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USA contre BNP : silence radio en France

Mais où sont-ils ? Voici qu'en plein pont de l'Ascension, éclate un coup de tonnerre

Derniers commentaires

Ce que je n'arrive pas à faire, c'est peser le risque que la perte de licence bancaire aux USA fait courir aux banques. C'est l'arme ultime que l'administration fiscale américaine a utilisé avec succès avec l'UBS, le Crédit Suisse et maintenant bientôt la BNP. Les profits sont si faramineux là-bas, que les banques préfèrent payer des amendes à 9 zéros que de quitter ce marché ?
Il est particulièrement préoccupant de constater qu'un pays qui a donné au monde de grands économistes comme Milton Friedman ou Krugman, s'attaque aujourd'hui à l'un des fleurons de la finance française, une banque dynamique qui a oeuvré pour le développement économique de notre pays, en dépit des entraves fiscales qui lui ont trop souvent barré la route.

Si la BNP est intervenue dans ces pays, c'est pour y propager les joies d'un libéralisme débridé et responsable qui apporter du bonheur mais aussi le confort matériel à des populations qui vivent depuis trop longtemps sous le joug de dictatures impitoyables.

Il faut sans doute percevoir ici l'influence d'un certain Piketty, pseudo économiste nourri aux thèses interventionnistes et d'un entourage présidentiel obamien, influencé par des universitaires qui prônent une vulgate marxiste, en tentant de persuader à tort le monde, que la crise financière n'est pas liée aux gaspillages, à l'excès de services publics et aux effectifs pléthoriques de fonctionnaires dans les pays occidentaux.

Nous devrions rappeler à nos amis américains que leur pays est le symbole même d'un capitalisme triomphant qui a apporté tant de bonheur, de progrès techniques et d'avancées sociales dans le monde depuis plus de deux siècles en dépit des revendications parfois démesurées d'officines syndicales irresponsables.

Gageons qu'ils retrouveront rapidement le sens de la raison et feront preuve de davantage de lucidité à l'image de Joseph Blatter, président de la FIFA qui comme Michel Platini a rappelé à l'ordre les irresponsables qui tentent de nuire au bon déroulement de la coupe du monde de football.

Une pensée amicale pour Christophe Barbier, l'un de nos meilleurs éditorialistes avec Eric Brunet et Patrick Sébastien, qui en ce long week-end qui paralyse encore notre économie, à fort pertinemment décrit la situation: à force de faire des ponts , la France finira sous les ponts !!!
Encore un coup de la NSA.
Les USA se souviennent-ils de l'Irangate? Les fascistes ne sont pas ceux que l'on désigne habituellement
On peut se demander si c'est purement juridico-financier ou si il y a dessous une pression politique mais, a priori, il n'y a pas vraiment de surprise pour le gouvernement.

D'après cet article de Challenges du 13 février : "Cette mauvaise nouvelle risque de refroidir les ardeurs des entreprises françaises qui espère anticiper la levée de l’embargo sur l’Iran. Une délégation de 116 représentants d'entreprises, dont faisait partie BNP Paribas., s’était rendue à Téhéran début février. Hier, depuis les Etats-Unis où il est en visite, François Hollande a assuré qu’il avait "fait savoir" à ces entreprises qu'elles risquaient "des sanctions".".

Il n'y a pas si longtemps, on parlait du retour des industries américaines en Iran et on aurait même vu un jet privé propriété de la Bank of Utah à l'aéroport de Téhéran. Business is business...
On ne crache pas sur le casse-croûte.
Boaf, l'affaire va se régler surement d'état à état.

Tenez, un exemple très bête, si la France venait à décider de vendre ses frégates Mistral à l'OTAN plutôt que à la Russie, il se pourrait bien que cette amende fonde au soleil et se réduise à genre 3 milliards de $ au lieu de 10, disons juste le prix de ... 2 frégates.

Mais dans le cas contraire, non seulement ce sera l'amende, mais aussi probablement le retrait temporaire de la licence BNP aux USA.


Ce qui aurait vraiment de la gueule, c'est que la BNP dise aux Américains :

"OK, vous voulez jouer à ça, très bien. On va bazarder nos transactions en $ et commencer des transactions en Roubles, ou en Yuan, et ça tombe bien parce que bientôt on va en avoir vachement besoin".

ça aurait non seulement de la gueule, mais vu la taille et le caractère systémique de la BNP dans la finance mondiale, vous verriez alors le plus rapide enterrement judiciaire aux USA, je le parie en moins de 48H.

Mais bon, en France il n'y a personne dans nos oligarques assez couillu pour faire ça.
Faut-il prendre le parti des procureurs américains ? Faut-il se ranger derrière la finance française ?

Ou alors derrière Cuba dont l'embargo frappe de plein fouet la population ? Tout ça non pas à cause de crimes contre l'humanité (contrairement aux grands amis Israëliens) mais de nationalisations qui ont eu lieu il y a 50 ans !
le vrai 2 poids 2 mesures des etasuniens vient plus du manque de sévérité des amandes precedentes ! ils devraient attaquer la dessus ....
Un beau TAFTA signé, paraphé, enluminé...viendra effacer l'ardoise.

On bouffera pour la bonne cause les hormones bénies, les OGM farcis, les javelisés blanchis...

Qui qui est content?

On a droit au gibet ou c'est, également, défendu...
Le problème n'est pas le silence radio, rompu depuis hier, c'est surtout le fait qu'aucun média ne s'interroge sur la légalité des sanctions unilatérales décidées par Washington qui s'érige en juge alors qu'il n'est qu'un simple état comme les autres au regard du droit international.

C'est à juste titre que le gouverneur de la Banque de France précise que la BNP a respecté la règlementation internationale et européenne qui sont les seules juridiquement valides.

Lors de la dernière Assemblée générale de l'ONU ,188 pays ont rejeté le blocus contre Cuba, seuls les Etats Unis , Israel et Palau se sont prononcés pour.

Pourtant, le blocus perdure, le droit international est bafoué mais il ne faut pas trop en parler, ça pourrait déranger les adeptes de la loi du plus fort...
Par contre, lorsqu'il s'agit de rappeler à Melenchon ses amitiées honteuses avec Cuba et la Chine, les éditocrates et autres tartuffes s'en donnent à coeur joie...Vous avez dit deux poids deux mesures...
Comment dit-on racket en américain ?
Ah,... on me dit que c'est eux qui ont inventé ce mot ...

Au passage, le contribuable français en paiera un tiers, puisque les déficits fiscaux sont reportables sur les futurs bénéfices, sans limitation de durée.

On aura appris au moins une chose, c'est que, quelque soit le lieu où on se trouve, si on utilise des dollars on relève du juge pénal US.

Il est pas beau l'Empire ?
Une autre :
"Car non seulement le gendarme américain ne plaisante pas avec le dollar, mais il ne plaisante même pas avec les petits malins."

Mais de quel gendarme parle-t-on ? Il n'y a de gendarme américain, ou russe , ou ... que celui qui dispose d'un rapport de forces favorable.

J'ai entendu dire que Barack*, prénom prédestiné, a dit que ce n'est pas parce que les USA avaient un gros...marteau qu'ils devaient s'en servir tout le temps. Il parlait de l'Afghanistan.
Mais il y a d'autres Afghanistan dans la vie des Etatsuniens, en particulier les marchés financiers. Et là, le gros...marteau est bien utile.

Parce que bien sûr, aucune institution financière Etatsunienne ne s'est jamais occupée de faire quoi que ce ce soit dans un des pays frappés par "l'embargo". Parce que c'est promis, juré sur la Bible (capital "B"). In God we trust. C'est ce qui est écrit sur leurs billets de banque.

Et ce qui est écrit sur un billet de banque, c'est sacré.

(*) en globish, barrack veut dire caserne
la france est la honte des français terrifiés par les diverse corruptions des politiques , des financiers un pays avec de tel travers peut il nous sortir de la crise
Mieux vaut la partialité d'un maître que celle de la jungle.
Quelqu'un pourrait-il m'expliquer clairement -si possible- ce qu'a fait la BNP et qu'elle n'aurait pas dû faire (dans la logique des Etats-Unis évidemment) et comment les Etats-Unis peuvent réclamer ces quelques milliards... Merci d'avance, cela me permettrait de mieux comprendre le reste des commentaires. Peut-être une émission d'arrêt sur image consacrée à ce sujet serait -elle la bienvenue?
Où sont donc les ministres français ? Aux abris.

C'est vrai ça. Où est-elle la grande gueule Montebourg?
A première-et rapide - lecture une petite observation. La BNP n'est pas un industriel français, mais une Banque internationale, depuis sa création.
Ce n'est pas pour défendre nos capitaines de pédalos en maillots rayés made in France, mais à s'acharner sur une cible qui n'est pas la bonne, on risque des coups de pieds dans les genoux.
Maritol Souraine, fille de sociologue et en charge de la Santé, c'est à dire d'un des besoins que le Marché a le plus de mal à digérer, incarne pour moi ce que les socialistes ont de pire, de plus inexpiable.
Ils ne disent rien, parce que c'est bien fait pour sa gueule! La BNP too big too fall va emprunter les 10 milliards de dollars à 0,01% auprès de la BCE ou vendre des actifs de ce montant => il y aura des affaires à faire pour les petits porteurs sur le CAC40.

7 milliards d'euros, en partie provisionnée dans les comptes de la banque, le reste pris sur les bénéfices de la BNP en base taxable, avec un taux d'impôt sur les sociétés IS d'environ 30% etc. cela doit faire un manque à gagner pour les caisses de l'Etat de l'ordre de 1 milliard d'euros, soit exactement ce que le retour des exilés fiscaux de Suisse a rapporté en 2013. Opération nulle.
La baisse des impôts était un leurre et c'est la BNP qui nous l'apprend. On va encore avoir droit l'année prochaine au discours de la Cour des Comptes : "les impôts sont moins rentrés que prévus..." Ô surprise !

Par ailleurs, j'ai hâte de lire les études d'impact du projet de loi de finances de cet été sur les mesures tabac. On ne touche plus aux prix, pour ne pas désespérer Billancourt, on change les couleurs des paquets de cigarettes, toujours aussi forte Marisol Touraine oO
Et si les Américains nous rachetaient la BNP, ce serait un moyen de tout oublier ? (un peu comme Alstom ? :))

(de toute façon avec ses 1 800 milliards d'€ de bilan, je ne sais pas si ce serait une bonne affaire pour eux...)
C'est la faiblesse de la proie qui attire le prédateur.
On ne discute pas avec la [s]justice [/s] finance américaine.
Silence ? Non, France Inter en parle ce vendredi matin. Ou l'on constate, une fois de plus, que la France est vassalisée par rapport aux USA et que les banques font du business avec n'importe qui. A rappeler au président "normal" qui désignait la finance comme son advsersaire au meeting de campagne du Bourget en 2012. Laquelle finance est terrorisée par Hollande comme chacun sait.

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