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Commentaires

Vous aussi, devenez un petit Pascal Nègre

Comment financer la création ? Alors qu' Hadopi 2 a été adoptée à l'Assemblée Nationale, @rrêt sur images continue d'explorer les moyens alternatifs de financement. Après le don, autre idée : les labels participatifs, qui permettent aux internautes d'investir dans un artiste. @si s'est penché sur le plus connu, MyMajorCompany.

Derniers commentaires

J'utilise le site http://www.fairtrade-music.com qui permet d'acheter de la musique indépendante et de faire des dons à des projets musicaux isolés.
Pas d'investissement et un lien direct entre l'interprête et l'auditeur.

Mais est-ce viable à long terme?
petit débat hier soir chez Taddéi et bonne idée : puisque Hadopi est créée exclusivement comme organisme pour surveiller le net, et à ce jour comme objet de répression, pourquoi, plutôt que faire payer l'internaute pour "téléchargement illégal" (arggg si c'est sur le net c'est qu'on le lui met à disposition ou alors.... c'est comme si on mettait des bonbons sous le nez d'un enfant et qu'on lui disait "tu peux les regarder mais pas y toucher" à la limite du sadisme !!), pourquoi ne pas "noter" chaque musique, film, photos récupérer sur internet puisque c'est possible, et : kling (le bruit de la caisse) reverser à la SACEM...... qui reverse (enfin on l'espère) à l'artiste ????!!

un artiste qui passe chez Drûcker touche des droits par la Sacem, idem pour la radio, sans que les téléspectateurs ou les auditeurs ne paient à chaque écoute !
alors pourquoi ça ne se passerait pas ainsi pour chaque artiste téléchargé sur le net ??!!

Hadopi est là pour nous surveiller ?? qu'elle fasse plutôt un vrai boulot : surveiller les artistes téléchargés et leur reverser leur argent !!
(je ne sais pas d'où sort l'argent pour la télé et la radio mais le circuit devrait pouvoir être le même ; et pour le moment les seuls à se frotter les mains sont les opérateurs internet toujours exclus du système qui ont le beurre, l'argent du beurre et peuvent se taper la crémière ou le crémier en plus !!)
Aucun saltimbanque ne devrait pouvoir espérer gagner sa croûte avec sa musique. Un musicien n'a pas besoin de bouffer, ni de se vêtir, et encore moins de se chauffer. Un humain, par contre, oui.

Les vrais baltringues se sortent les doigts du cul pour manger. C'est d'ailleurs une source d'inspiration plus conséquente que les larmoyantes pleurnicheries sur le business.

La volonté de partager sa divine concentration musicale est gratuite, offerte, et quelque-part, un cadeau même pour lui. Cela suffit déjà amplement pour ce privilégié qu'est l'artiste qui embrasse l'une des plus belles expériences qui soit, ou l'une des plus salvatrices selon l'humeur. Et comme le disait un autre enfoiré, ce serait même une erreur de faire sans: que l'on soit empli de félicité ou rongé par une dépression.

La musique n'est pas un métier. Ni l'art, ni la philosophie, ni le journalisme et encore moins la recherche scientifique. Ceux qui monnaient leurs périgrinations dans ses domaines ne valent rien: ils négocient. C'est rédhibitoire puisqu'il s'agit, au départ, de partager quelque-chose.

J'ajouterais que j'adore Sophie G. Même si je suis conscient de payer ses services de professionnelle.
Allez, on fait comme si c'était votre premier post et on oublie toute la provoc sur les "tarlouze" etc...

Dans un monde où aucuns chercheurs, journaliste, artiste ne seraient rémunéré pour leur travail, est ce que vous ne pensez pas qu'on aurait raté quelques avancées majeures dans tous ces domaines?

Ca me rappel un peu les discours sur la flexibilité du salarié qui serait ainsi plus efficace. Mais peut être que vous l'assumez.
J'ai bien tout lu. Et malgré tout rien n'est clair pour moi. C'est pas que c'est plus embrouillé qu'avant, mais c'est pas plusse compréhensible.

La radio c'est gratuit. On écoute des chansons gratuitement à la radio, donc les chanteurs ne gagnent plus leur vie : personne n'avalerait cette couleuvre. Mais avec internet à la place de radio, ça coule de source. C'est d'une logique implacable. Le système de distribution,voir de production, n'est en rien responsable du manque à gagner des chanteurs, des artistes, etc. Je sais bien que j'occulte un paquet de nuances en résumant. Mais entre les années 70 et 90, ils ne sont pas venus crier à tue-tête que leurs profits étaient multipliés par 10, 100 ou je ne sais. Que ça les embête que ça dégringole, on comprend. Ils n'ont qu'à faire comme ils peuvent, comme nous. Ils ont choisis de faire trinquer les artistes, tant pis si ils tuent un peu (tuer un peu, hi) la poule aux œufs d'or. Les lois du commerce, de la consommation, leur soufflent "augmente l'offre et la demande enflera, abracadabra", comme les yaourts à la mangue, à la tarte au citron meringuée, à la nougatine de pépites de chocolat truffé délicatement vanillé et roulé dans sa calebasse, etc.
Mais ça foire trop d'offre dans la culture. Dans les yaourts le temps de péremption est court, c'est intrinsèque, donc ça ne change rien à la vie du rayon produits frais. Mais pour les produits culturels, plein d'offre raccourci le temps de péremption (la durée de présentation, enfin vous voyez ce que je veux dire), et ça change tous les comportements du consommateur qui, ne pouvant plus prendre le temps de se laisser tenter, zappe le produit. Enfin, le produit est zappé par le marchand avant qu'on ait le temps de l'acheter.

Et ne comptez pas sur moi pour jouer à l'apprenti producteur. D'abord chercher une pépite d'or au milieu de tonnes de gravats dans une mine qui fait des kilomètres sous-terre, je ne m'en sens pas capable. Ensuite, le résultat est le même pour l'artiste : ça ne shunte malheureusement pas une seule partie des tas de pourcentages pris sur les gains du disque, alors que c'est ce qu'on s'imaginerait pour ainsi améliorer l'ordinaire de l'artiste débutant. Les major se sucrent encore sur son dos ou j'ai rien compris.
De quoi, de qui on se passe? en faisant donner des sous par l'internaute? Si c'est juste pour sonder le marché, qu'ils aillent voir là-bas sur un autre onglet si j'y suis.

En plus jamais rien de méthodique chez moi pour découvrir des nouveautés, que ce soit en musique, littérature, images. Je ne suis pas un robot google qui ratisse le net jour et nuit !!! Je préfère faire des trouvailles de façon fortuite, par inadvertance.

Surement qu'on a des prescripteurs, mais vaguement... l'impression surtout de suivre un jeu de piste au fléchage surnaturel. C'est ce qui me restera en mémoire, que je vais me prescrire, et des fois longtemps après. J'ai torturé un vendeur de bd "mais si voyons, un rat, jérémie ou la joie de vivre que ça s'appelle, d'après mes souvenirs...", il m'en a fait défiler des rongeurs et en désespoir de cause il a sorti "Jefferson ou le mal de vivre" en disant "mouais mais non", j'ai dit : "mais si! c'est ça".

Et si il se vendait moins de disques parce que les gens ont moins de sous, comme à une époque il s'en est vendu plus parce que les gens avait plus de sous? Le projet hadopi est basé sur une analyse fausse, j'ai l'impression.


Et si il se vendait moins de disques parce que les gens ont moins de sous, comme à une époque il s'en est vendu plus parce que les gens avait plus de sous? Le projet hadopi est basé sur une analyse fausse, j'ai l'impression.


Bien sûr, il y a ça, aussi. Les gens n'ont pas moins de sous mais plus de dépenses. Avant, pour te distraire, tu avais le choix entre un CD, un livre, un jeu vidéo, un spectacle...
Maintenant, tu as en plus (et obligatoirement) une facture de téléphone portable, un abonnement haut débit, donc au moins 70 euros par mois en moins pour acheter de la musique qui en plus est concurrencée par les DVD et les jeux vidéos de plus en plus chers (qui prennent de la place dans les rayons des magasins au détriment du CD).

Ah, et félicitations pour le courage d'avoir "tout bien lu", je suis pas sûr que je l'aurais eu.
Les gens n'ont pas moins de sous mais plus de dépenses.

Intéressant...
Vous avez certainement des chiffres montrant la stabilité de la courbe des revenus des Français, non ?
Bon, ça j'en sais rien, en fait, c'est plutôt la 2e partie de ma phrase qui était importante.
Toujours est il que la baisse du pouvoir d'achat n'empêche pas SFR de vendre ses minutes et Free ses Megas.
Donc il y a une question de qu'est ce que le consommateur est obligé de payer et de qu'est ce qu'il peut avoir gratuitement (et d'ailleurs, aujourd'hui, acheter un CD, est ce que ça serait pas un peu la honte?).
Bon, ça j'en sais rien, en fait, c'est plutôt la 2e partie de ma phrase qui était importante.

Allons bon, on ne fait plus d'études de marché, sectorielles ou non, dans les maisons de disques ?

Donc il y a une question de qu'est ce que le consommateur est obligé de payer et de qu'est ce qu'il peut avoir gratuitement (et d'ailleurs, aujourd'hui, acheter un CD, est ce que ça serait pas un peu la honte?).

http://www.ecrans.fr/Pirater-plus-pour-acheter-plus,2499.html

http://www.ic.gc.ca/eic/site/ippd-dppi.nsf/eng/h_ip01456.html

http://www.ecrans.fr/Faux-proces-Les-pirates-paient,7000.html


Allons bon, on ne fait plus d'études de marché, sectorielles ou non, dans les maisons de disques ?


Je ne sais pas si on en fait encore, je ne travaille pas dans une maison de disque.

Les études ont un peu trop tendance à dire ce que les gens qui les payent veulent qu'elles disent, sur ce sujet. La méthodologie est très discutable des deux cotés de la barrière.
je ne travaille pas dans une maison de disque.

:)
Pas compris le smiley.
Explication smiley : la musique n'est pas un métier, je ne travaille pas dans une maison de disque.


J'ai bon sleepless ?
Je crois pas. Parceque les gens qui travaillent dans les maisons de disques pour la plupart ne font pas de musique mais de la gestion, du marketing, du droit, de la promotion etc...
Ils vendent effectivement de la Danette, pour laquelle, dans les concerts, les poulains vont espérer que tout le monde va se lever pour leur propre croupe musicale...

La croûte est visqueuse, car ces marketeux sont, tels dans Chef pète les plombs, encore plus attentifs qu'Alain Kourkouss à l'image qui va être aposé sur une crème vanille/chocolat.

"L'appel à l'anti-racisme" soigne un aussi bas instinct que la tendance génétique au fascisme.
South park! Il fallait le dire. Maintenant qu'on voit d'où il vient, votre goût pour la grossièreté choquante passera mieux!
Les études ont un peu trop tendance à dire ce que les gens qui les payent veulent qu'elles disent

Faudrait voir à ne pas trop vous abreuver d'articles anti-Opinion-Way. Parce-que des pontes qui basent leur action sur les études d'opinion, ce n'est pas si rare que vous semblez le croire.
Vous avez certainement des chiffres montrant la stabilité de la courbe des revenus des Français, non ?

Y'aurait pas une courbe de merde qui traîne dans un endroit à la con, qui montrerait une corrélation entre l'oseille dépensé, l'indice de satisfaction du citoyen, et le produit brutalement intériorisé de bonheur -soit à l'achat de produits ménagers, soit à l'achat de CD.

Le pire est que tout le monde reste persuadé que cette corrélation de merde est vérifiée.
Bah, si tu refais de l'ironie sur quelque chose qui était déjà de l'ironie...
Bah, pour être plus clair, sans entrer dans le détail, je dirais que l'alignement du salaire sur la loi de l'offre et de la demande n'est pas une mauvaise chose.
Comme le préconise les libéraux. A la différence, qu'il ne faudrait pas faire comme eux et oublier l'essentiel de l'existence.

L'indice du bonheur (ou du bien être, je ne sais plus comment on appelle ça à Alternatives Economiques) est peut-être maladroitement calculé.
Néanmoins, il a la bonne idée de ne pas prendre la pente molle gauchiste d'une grêve pour une augmentation. Avoir plus de blé, pour une classe moyenne à tendance populaire, ne signifie pas plus d'épargne: y'a qu'à regarder les chiffres et le taux du livret A.

Par contre, c'est synonyme de plus de consommation. Et tout me porte à croire que les mêmes qui disent que le bonheur ne se trouve pas dans la carte bleue, sont de toutes les grêves et de tous les "combats" afin qu'on ait un peu plus de pouvoir d'achat.

Je suis désolé, mais pour moi, ça manque de cohérence, de consistence, d'intelligence et pour tout dire de fraternité.

J'ai encore en mémoire la grêve des coiffeurs...
Les gens n'ont pas moins de sous mais plus de dépenses.

Hey!!
Mais sérieusement les mecs...

Vos papa sont tous des clients de cover-girl de luxe?

'Tin mais à vous lire...

On dirait que la première loi de la physique est vraie: "tout ce qui est fun coûte au moins 7 dollars".

Faut croire que la pute du RDC fait vraiment chier tout l'immeuble avec son disque de Texas chaque dimanche matin.
Salut Poisson
Chapeau pour avoir pris le courage de tout lire.

La premiere chose, je pense est que la situation n'est claire pour personne justement, et que chacun essaye de trouver des solutions, que ce soient les artistes, le public, et les labels ( majors ou indes ), et qu'en fait depuis quelques annees, chacun a realise que ses propres interets etaient completement differents de ceux des deux autres.

Nous en sommes certainement a une phase d'anaylse de la situation mais dans le meme temps la recherche de nouveaux modeles, alors que la premiere phase n'est pas franchement probante : Chacun analysant la maniere d'une maniere particuliere.

La radio est gratuite pour le public, par contre, en jouant des chansons, les radios reversent des dividendes a la sacem ou autre qui reverse cet argent aux artistes. Les radios utilisent l'argent qu' elles gagent avec la pub. Mais disons, que les majors font pas mal de pub sur ces radios, donc donnent de l'argent a ces radios. Radios qui vont donc avoir tendance a jouer plutot les chansons d'artistes signes dans ces labels qui font de la pub chez elles.

"Le système de distribution,voir de production, n'est en rien responsable du manque à gagner des chanteurs, des artistes, etc."

Si, au niveau des artistes, oui le systeme est resonsable de ce manque a gagner.

Par contre, il faut voir si nous parlons de manque a gagner pour les artistes ou pour les majors.
Et lorsque nous parlons de majors, nous parlons essentiellement de quelques personnes qui, a la tete de ces majors ont pris l'habitude depuis tres longtemps de ganger beaucoup d'argent sur le dos des artistes.

Maintenant ta remarque concernant la difference au cours du temps est importante et interessante : La plupart de mes posts ici ne sont pas tres nuances, et forcent le triat sur certains aspects qui existent bine entendu, mais que j'exprime de maniere a tenter de pouvoir comprendre comment les choses se passent.

Il y a effectivement eu une tres grande difference, a partir des 70 lorsque Malcolm McLaren qui a commence comme designer de mode et qui avait un magasin de fringues avec Vivienne Westwood, a vu d'abord avec les New York Dolls, puis les Sex Pistols, surtout une maniere de vendre leurs vetements, en creant un nouveau courant alternatif, et McLaren a eu sa publicite, mais ne payait pas les SP : Il a fallu 7 ans de proces pour que les Sex Pistols recuperent leur royalties et les droits de leurs chansons.

La tres grande partie des fondateurs de labels ( ou de studios de cinema, d'ailleurs ) jusqu'a cette epoque etainet des passiones de musique ( ou de cinema ), puis a partir des annees 80, ce sont des gamins sortant d'ecoles de commerce qui ont commence a prendre de plus en plus d'importance dans ces structure, n'ayant pas meme un interet particulier pour le "produit" qu'ils ont commence a vendre.

La seule grande difference, entre l'artiste et le yaourt etant que l'artiste, lui, etant en general tellement passionne par son art, qu'il est vraiment facile de le manipuler afin de lui soutirer l'argent que son art procure.

Puis lorsque les artistes ont commence a plutot refuser ce systeme, les vendeurs de yaourts ont logiquement commence a ne plus "vendre" des artistes, mais des gens qui, attires uniquement par l'illusion de la celebrite, etaient tout autant manipulables * sinon plus *.

Et tu as bien raiosn, un des problemes majeurs aujourd'hui, est la quantite d'offre.

Mais est-ce que c'est vraiment "trop" : c'est un changement simplement, et il faut peut-etre simplement trouver des manieres adaptees de repondre a ces changements.

Une des principales characteristiques d'internet, a mon avis, est que nous avons finalement la possibilite de refuser les centres d'interets que l'on nous impose, et ca, forcement, ca ne plait pas trop aux marketeux !

Oui, nous sommes en train d'evoluer certainement vers une societe qui grace aux technologie se recompose en clans, ces clans n;etant plus aujourd'hui bases sur la genealogie ou l'espace geographique, mais sur les centres d'interets.

Et ces clans ne sont plus aujourd'hui confines a une zone geographique, ni meme a une culture specifique ! : Je me sens beaucoup plus proche du Goth de Tokyo que de la chanteuse de Yodles qui travaille dnas le bureau d'a cote, et ai plus de contacts avec lui qu'avec elle.

Ce qui change, principalement, c'est que l'information est de puis quelques annees en train de prendre la place de l'argent en tant que medium des echanges et donc en tant qu'outil de pouvoir.

Parlant des Arts, nous sommes forcement obliges de nous interoger sur ce qu'est la spiritualite, et si nous partons du principe que la spiritualite est ce qui nous permets de faire voyager notre esprit dans le temps et l'espace ( ce que jusqu'ici seuls les Arts etaient capables de provoquer ) nous devons donc convenir qu'Internet est bien une nouvelle forme de spiritualite.

D'ailleurs, il est etonnant de lire ou relire " Le jeu des perles de verre" de Hermann Hesse, ecrit au milieu de la seconde guerre mondiale : Ce jeu de perles de verres ressemble fortement a une certaine vision de ce qu'aujourd'hui seulement internet peut nous permettre d'experimenter.

Revenons en a nos yaourts.

De plus en plus, au milieu de toute cette offre trop gigantesque, nous pouvons tout de meme faire notre propre choix de par nos interets : Aller sur des sites qui presentent la musique que nous aimons le plus, et surtout, c'est le contact direct et les conversations avec nos amis et connaissances qui redevient finalement important : en partagenat nos experiences nous pouvons decouvrir de nouveaux artistes, et les faire decouvrir ensuite a d'autres.

Et c'est bien pour cela qu'il est tout a fait idiot de penser que nous allons tout acheter ce qui se presente.

Il est beaucoup plus important d'avoir acces gratuitement a une certaine partie de ces Arts, afin de nous rendre compte de ce qui se passe, si ca nous plait ou pas.

Et bien entendu lorsque ca nous plait, pour ceux qui ont les myens, nous allons acheter et Sleepless a donne ici des liens tres interesaants demontrant que le "piratage" a reellement fait exploser les ventes de produits artistiques plutot que le contraire, mais surtout, le plus important a mes yeux, est que la culture doit etre accessible a tous sans exception, et surtout a ceux qui arrivent difficilement a le bouffer ce yaourt, tout en faisant en sorte que l'artiste lui-meme n'en soit pas non plus a devoir se battre pour manger.

Mais parce que nous parlons de veritable echange, cela veut dire que les parasites, habitues a gagner des fortunes sur le dos des autres, n'auront plus leur place dans ce systeme qui je l'espere se met petit a petit en place.

Mais je suis optimiste : les gamins aujourd'hui, plus que jamais certainement, apprennent avnt tout a ... partager. Ce sont eux qui vont prendre notre place bientot, et creer les societes de demain.

desole pour la longueur
et pour les fautes :: pas trop le temps de re-lire
Joli post, mister...
chacun a realise que ses propres interets etaient completement differents de ceux des deux autres.

L'intérêt de l'artiste est de jouer, pas de gagner sa vie. Même dans leur promo ils le rabâchent.
Alors qu'ils assument.

Encore une fois et pour de vrai: un artiste n'a pas besoin de gagner sa croûte avec sa musique. Car il sue du front pour se payer son pain quotidien.

Ras le bol que ce pseudo-débat perdure.

D'honnêtes métiers en rapport avec la musique, il en existe des tonnes: copiste, prof, facteur, luthier, ingénieur du son...
"Ras le bol que ce pseudo-débat perdure."

tu t'amuses a bien le faire durer quand meme !

"D'honnêtes métiers en rapport avec la musique, il en existe des tonnes: copiste, prof, facteur, luthier, ingénieur du son..."

Sans ces tarlouzes malhonnetes d'artistes, il faut avouer que tous ces gens qui eux, font des metiers, honnetes, seraient tous au chomage.
tu t'amuses a bien le faire durer quand meme !
Bien sûr. Parce-que rien ne m'embête plus à le voir durer qu'à s'enliser dans un consensus mou attentiste.
Sans ces tarlouzes malhonnetes d'artistes, il faut avouer que tous ces gens qui eux, font des metiers, honnetes, seraient tous au chomage.
Stoi la tarlouze, à part le copiste, personne d'autre n'a besoin de stars. Et comme par hasard, je l'avais mis en premier :p
La radio c'est gratuit.
C'est une blague? France Television aussi c'est gratuit?
Oui?
Ca venait d'où alors le lever de bouclier contre je sais plu[s]s[/s] trop quoi. Ca venait d'où la crainte de mise au chômage en masse, de perte d'indépendance de la rédaction de France 3, du départ "à l'étranger" incommenté de jolies têtes "exotiques" et pertinemment impertinentes?
Le système de distribution,voir de production, n'est en rien responsable du manque à gagner des chanteurs, des artistes, etc. Je sais bien que j'occulte un paquet de nuances en résumant.
Oui, peut-être trop, parce-que là j'arrive absolument pas à vous suivre.
Pour une fois (une fois n'est pas coutume), je n'arrive pas du tout à saisir ce que vous, mon/ma contemporain(e), n'arrivez pas à comprendre.

Mais ça foire trop d'offre dans la culture. Dans les yaourts le temps de péremption est court, c'est intrinsèque, donc ça ne change rien à la vie du rayon produits frais. Mais pour les produits culturels, plein d'offre raccourci le temps de péremption (la durée de présentation, enfin vous voyez ce que je veux dire), et ça change tous les comportements du consommateur qui, ne pouvant plus prendre le temps de se laisser tenter, zappe le produit. Enfin, le produit est zappé par le marchand avant qu'on ait le temps de l'acheter.
Ceci est un commentaire exemplaire et symptomatique. Votre envie de différencier un produit de consommation courante avec un produit culturel/artistique se comprend bien. Néanmoins, c'est avec la logique marketing, ses arguments et son vocabulaire que vont foncez droit dans le mur.
Imaginez juste un instant que je sois Laurence Parisot. Je vous réponds tout simplement "mais la vie est [s]précaire[/s] éphémère. C'est le propre de la vie. Moi, je suis du côté de la vie. Donc je suis du côté de la Vérité. CQFD, donc fermez vos geules et laissez moi faire."


Et ne comptez pas sur moi pour jouer à l'apprenti producteur. D'abord chercher une pépite d'or au milieu de tonnes de gravats dans une mine qui fait des kilomètres sous-terre, je ne m'en sens pas capable. Ensuite, le résultat est le même pour l'artiste : ça ne shunte malheureusement pas une seule partie des tas de pourcentages pris sur les gains du disque, alors que c'est ce qu'on s'imaginerait pour ainsi améliorer l'ordinaire de l'artiste débutant.
Vous parlez d'internet? Et vous parlez d'un art vivant?
Mais bordel on s'en fou: "la musique est un cri qui vient de l'intérieur". Faites péter la chorale, le bal, ou le concert du coin. Plus vous aimerez la personne qui vous fera découvrir une musique, plus vous aimerez cette musique. Pas toujours, oki, mais ça reste un principe assez général.
La musique ça ne se "cherche pas". La musique ça vient, et puis c'est tout. Quelque-part, la musique c'est aussi con qu'une clef de 12.
Les types cyniques, rechercheurs de nouveaux talents: ça fait un bail qu'ils ne dansent plus sur la musique qui leur plaît.
(je dis pas qu'ils ont mauvais goût, hein. Je dis que leur "vibratude", leur "banditude" ont bien mangé et c'est peu de le dire.).
Je dis pas de danser la polka sur les Brandebourgeois. Quoique pour moi, pogoter sur l' Ete de Vivaldi est tout à fait envisageable :p
Je dis que Bartoli, rien qu'en écoutant 20s de musique, commence déjà à être transporté.

- Ah oui, mais moi, quand je suis transporté, j'ai pas besoin de bouger comme un cinglé...
- Moi c'est pareil: quand je pénètre une pute sublime qui me chatouille les couilles en me demandant en mariage et de lui faire un enfant, je ne branle pas du gland.

Sinon, oui, Ptiluc, Pas-Couche Blues, ça fait aussi parti de mes trips...
Ca me rappel un peu les discours sur la flexibilité du salarié qui serait ainsi plus efficace. Mais peut être que vous l'assumez.

Non, non, ça n'a rien à voir. Vous dites ça, parce-que la pensée dominante et unique c'est d'aborder le problème par l'angle de l'économie et de la politique.
Mais la création artistique ne se résume pas aux statuts des intermittants, du théâtre subventionné ou de la Comédie Française.

Je pense pouvoir synthétiser ma réponse par une locution qui existe peut-être déjà... ou pas: l'Ethique de l'Esthétique.

Dans un monde où aucuns chercheurs, journaliste, artiste ne seraient rémunéré pour leur travail, est ce que vous ne pensez pas qu'on aurait raté quelques avancées majeures dans tous ces domaines?
Je pense qu'on aurait quand même eu la roue, l'astronomie, Socrate, les sonnets, les alexandrins, J'Accuse, la Polka, le Blues, le Jazz, l'impressionisme, le cubisme...
Je crois qu'aucun brevet ni aucune thune n'a motivé la création de tout ça ;-)
Il y a tout de meme eu quelques exceptions avec les avances aux artistes, nottament l'exemple du compositeur allemand Alec Empire et de son groupe Atari Teenage Riot au debut des annees 90.

Le groupe est signe par une grosse major, qui, surtout, donne une avance enorme aux musiciens.
Les musiciens ont alors utilise tout cet argent ... pour creer leur propre label DHR.

Puis, ils ont livre leurs albums contractuels au label qui les avaient signes, mais livre des albums consciement impossibles a commercialiser ...

( apres cette experience, pas mal de clauses dans les contrats ont ete ajoutees )


Pour ceux qui ne connaissent pas :
>< Atari Teenage Riot : Rage ><

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[quote=Sophie Gindensperger]Contrairement à ce qu'on pourrait penser, le plus gros des ventes est réalisé en magasins, avec les bons vieux CD, et non en téléchargement, le digital ne représentant que 12 à 13%. des ventes.

Cette formulation n'est pas très heureuse. Aujourd'hui, toute la musique est publiée en "digital" (on devrait d'ailleurs dire "numérique", le terme "digital" étant un anglicisme synonyme de "numérique")..

Ce n'est donc pas le "digital" qui représente 12 à 13% du marché, mais la vente par téléchargement.

Le "digital", comme vous dite, représente 100% du marché, à un fifrelin près, la publication en analogique (disques vinyl et cassette audio) étant devenue très marginale.


Cela dit, cet article est très intéressant et apporte beaucoup d'informations.
Il manque une information capitale dans cet article : que devient l'argent investit sur les autres artistes, ceux qui ne remplissent jamais leur jauge ? Il va dans la poche des artistes ? Du label ? Il est rendu aux investisseurs ?
Euh... un article intéressant, certes, mais je peine à trouver le lien avec Hadopi. La loi parle de droits d'auteurs et de consommation de la musique (sujet bien adressé par l'alternative du don). Alors qu'ici on se place du côté de la production. Bref, l'idée du label participatif a beau être séduisante, elle ne répond pas au problème soulevé par Hadopi. A moins que je n'aie mal compris?
Non, un CD ne coûte pas 0,50 Euro.
Un CD (le support) coute 1 euro en sortant de l'usine.
Ensuite vous avez des studios et des musiciens à payer pour que la musique soit fixée dessus : 30 à 50 000 Euros au minimum si vous n'exploitez pas les gens (et exploiter les gens, même les musiciens, c'est mal, on est d'accord?).
Ensuite il faut payer les droits d'auteurs à la SACEM.
Pour que ce CD arrive aux oreilles de plus que votre famille, il faut payer encore d'autres gens.
Donc les 15 euros en questions servent à rémunérer le magasin qui vend les CD, la TVA, les artistes, les techniciens, les attachés de presse, les avocats, les comptables... Tous ces gens qui font un métier aussi honorable qu'un autre, non, même si ils bossent dans une major du disque?
Plus bien sûr l'horrible marketing et l'infâme capital.
Comme quand vous achetez vous yaourts, vos pâtes, votre ordinateur, il faut payer les personnes qui produisent le bien et les capitaux correspondants.
Donc soit vous quittez cette société de consommation une fois pour toutes (et c'est de plus en plus tentant), soit vous êtes d'accord pour dire que la musique, ça s'achète parceque les gens qui la font ont besoin de manger comme vous et sont rarement des millionnaires (1 million par mois!) qui se planquent dans des paradis fiscaux.
Sauf rares exceptions, plus un artiste est populaire, moins il fait de la bonne musique.
Ce système est donc, à mon avis, voué a ne produire que des artistes de moyenne qualité, lisses, sans surprise et qui ne serait que le fruit d'une mouvance temporaire.
Gregoire, ainsi que tout les autres artistes sorties d'émissions de RealTV (où là aussi c'est les gens qui votent) en sont la preuve vivante.

Ce qu'on attend de la création, c'est d'être créative justement, anti-conformiste, décalée, etc, ce genre de système est destiné à la tuer non à la sauver, que Grégoire m'en soit témoin.
Pas mal comme système : on va pouvoir refabriquer (sans se tromper puisque l'aval du public enthousiaste aura déjà été obtenu) des stars qui palperont 1.000.000 d'€uros par mois, net d'impôt pour cause de paradis fiscal, pendant que le couillon moyen rame pour palper grosso-merdo 1000 fois moins et en plus écorne son modeste pécule pour financer ces goinfres...

Que demander de mieux ? Pas contents Johnny, Aznavour, Mike Jaeger (est-il possible d'écrire son nom en tant qu'ancien amant de la première carpette de France ?) et autres heureux bénéficiaires d'un système de racket dont l'efficacité a rarement été égalée...

Faudrait être difficiles !

P.S. : J'insiste sur le fait qu'un CD revient 0,50 € - si on est pas à la coule - à la production pour être revendu 15 € et je continue à demander qui se goinfre à ce point (plus de 96% de marge ce n'est plus du bénéfice mais de l'attaque à main armée), c'est mon côté obstiné !

***
Merci Sophie pour cet article très clair et complet. Je ne connaissais pas ce mode de financement de la musique (suis jeune, mais pas assez branchée).

Je me demande si ce modèle, supposé alternatif, parce que encore minoritaire, n'est pas voué à devenir dominant... avec les marges distributeur dont vous parlez, je ne vois pas pourquoi il ne serait pas exploité jusqu'à la corde. Comme le filon Star Ac'. Pas vraiment une solution...
Messager 1/5max du 20/09/09.

Plutôt crever.
Bon ça, c'est pour répondre à votre proposition.

Le mécénat n'est pas du boursicotage. Je suis un mécène à la petite semaine, j'achète disque, livre, bd et film, c'est mon principal moteur pour aller bosser et gagner un peu ma vie, mais je ne suis pas un spéculateur, je n'attends pas qu'un artiste me rapporte autre chose que du plaisir à lire, écouter, voir, sentir... il enrichie ma vie, c'est déjà bien assez.

Je n'espère pas d'autre forme de retour sur investissement de l'art.
D'ailleurs, mon plaisir n'est pas plus grand que l'œuvre soit lu ou partagée par 10 000 ou 100 000 personnes.

Un petit porteur... d'espoir dans ce monde capitaliste.

yG
Wow ! C'est mortel "Agonie" comme nom d'artiste !

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