerie du systeme : prenez par exemple le même groupe, sauf que le premier single ne marche pas, le groupe se sépare et l'album ne sort pas. Ou le disque sort et vend 452 exemplaires. Personne ne vient réclamer l'argent aux artistes. Et heureusement car l'immense majorité des disques qui sortent en major coutent plus qu'ils ne rapportent.

Autre absurdité : la maison de disque et l'artiste sont liés par contrat. Dans la plupart des cas le groupe n'a pas le droit de faire un disque ailleurs, en revanche la maison de disque n'a pas l'obligation de sortir le disque. Vous n'imaginez pas combien d'artistes et de groupe sont au placard, proposant des disques que leur label ne veut pas sortir.
Euh, ce n'est pas exactement ce qu'on peut appeler un copié-collé, c'est une variation sur le même type de sujet.
Les termes, les montants et autres ne sont pas les mêmes...

TOUT est négociable, surtout si l'artiste interesse deux ou trois maisons de disque qui ont de sérieuses raisons de croire pouvoir vendre un million de disque.

Je corrige : uniquement si l'artiste intéresse, etc.
Essayez de gagner un point de royautés, pour voir, si vous êtes M. ou Mme artistetoutlemonde.

Quelques chiffres tirés de la newsletter d'Apacabar en 2003 :

[...]Pour faciliter les calculs, prenons un exemple : imaginons que le prix de vente en gros HT soit de 85 francs (j'ai volontairement conservé les francs pour une meilleure compréhension).

Part de l'interprète
Entre 7 et 9 % du prix de vente en gros HT : c'est ce que touche l'interprète sur un album (ce % est fixé lors du contrat d'Artiste ou d'Enregistrement). Dans notre exemple, il percevra donc entre 5.95 et 7.65 francs.

Part des auteurs, compositeurs et éditeurs
9 % du prix de vente en gros HT : c'est ce que touche l'ensemble des Auteurs (= Auteur + Compositeur + Éditeur). Cette somme qui correspond au droit de reproduction mécanique (DRM) est à partager en 3. Le partage est fonction du contrat de Cession signé entre les auteurs (auteur & compositeur) et l'éditeur. Plus généralement, l'éditeur a 50%, le compositeur 25% et l'auteur 25%. Dans notre exemple, le compositeur gagnera... seulement (85 X 9%) X 25% = 1,91 Franc ! Notez que la présence d'arrangeur ou d'un adaptateur supplémentaire diminuera cette somme.

Part du producteur
Entre 18 et 22% du prix de vente en gros HT : c'est ce que touche le producteur sur un album. Ce % a été négocié entre le producteur (juridiquement, celui qui est propriétaire des "bandes" car financeur de la production) et l'éditeur phonographique (celui qui prend en charge la fabrication des CD) lors du Contrat de Licence. Sur une licence négociée à 20 points (donc 20 %), le producteur touchera 85 X 20% = 17 francs.

Part du distributeur

Enfin, n'oublions pas le distributeur qui peut toucher jusqu'à 40%. L'éditeur phonographique tirera sa marge brute de la différence entre le prix de vente au distributeur et ses coûts de fabrication (+ droits SDRM à verser à la Sacem).

Vous comprendrez donc pourquoi les Majors qui détiennent "la Prod", "l'Édition" et la "Distrib" accumulent des sommes considérables[...]
Message 2/5max du 21/09/09.

"Autre absurdité : la maison de disque et l'artiste sont liés par contrat. Dans la plupart des cas le groupe n'a pas le droit de faire un disque ailleurs, en revanche la maison de disque n'a pas l'obligation de sortir le disque. Vous n'imaginez pas combien d'artistes et de groupe sont au placard, proposant des disques que leur label ne veut pas sortir."

Euh, si, cela fait l'histoire de la pop & du rock ce genre d'affaire, d'autant plus pathétique que l'album s'avère parfois in fine très bon et que la maison de disque est passé totalement à côté.

L'histoire de l'industrie, comme toutes les histoires, ne retient que les gagnants, ceux que l'industrie du disque a bel et bien promu avec succès, mais elle ne s'attarde pas sur tous les artistes de qualité, trop novateurs peut-être pour les oreilles du label, qui n'ont pas eu la chance d'atteindre nos oreilles.

Enfin, les critères d'un succès musical pour une major et ceux du public sont deux choses distinctes, un flop commercial ne disant rien de la qualité artistique, et inversement.

Quant aux petits labels qui font bien leur travail, défrichent, prennent des vrais risques à leur échelle, ils finissent trop souvent sur la paille ou dans l'escarcelle des grands, histoire de leur donner un semblant de professionnalisme. Triste sort dans les deux cas.

yG
SL,

"En fait elle a fait un copier-coller de l'article écrit par Wendy Day en 1995 : "

Pas vraiment : Wendy Day fut une des premieres a en parler, et parce que toutes les majors fonctionnent de la meme maniere, bien entendu l'exemple de Hole est similaire.


"TOUT est négociable,"


Oui, en principe, bien entendu tout est negociable : mais lorsqu'une maison de disques signe un nouvel artiste, quelle est celle des deux parties qui a les moyens de payer les avocats qu'il faut pour proteger ses interets au maximum, a votre avis ?

Ensuite, je ne comprends pas trop bien votre argumentaire : Alors que vous sembliez jusque la defendre les majors et leur mode de fonctionnement, vous citez deux exemples qui ne font que renforcer l'utilisation des artistes par les majors :


Imaginez que le groupe se separe
: Vous pensez reellement qu'il n'y a aucune clause dans le contrat demandant des dommages aux artistes s'ils se separent avant que la totalite des albums pour lesquels ils ont ete signes soient sortis ?

> C'est bien pour cela que des groupes de temps en temps srtent des albums minables, ou des compilations ou des lives : Juste pour sortir le nombre d'albums qu'ils sont obliges de faire par contrat avant de re-negocier ces contrats.

Malheureusement, ce genre d'album fait a la "va-vite" a toujours tendance, a egalement detruire le groupe, parce que dans ces cas la, la major, sachant qu'elle va perdre des artistes, va faire le minimum possible pour vendre ces albums. Et le succes de ces artistes declinant, les autres majors deviennent beuacoup moins interessees par ces artistes.

"Dans la plupart des cas le groupe n'a pas le droit de faire un disque ailleurs, en revanche la maison de disque n'a pas l'obligation de sortir le disque. Vous n'imaginez pas combien d'artistes et de groupe sont au placard, proposant des disques que leur label ne veut pas sortir."

J'imagin tres bien.

C'est pour cela que beaucoup d'artistes ayant les mains liees ne peuvent encore se liberer de leur major et voler de leurs propres ailes commes les groupes qui le font depuis quelques annees.

Mais les temps changent, et petit a petit les artistes deviennent chaque jour un peu plus libres de creer..

Le probleme va etre pour les groupe qui sont dans le circuit depuis un moment, mais, ( et c'est pour cela qu'on entend de plus en plus les majors se plaindre du fait que l'argent gagne par les artistes a succes etait re-investi dans la recherche de nouveaux artistes ), ce sont bine les nouveaux artistes eux-meme qui refusent ce jeu des majors qui n'a plus lieu d'etre aujourd'hui, et non les majors qui n'ont plus les moyens de promouvoir de nouveaux artistes !

La roue tourne doucement, les artistes et le public reprennent finalement le control des choses.
"TOUT est négociable," Oui, en principe, bien entendu tout est negociable : mais lorsqu'une maison de disques signe un nouvel artiste, quelle est celle des deux parties qui a les moyens de payer les avocats qu'il faut pour proteger ses interets au maximum, a votre avis ?

Avec tous les aller/retour que fait le contrat entre les deux parties il y a toujours moyen de modifier une clause ici ou là. Il suffit de renvoyer sa version du contrat un 31 décembre, ou juste avant les vacances du service juridique. Je vous assure que ça marche !


Ensuite, je ne comprends pas trop bien votre argumentaire : Alors que vous sembliez jusque la defendre les majors et leur mode de fonctionnement, vous citez deux exemples qui ne font que renforcer l'utilisation des artistes par les majors :

Je ne suis pas assez manichéen ? Mon propos n'est pas de dire "les majors ne sont peuplées que de salauds" ni "les majors veulent le bonheur de toute l'humanité". Je veux juste expliquer un peu les spécificités de ce milieux qui n'a pas tout à fait les même habitudes que la plupart des grosses entreprises capitalistes.

Imaginez que le groupe se separe : Vous pensez reellement qu'il n'y a aucune clause dans le contrat demandant des dommages aux artistes s'ils se separent avant que la totalite des albums pour lesquels ils ont ete signes soient sortis ?

Venez à la maison, je vous présenterais ma femme. Je vous ferais écouter son premier album payé par Capitol et qui dort encore dans les cartons... La maison aussi a été payée par Capitol d'ailleurs.
Message 3/5max du 21/09/09.

Vous êtes marié avec Kylie Minogue ? :) J'peux venir aussi ? :)

En allant voir à l'instant sur le site de Capitol, je note qu'ils n'ont pas grand monde (Depeche Mode et Coldplay doivent être les plus gros contributeurs, non ?). Bon, ils ont The Decemberists, c'est l'essentiel... D'ailleurs, une question, est-ce que Killrocstars, le label américain d'origine du groupe, est rattaché à Capitol ? Difficile sans se plonger longuement dans le truc de savoir qui a fait quoi chez qui dans l'ordre chronologique... tous est tellement accessible, et si pourtant si bien emmêlé.

yG
?!?
Depeche Mode ne sont pas chez Capitol : Ils sont chez Mute records

EDIT : apres verification, effectivement, Capitol, tout comme MUTE, fait bien partie de EMI : D'ou les sorties de DM sous lablel Capitol
Voui, je sais et pourtant, je tombe sur ça, j'ai du louper une marche, une explication, ce n'est pas le bon site, un homonyme ?
Quelqu'un à une carte des labels sous la main ?

yG
je viens d'editer le message : Il faut etudier la structure du groupe EMI.

Et c'est pour cela que quelques labels comme MUTE qui fut pendant trois decennies un des rares labels a donner une liberte totale aux artistes grace a son fondateur Daniel Miller, sont aujourd'hui en train de sombrer egalement : Mute a du etre vendue a EMI en raison des monopoles toujours plus forts des grosses majors, et malgre les promesses a la vente de ne rien changer a la "philosophie" du label, il n;a pas fallu longtemps a EMI pour detruire le travail qui a ete fait chez Mute.
SL :"Venez à la maison, je vous présenterais ma femme. Je vous ferais écouter son premier album payé par Capitol et qui dort encore dans les cartons... La maison aussi a été payée par Capitol d'ailleurs."

Avec plaisir ;-)

Tres honnetement : felicitations pour votre epouse, et surtout pour la personne qui a negocie le contrat pour elle ! ( A mon avis ils ont du virer un ou plusieurs avocats chez Capitol )

Plus serieusement, oui je peux paraitre manicheen de mon cote, car je presente des pratiques qui sont si developpees dans les majors, qu'elles en sont presque devenu des regles.

Fort heureusement pour quelques artistes en general, et votre epouse en particulier, il y a tout de meme de rares exceptions

...il reste 500 000 pour le groupe Ils payent 100 000 a leur manager pour les 20% de comission. Chaque membre du groupe paye 25 000 a leur avocat et leur buisness manager Il reste 350 000 a se partager pour les 4 musiciens.


euh, non. Soit ils ont 4 avocats et il reste 300 000, soit ils ont tous le même avocat et il reste 375 000...
Son exemple est foireux : Si le groupe doit payer l'enregistrement du disque c'est plutôt un contrat de licence, et donc le groupe est propriétaire des enregistrements (et peut les ré-exploiter 25 ans après la fin du contrat en général !). Moi je paye pas un avocat $ 25 000 pour un contrat ou le tour support est à ma charge !
SL : "euh, non."

heu si ! : elle parle de son exemple personnel avec Hole.
Ils avaient les moyens, grace qux avances qu'elles recevaient, de payer ces avocats.

Maintenant je vous l'accorde, elle etait sans doute completement sous influence lorsqu'elle a signe les contrats avec sa maison de disques, mais souvent c'est aussi une "technique" utilisee par les majors que de faire signer des aritsites qui ne sont pas trop conscients de ce qu'ils font

edit : la faute de calcul, c'est de ma faute : j;ai traduit tres rapidement, mais ce ne change rien du tout au principe bine entendu.
Ah la la, l'argumentaire...
On cherche le discrédit parce que copié-collé, ou c'est foireux parce que petite erreur de calcul lors d'une traduction.
On s'arrête sur le détail au lieu de discuter du fond.

Non désolé, c'est comme ça que ça marche et pour tous les domaines concernant la musique, du disque à l'image.

Le résultat de tout ça, c'est qu'un artiste a intérêt à être auteur-compositeur-interprète-multi-instrumentiste-arrangeur-réalisateur-producteur s'il veut gagner un tout petit peu d'argent, une fois les avances remboursées. Et ça ne dépassera que rarement 10 % du prix de gros HT...
heu Salut Sleepless : c'est bien ce que je dis ;-)
bé oui, je sais, je m'adressais à SL...
ah !?! : tu travailles trop toi ces jours, non ? :-)
oui, pour des nèfles...
C'est assez compliqué et peu intéressant à expliquer, mais ce lien ne s'applique pas aux artistes français.
Les contrats français sont différents. Par exemple, le coût d'enregistrement n'est pas considéré comme une avance faite à l'artiste.
Au contraire, expliquez-nous, on est pile-poil dans le forum qu'il faut pour ça...

Par exemple, le coût d'enregistrement n'est pas considéré comme une avance faite à l'artiste.

Ça dépend des termes du contrat.
En France, je n'ai jamais vu ou entendu parler d'un contrat qui statuerait qu'un artiste (pas un label en licence) doive recouper quelque coût que ce soit c'est à dire :
- Les frais d'enregistrement
- Les frais de marketing
- Les clips
- le tour support (l'aide au spectacle de la part du producteur de disque)

Donc l'exemple de Hole marche avec les contrats américain, qui sont bien moins protecteurs de l'artiste.

Donc non, l'artiste ne paye rien. Il touche son avance et donc ne touche pas de royautés jusqu'à ce que cette avance soit remboursé. Comme disait

La seule chose qui existe, si vous voulez aller jusqu'au bout, c'est de payer moins l'artiste dans certaines occasion. Genre, si la maison de disque dépense 300 000 euros en publicité, alors pendant X mois l'artiste voit son pourcentage réduit de moitié.

Ah, et oui, bien sûr, les contrats se négocient. Toujours. Plus ou moins.
En France, je n'ai jamais vu ou entendu parler d'un contrat qui statuerait qu'un artiste doive recouper quelque coût que ce soit c'est à dire : [...]
- Les frais de marketing [...]


Puis

La seule chose qui existe [...] c'est de payer moins l'artiste dans certaines occasion. Genre, si la maison de disque dépense 300 000 euros en publicité, alors pendant X mois l'artiste voit son pourcentage réduit de moitié.

Ça ne s'appellerait pas jouer sur les mots, ça ?
Pas du tout.
Il y a des cas, rares, dans lesquels les artistes vendent tellement de disques sur une période d'abattement de royauté qu'ils finissent par "payer" une partie importante d'une campagne marketing.
Si vous avez un bon avocat, ce genre de cas est prévu par un système de limitation.
De là à dire "comprenez bien que c'est l'artiste qui paye son CD" en faisant une généralité, comme si TOUS les frais étaient à la charge au final de l'artiste, je pense que c'est exagéré parceque ce n'est juste pas la réalité.

Après, défendre les majors du disque, c'est vraiment pas ce que que j'ai envie de faire, là tout de suite. Mais il y a une telle désinformation,je ne pense pas que ce soit digne d'@sinautes soucieux de la vérité objective.
Mais il y a une telle désinformation,je ne pense pas que ce soit digne d'@sinautes soucieux de la vérité objective.

Alors là, si vous en appelez à l'éthique, hein...

EDIT : plus sérieusement, je dois m'absenter quelques longues minutes, je reviens finir cette discussion intéressante.
Lorsque vous gagnez ce PACTOLE et souvent moins (travail à temps partiel non choisi) vous croyez vraiment qu'il est possible d'acheter des CD à 15 € ?

Je dis "des" parce que si on aime la musique un CD tous les six mois c'est un peu juste !

Il reste quoi ? Voler dans les magasins ou télécharger, mais le souffle chaud de la justice se précise dans votre dos...

On est content, Johnny va pouvoir continuer à changer de très grosse voiture tous les deux mois et pourra acheter encore quelques petites Vietnamiennes à Hanoi !

Ce qui nous fait plaisir aussi c'est que d'innombrables parasites vont pouvoir continuer à se goinfrer : les attachés de presse, les avocats, les comptables, le fisc, les conseillers artistiques, les agents et toute une fantastique quantité de branleurs qui ne savent même pas ce qu'est une note de musique, les faux artistes promus par les précédents, enfin globalement un monde de crétins et de profiteurs totalement inutiles...

Pour ce qui est des pâtes et des yaourts c'est la même merde, infestée de parasites : avez-vous vu à quel prix ces escrocs achètent le lait (ou la farine) aux producteurs, et à quel prix on retrouve ces produits dans le commerce ?

Tiens il va falloir penser à payer la taxe foncière qui a augmenté de 28 % cette année à Paris, toujours autant de CD en moins, sauf improbable prêt bancaire !

Le lait il n'y en aura pas longtemps, il comble la baie du Mont Saint Michel... (enfin une économie pour soulager nos budgets)

***
Sauf rares exceptions, plus un artiste est populaire, moins il fait de la bonne musique.
Ce système est donc, à mon avis, voué a ne produire que des artistes de moyenne qualité, lisses, sans surprise et qui ne serait que le fruit d'une mouvance temporaire.
Gregoire, ainsi que tout les autres artistes sorties d'émissions de RealTV (où là aussi c'est les gens qui votent) en sont la preuve vivante.

Ce qu'on attend de la création, c'est d'être créative justement, anti-conformiste, décalée, etc, ce genre de système est destiné à la tuer non à la sauver, que Grégoire m'en soit témoin.
Pas mal comme système : on va pouvoir refabriquer (sans se tromper puisque l'aval du public enthousiaste aura déjà été obtenu) des stars qui palperont 1.000.000 d'€uros par mois, net d'impôt pour cause de paradis fiscal, pendant que le couillon moyen rame pour palper grosso-merdo 1000 fois moins et en plus écorne son modeste pécule pour financer ces goinfres...

Que demander de mieux ? Pas contents Johnny, Aznavour, Mike Jaeger (est-il possible d'écrire son nom en tant qu'ancien amant de la première carpette de France ?) et autres heureux bénéficiaires d'un système de racket dont l'efficacité a rarement été égalée...

Faudrait être difficiles !

P.S. : J'insiste sur le fait qu'un CD revient 0,50 € - si on est pas à la coule - à la production pour être revendu 15 € et je continue à demander qui se goinfre à ce point (plus de 96% de marge ce n'est plus du bénéfice mais de l'attaque à main armée), c'est mon côté obstiné !

***
Merci Sophie pour cet article très clair et complet. Je ne connaissais pas ce mode de financement de la musique (suis jeune, mais pas assez branchée).

Je me demande si ce modèle, supposé alternatif, parce que encore minoritaire, n'est pas voué à devenir dominant... avec les marges distributeur dont vous parlez, je ne vois pas pourquoi il ne serait pas exploité jusqu'à la corde. Comme le filon Star Ac'. Pas vraiment une solution...
Messager 1/5max du 20/09/09.

Plutôt crever.
Bon ça, c'est pour répondre à votre proposition.

Le mécénat n'est pas du boursicotage. Je suis un mécène à la petite semaine, j'achète disque, livre, bd et film, c'est mon principal moteur pour aller bosser et gagner un peu ma vie, mais je ne suis pas un spéculateur, je n'attends pas qu'un artiste me rapporte autre chose que du plaisir à lire, écouter, voir, sentir... il enrichie ma vie, c'est déjà bien assez.

Je n'espère pas d'autre forme de retour sur investissement de l'art.
D'ailleurs, mon plaisir n'est pas plus grand que l'œuvre soit lu ou partagée par 10 000 ou 100 000 personnes.

Un petit porteur... d'espoir dans ce monde capitaliste.

yG
Wow ! C'est mortel "Agonie" comme nom d'artiste !

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