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Violences sexuelles : le moment Taku Sekine

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Je cite l’article de Julie Le Mest : « La jeune femme indique ne pas avoir porté plainte suite à une mauvaise expérience avec la police ».

Tant que ce sera la presse qui enquête, plutôt que la police, il y aura un risque.

J’écris cela car qu’en vous li(...)

La mort par suicide de Taku Sekine est forcément une injustice.

"Et même, une révolution, qui peut commettre des injustices, qui en commet forcément. Personne ne peut dire aujourd'hui si la mort de Taku Sekine en est une, ou non."


Wow ! Cet enchainement !

Daniel, pourriez-vous nous détailler votre tarif pour un sui(...)

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Et même, une révolution, qui peut commettre des injustices, qui en commet forcément. Personne ne peut dire aujourd'hui si la mort de Taku Sekine en est une, ou non.  


Cette phrase est maladroite.

LA RAISON D'UN PROGRÈS


 Dans une perspective historique, la vague d'investigations sur les violences sexuelles dans les lieux de domination politiques, économiques, sportifs, intellectuels, artistiques, marque un progrès millénaire.



Il faut reconnaître à Lacan le mérite d'avoir en la fameuse  formule: il n'y a pas de rapport sexuel, présenté la  raison de ce millénaire progrès. Il n'y a pas de rapport sexuel en effet, il y a seulement des violences sexuelles. Ce que nous attribuons faussement à la sexualité doit être imputé à la domination - et peut-être n'existe-t-il de domination que masculine. Contre laquelle il n'est sans doute de libération que dans la chasteté: l'absence de relation sexuelle (Lacan permet très bien de distinguer rapport sexuel - qu'il n'y a pas -, et relations sexuelles dont il précise qu'il n'y a que cela!). À cet égard ce que l'on désigne du seul participe passé suicidé  devrait être complété , comme Artaud l'a fait - ainsi que Van Gogh l' a illustré - par l'éclairante précision: suicidé de la société


Société sexuelle, faudrait-il sans doute ajouter, en affirmant qu'il en exista qui ne le voulurent nullement: les sociétés longtemps dites "primitives", dont devoir, sans y revenir, renouveler le "paradigme".

Commentaire lu sur un site de média Américain :


"Breaking news: Coronavirus has been infected with Donald Trump. "

Ce n'est pas le sujet de ce neuf-quinze, mais comme sa lecture m'a permis de constater que certains ont fait dévier la discussion vers un autre thème, celui de la formation des imams, je me permets de reproduire ici quelques lignes du texte remarquable d'un des leurs qui lui, n'a nullement besoin d'être formé.


Extrait de la tribune de Chems-eddine Hafiz, recteur de la Grande Mosquée de Paris, publiée avant-hier dans le Monde (l’accès à son intégralité est réservé aux abonnés du quotidien) :


Le président de la République a choisi l’expression « séparatisme islamiste », le 18 février, lors d’une visite à Mulhouse, Haut-Rhin, pour qualifier les manifestations de repli et de communautarisme constatées chez certains de mes coreligionnaires.

La question du « séparatisme » ne concerne en aucun cas tous les musulmans. Loin s’en faut ! Nous parlons bien d’un « séparatisme islamiste ». En tant que recteur de la Grande Mosquée de Paris, je rappelle – n’en déplaise aux milieux qui cherchent à établir un parallèle entre l’islam et l’islamisme, à ceux qui laissent croire que l’islam serait l’islamisme, et inversement – qu’il y a bien une distinction à faire entre la religion musulmane et l’idéologie islamiste.


La première est une foi, une éthique, une tradition, une civilisation, une histoire qui exige une herméneutique, une contextualisation, qui convoque le savoir et l’intelligence. La seconde est une idéologie mortifère, une pensée politique aux relents totalitaires, un dévoiement des textes, une menace – certains ont tendance à l’oublier – pour la stabilité du monde musulman, mais aussi pour la planète tout entière.

Un islam dirigé par des fanatiques engendre l’islamisme, car la religion musulmane, comme les autres monothéismes, est d’abord et avant tout un corpus qui, entre les mains des hommes, peut se transformer en une source de lumière ou en une source d’obscurantisme. Le premier amalgame à éviter, ne serait-ce que par honnêteté intellectuelle, consiste à ne pas laisser croire que les partisans de l’obscurantisme et de la haine de l’Autre valent les adeptes des Lumières et du respect de l’altérité.


La question essentielle qui est posée concerne le « séparatisme ». Existe-t-il véritablement sur notre territoire une volonté de se délier de la République ? La réponse est oui. Et je l’affirme sans ambages. Certains représentants de l’islam de France – comme certains responsables politiques d’ailleurs – sont très souvent dans le déni. Par calcul, par cynisme, par facilité, probablement parfois par lâcheté, un certain nombre d’acteurs représentatifs, d’élus locaux se sont refusé à voir la situation à laquelle nous faisons face aujourd’hui…


L'amorce d'une mise au point dont certaines bonnes âmes de gauche feraient bien de s’inspirer. Et sur laquelle le responsable de ce site, qui s’ingénie à inviter et à promouvoir quelques un(e)s parmi les pires intégristes de cette religion pourra utilement méditer.
Je n’aurais jamais pensé être amené un jour, à louer la lucidité d’un Imam. Il ne faut donc jurer de rien. Merci à lui.

Et bye bye à tous.

Je pense que certain.e.s vont se sentir un peu(moyennement ou beaucoup) coupables de cette affaire ! Et comme dit Oblivion, pourquoi sont-ce les journalistes qui font le boulot que devrait être celui de la police ? 

Et puis j'en ai un peu marre de cette "hystérie" des réseaux qui entourent maintenant tout ce qui oscille entre le moment de séduction et le râteau avec viol, le râteau avec vacheries, l'acte (décevant ?) qui s'en est suivi... pourquoi des enquêtes journalistiques pourraient déterminer ce qui ressort de l'émotionnel, du fantasme... et est-ce que la vérité existe dans ces cas-là ? 'tention, ne me faites pas dire ce que je n'ai pas dit... je ne m'aligne pas trop sur ce que racontaient les Deneuve and co... mais j'aid u mal à m'aligner sur la hargne des "me too". 

Quand je bossais à la télé, une célébrité du moment avec qui j'ai été obligée de travailler, m'a un jour, montré sa teub... avec 2 journalistes mâles pour témoins et moi seule femme au bureau... Je méprisais ce type dont j'ai dû être l'assistante pour avoir un poste d'assistant (un bête problème administratif)... après qu'il se soit pris un vent parce que sa teube ne m'a fait ni chaud ni froid et que j'ai dit à mon interlocuteur au téléphone "si tu voyais ce que je vois"... il a remballé son truc qui ne m'intéressait pas du tout et n'a plus recommencé. Je n'ai alors pas hurlé ni porté plainte ni même fait remonter l'info pour demander mon changement de service (j'aurais dû, tiens, j'ai manqué de réflexe)... Mais de toutes façons, ça m'étonnerait que la célébrité se soit suicidée... rien ne se serait ébruité. Et puis, ça ne m'a pas choquée. J'ai juste trouvé son comportement complètement ridicule et venant d'un pauvre type.

Le problème de base est dans l'effet grain-de-sable. Le même paradoxe qui rend chaque vote individuel à la fois insignifiant et crucial. C'est le problème des micro-agressions racistes ou sexistes (ou autres) qui sont négligeables en soi mais dont l'accumulation rend une socioculture entièrement toxique, et dont les dénonciations individuelles sont futiles. disproportionnées et nécessaires. Et c'est aussi le problème des violences "justicières" que sont les indignations individuelles, et la masse critique incontrolablement dévastatrice qu'elles deviennent collectivement. Ce qui est légitime individuellement doit être pondéré par le fait que, justement, plus rien ne peut être considéré individuel.


Cela rend très délicate, voire insoluble, la question des réactions justes. Si tu prends le cas du zizi du connard, je considère qui est assez légitime et important de rendre l'affaire publique. Tel monsieur est un copain de chaque foyer, invité dans leur salon quotidiennement, et faisant d'office figure d'autorité. En tant qu'hôtes, que complices passifs, les spectateurs -du moins moi- aimeraient savoir s'il s'agit d'un monsieur du genre à faire ça. Il ne s'agit pas de scruter les petites dégueulasseries ordinaires de la vie quotidienne, mais il y a une petite frontière qualitative entre l'ordinaire et ce genre d'attitude. Je ne sais pas si on parle d'un Zitrone, d'un Masure, d'un Morandini, d'un Martin ou d'un Field. Mais, par exemple, si un Daniel Schneidermann ou un Edwy Plenel sortait son zob devant ses journalistes, j'aimerais être au courant. Il y a un enjeu d'image, de sympathie, de respect et d'authenticité qui fait que je me sentirais leurré. C'est un exemple radical, mais à des niveaux divers cela vaut pour toutes les figures familières du paysage audiovisuel français.


Mais c'est une question à la fois indépendante et liée à celle des répercussions. Le public est tellement multiple et divers que la réaction à ce savoir peut aller du mépris à la hargne (sans compter l'admiration, jusqu'à l'éligibilité présidentielle aux USA). Et cela en fait une somme dangereuse : la somme même des réactions légitimes peut ne pas l'être. C'est un danger connu des journalistes et des juristes, qui sous-tend la proportionnalité entre "intérêt public", "vie privée" et "notoriété". Que cette proportionnalité aille jusqu'à l'omerta sur ce genre de mentalités va tout de même trop loin à mes yeux. Sans compter que ce n'est pas qu'une omerta sur le déglingué lui-même, mais aussi sur les connards alentours qui le légitiment en connaissance de cause. Les facilitateurs, à l'encouragement passif (et donc, implicitement, croissant, puisque les limites sont testées sans résultats). Ceux-là, qui font système, en méritent d'autant plus le dévoilement.


La tristesse (car je hais tout le monde) c'est le public qui rend impossible, voire mortel, ce genre de dévoilement. Surtout à l'âge du tweet, où se désinhibe la férocité au nom des "causes justes" des uns et des autres, où les frustrations de vie se canalisent avec violence et auto-satisfaction. Si ce public pouvait, dans une vue d'ensemble, constituer une réponse proportionnelle, le dilemme serait résolu. Mais outre qu'il est presque impossible de se calibrer en grain de sable idoine même si l'intention est pleine de sagesse, la fraction du public qui s'en soucierait est minime : les gens veulent du sang, de la destruction, du total, du pour-l'exemple, et, surtout, surtout, du défoulatoire, une cible à haïr légitimement de toutes ses forces, une symbole à tout le mal.


Entre une vérité nécessaire, et une réponse calibrée, ce sont les "minutes de la haine" orwelliennes auxquelles d'adonne le cybermonde qui rend la justice impossible, et la fait basculer du silence complice à l'annihilation totale.


Alors que faire, où agir ? Changer la culture, la psyché, la déresponsabilisation internautique ? Le câblage de nos cerveaux ? Entreprise vaine et sisyphéenne, mais un peu le rôle d'ASI tout de même. Questionner les mécanismes médiatiques, jusque dans l'interaction avec ce public. Faire réfléchir. Changer l'angle d'éclairage. Et viser l'idéal (car, pour moi, ASI est un idéalisme). Ne pas être une raison de son inaccessibilité.


L'idéal étant que ces choses se sachent, face à un public assez responsable pour être conscient de son rôle, de sa propre toxicité, et aussi de l'importance des données inconnues que dans sa rage d'opinion-pour-l'opinion il tend à court-circuiter. Certes, "Le public" n'existe pas et n'existera jamais, mais "Le public d'ASI" devrait au moins viser cela. Ou ASI le lui faire viser.


Et l'un des outils est le compte-rendu détaillé des contradictoires injustices et ambivalences de cette problématique. Ma confiance là-dessus fluctue, mais ces jours-ci elle est assez solide.             

Moi je continue à fluctuer... Pour le producteur/présentateur (pas journaliste, lui) auteur des faits me concernant, il n'est plus guère qu'une image d'archive qu'on doit voir dans ces émissions de télé qui montrent la télé d'avant (au passage, dommage qu'on ne nous diffuse pas les émissions de J.C. Averty). 

Pour ce restaurateur, je pense qu'il faudrait absolument que la vérité soit faite... en effet. 

Pour le reste, je fluctue, continue à fluctuer, à condamner ce que certains font subir à des femmes, et à tolérer ce que d'autres m'ont fait subir... montrant ainsi combien l'homme (vir, viri) peut devenir minable lorsqu'il confond son érection avec le pouvoir, ou l'inverse.

La vérité en la matière est souvent un objectif inatteignable. On a inventé le terme de vérité judiciaire pour qualifier le résultat d'un procès. C'est la reconnaissance qu'il s'agit d'une construction, et qu'elle est susceptible de comporter des imperfections dont nous devons nous contenter, faute de pouvoir faire mieux. Et que cette vérité établie s'impose à la société.

Quand la seule empreinte lisible laissé par un événement est un ensemble de témoignages contradictoires, que des failles évidentes ne permettent pas d'invalider solidement  l'un ou l'autre, que les aléas de mémoire humaine ajoutent leur part d'incertitude ... il faut bien choisir une vérité parmi celles présentées, alors que peut-être elles sont toutes fausses.

Parmi ce qui guide la société, quelques principes chèrement acquis ont permis de sortir la justice d'une histoire assez ténébreuse d'arbitraire et de mystique religieuse. Aujourd'hui certains voudraient abandonner le doute profitant à l'accusé. Le coût pour les victimes dans ce type d'affaire, où établir la vérité est une souvent une épreuve, étant élevé.

Vouloir "absolument que la vérité soit faite" est un souhait dont il faut savoir à l'occasion faire le deuil. Dans cette affaire où l'accusé est décédé sur une fond de rumeurs peu vérifiables, cela parait très difficile à atteindre.


(Ce qui n'empêche pas de viser par ailleurs des objectifs qui ne sont pas épris d'un absolu hors de portée mais permettent d'améliorer les société, comme éviter que les victimes déclarées soient traitées comme de la merde par des abrutis à képi, que l'institution judiciaire bâcle ses instructions au milieu de son sous financement chronique, ou que des associations d'aide voient leurs aides fondre comme neige au soleil sous l'alibi d'une rigueur budgétaire de façade).

On a inventé le terme de vérité judiciaire pour qualifier le résultat d'un procès.


Entièrement d'accord ! C'est bien pour ça que nous autres, pauvres quidams, avons cruellement besoin de la vérité scientifique (elle-même limitée et temporaire) et de la vérité journalistique.

Je suis donc favorable à l'idée que la presse continue à se saisir de ce genre d'affaires, malgré tous les risques dont parle DS, en parallèle des institutions policières/judiciaires, tant que la première ne nuit pas aux secondes (et inversement ?).

Bonjour et merci pour la chronique


" Mais dans l'affinage, toujours en cours, des procédures d'enquêtes journalistiques, elle doit donner matière à réfléchir."


Oui mais ça on a tous compris qu'il fallait réfléchir. Mais en revanche vous, et @si, vous proposez quoi ? Que fait-on évoluer dans les procédures d'enquêtes journalistiques pour se prémunir de cela ? Dans votre rôle d'observateur pointu de ces questions, après 30 ans d'observation des pratiques médiatiques, vous ne pouvez quand même pas en rester là, et juste passer le bâton de parole. Je trouve. 


Et bien il semble que dans ces affaires de harcèlement et violences sexuelles, seuls les suicidés ont le droit à la présomption d'innocence.

Et sinon, on annonce que l'Etat français souhaite former des imams. Pas des curé, ni des rabbins, hein, juste des imams. Ça va faire des jaloux.

Et après on dira que la république n'aime pas l'islam alors qu'elle est prête a se parjurer pour Allah. Que des mauvaises langues.

Le suicide ne devrait être qu'avec une majuscule à s :  https://www.youtube.com/watch?v=YXbIUhuSBvc&list=PLEvr99j7ruPz6rLqMcIFM4wb-7hwK2f7C&index=1

Peut être aussi évoquer que dans le lot, il y a aussi des femmes non repectées, abusées et qui se suicident aussi. Et que ces suicides là, (sans oublier tous les parcours cassés de celles qui ne se sont pas suicidées mais on en eu envie) ne sont pas jutes DU TOUT

"Et même, une révolution, qui peut commettre des injustices, qui en commet forcément. Personne ne peut dire aujourd'hui si la mort de Taku Sekine en est une, ou non. "

Terribles phrases, mais très significatives de la confusion entre Justice morale/ Justice des tribunaux, Enquètes police/Enquêtes journalistiques, rumeurs/témoignages, etc. 

Et bien sûr, la mort de quiconque ne peut pas être un acte de justice.

Toute révolution comporte des violences. Plus ou moins, mais toujours. La règle est intangible et, qu'elles soient symboliques ou réelles, ces violences font toujours des victimes. En général, pas les plus coupables mais les plus faibles.


Me too n'échappe pas à cette règle. On a vu des puissants et des forts - Weinstein, Epstein, Strauss-Kahn....- prendre de sévères coups, certains y succomber. Ceux-là étaient des cyniques, des forts et résistants. Et l'on n'éprouve guère à leur égard qu'un sentiment de justice immanente enfin accomplie.


Mais le monde des prédateurs sexuels est plus complexe que les nécessités d'un juste combat ne le laisserait croire.  Il n'y a pas que des tout puissants, exaltés par la jouissance de leurs transgressions et le mépris de la Femme, dans ces cohortes. Il y a aussi tous ces fragiles, ces bosseurs guettés par la dépression, pris dans le maelström de la réussite qui gomme les impératifs élémentaires de la morale.


Ceux-là sont moins coupables, peut-être sont-ils aussi victimes. En tout cas, ils sont plus facilement détruits quand la réalité rattrape leurs fantasmes. Je crains que ce chef japonais fragilisé par les codes d'honneur de sa culture originelle ne soit de ceux-là. 


Accusé ainsi, dans le flou terriblement menaçant d'une enquête relayée par l'infini insaisissable des réseaux sociaux, que vouliez-vous qu'il fît ? Sa fin était écrite. Mais quels enseignements en tirer ? 

@ASI
Bon, en fait je me dois de vous poser la question de manière directe.


L'enchainement des deux dernières chroniques de DS:


- sur la censure légitime des idées injustes (Lagasnerie, hier, idée qui est à mon sens un abus d'utilisation du paradoxe de la tolérance, abus contre lequel Popper lui-même mettait en garde) et
- sur le "suicide juste" (aujourd'hui)


est-il le signe d'un glissement de la ligne éditoriale d'ASI vers la cancel culture ?

  "Mais dans l'affinage, toujours en cours, des procédures d'enquêtes journalistiques, elle doit donner matière à réfléchir." Trop tard, il est mort....

"Taku Sekine est cerné par la rumeur aux mille bouches "

pour un chef cuisinier...



Bon mais voilà une fin tragique, un suicide n'appelle jamais de réjouissances sauf s'il ne s'était agit d'un être aussi infect que Trump car là le réconfort aurait été de savoir qu'il y avait chez lui un ion de conscience...


et c'est justement de Trump dont je veux parler car je ne peux me réjouir de sa Coviditude étant donné que je la crois aussi fake news que le reste de ses mensonges

et que simplement il a été déclaré Covid positif pour l'éliminer du contest, vu son habilité incroyable à foirer le débat, et tout le reste

et là le GOP bien mal nommé a paniqué

et l'a sorti du jeu

On n'y gagne rien car avec Mike Pence, c'est remplacer un clown satanique par un apprenti lucifer


Comment peut-on croire que Mélania Trump ait attrapé le Covid en compagnie de son "mari"? Mais bon là mes déductions passent du domaine shakespearien à celui de courteline

Bon. Soit il manque un mot ou deux dans une phrase (genre "le fruit d'une", et encore), soit il faut me rappeler le positionnement d'ASI face à la peine de mort.

Cette histoire m'en rappelle une autre, bien moins grave, qui date d'hier, mais qui témoigne des machine impotentes et violentes que sont devenus tous les appareils médiatiques (réseaux compris).

Un type s'est pris 18 mois fermes pour avoir menacé dans des vidéos  la jeune fille qui avait insulté l'islam, Mila, et qui vit sous protection depuis. Il a avait déjà eu du sursis dans une précédente affaire pour agression.

Ce gars est un malade. Il est sous curatelle, il ne devrait donc pas être un justiciable comme tout le monde. Il devrait être suivi sérieusement, voire enfermé dans une maison spécialisée.

Mais ça, ni la justice ni la presse ne l'a rapporté. On précise qu'il est fou, et on s'en fout, c'était juste pour l'écrire, tu vois ?

C'est comme si ces deux entités n'éprouvaient même le besoin de rappeler qu'en France, la santé et la psychiatrie sont en phase terminale et que les débiles ne sont plus des citoyen.es ne à qui il faut venir en aide, mais des mauvais sujets responsables de leur actes devant la république.

La mort par suicide de Taku Sekine est-elle forcément une injustice? Juger des causes d'un suicide peut vous amener à frôler l'indécence et à tomber dans l'insanité.

Mais allons-y, prenons le risque puisqu'aujourd'hui on peut parler de tout, spécialement lorsqu'on le fait sous anonymat ou pseudonyme.

La réponse est non si l'on considère que le juge est Taku Sekine lui-même et le pire est bien que certains vont considérer que ce suicide signe sa culpabilité.

La réponse est oui, si l'on pense que la justice a été rendue sur les réseaux sociaux. Si j'ai bien compris, ce n'est pas tant l'enquête de Mediapart qui aurait déclenché le fait générateur mais des fuites sur les RS ou je ne sais quelle parution people qui aurait cité son nom.

Il faut être sacrément fort pour supporter ce procès médiatique. Un procès sans règle, sans contradiction, sans possibilité d' appel.

Je cite l’article de Julie Le Mest : « La jeune femme indique ne pas avoir porté plainte suite à une mauvaise expérience avec la police ».

Tant que ce sera la presse qui enquête, plutôt que la police, il y aura un risque.

J’écris cela car qu’en vous lisant, on a l’impression que les enquêtes sont du ressort des journalistes.

Il faudrait enfin que les policiers recueillent les plaintes.

"Et même, une révolution, qui peut commettre des injustices, qui en commet forcément. Personne ne peut dire aujourd'hui si la mort de Taku Sekine en est une, ou non."


Wow ! Cet enchainement !

Daniel, pourriez-vous nous détailler votre tarif pour un suicide "juste" ? Une agression sexuelle parait trop peu. Un viol? Deux ? Deux viols et une agression sexuelle ça parait ok pour un suicide "juste" ?

Moi j’aimerai bien qu’on en fasse autant pour tous les autres suicidés de France et de Navarre. Ceux qui sont mal dans leur peau pour tout un tas de raisons et bien plus encore. Ceux qui face à un évènement tragique choisissent l’option sans retour. Ceux qui prenaient le train mais n’étaient pas rien pour leurs proches.


Mais ils ne sont généralement ciblés par les « féminazis », c’est vrai. Inb4 tous les plateaux télés à venir sur « metoo qui va trop loin ».


Il y a quelque chose d’indecent à 1/ instrumentaliser ce drame, et 2/ passer sous silence les nombreux suicides d’inconnus chaque année. Chaque jour. Dans toutes les strates de la population.

La mort par suicide de Taku Sekine est forcément une injustice.

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