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Commentaires

Une vidéo de violences policières fait polémique en Allemagne

Une vidéo montrant un groupe de policiers frappant un cycliste en marge d'une manifestation pour la défense de la vie privée sur Internet, qui a rassemblé une dizaine de milliers de personnes, à Berlin, samedi 12 septembre, provoque une polémique en Allemagne.

Derniers commentaires

Et bien comme disait notre ami Coluche "n'ayez pas peur on n'est pas de la police !" ...
J'ai toujours dit que les Teutons étaient incorrigibles,

Est-il vraiment utile que je persiste et signe ?

Ils le font pour moi, non ?

***
Pour la première vidéo, la bande son est intéressante, dans le sens où techniquement elle n'apporte pas d'informations. En regardant la vidéo, je me suis d'abord demandé pourquoi on l'avait laissée, du coup... Avant de réaliser qu'elle augmente l'impact des images : les voix ralenties sont déformées et rendues plus graves, donnant un côté brutal et bestial à la scène avant même le début des violences physiques.

Bien entendu, ça ne change rien au faits, c'était juste histoire de faire un "arrêt sur images" sur la forme, pas seulement sur le fond...
Little Hitlers

Je n'ai pas trouvé l'histoire en français, désolée. Si j'ai titré "Hors sujet, mais pas tant que ça", c'est qu'il s'agit ici aussi de maintien de l'ordre, enfin, une autre conception du maintien de l'ordre. Bien sûr, je ne fais pas l'amalgame entre "police" et "milice". Mais le danger est tout de même bien là.
Il est tout de même intéressant de noter que les journalistes d'outre-Rhin s'émeuvent encore de ce genre d'histoires... De ce côté-ci, les médias ne les mentionnent même plus et si jamais ils osaient, certains s'empresseraient aussitôt d'accuser internet et sa propagande nauséabonde, d'adresser poliment leurs "regrets" puis de soupçonner la manipulation des hordes, toujours plus sauvages, d'ultra-gauchistes surarmés. A moins qu'ils ne s'en prennent aux tenants de la pensée unique et du politiquement correct qui ne comprennent pas l'humour policier....
Justement, pourquoi???
Faut-il se résigner?
Il me semble que les raisons sont connues et qu'elles ont déjà été traitées sur ce site : dépendance et fragilité économiques des journaux, suivisme, ambitions personnelles, peut-être une certaine lassitude et aussi la peur de passer pour un journaliste "engagé" (Oh le vilain mot !). Alors, on pratique la contorsion linguistique afin de masquer les réalités derrière de maladroits euphémismes : "maladresse", "erreur de communication", "désinvolture", "faits marginaux amplifiés par leur médiatisation", "gestes ou paroles ambigus", etc

Il me semble que les raisons sont connues et qu'elles ont déjà été traitées sur ce site : dépendance et fragilité économiques des journaux, suivisme, ambitions personnelles, peut-être une certaine lassitude et aussi la peur de passer pour un journaliste "engagé" (Oh le vilain mot !). Alors, on pratique la contorsion linguistique afin de masquer les réalités derrière de maladroits euphémismes : "maladresse", "erreur de communication", "désinvolture", "faits marginaux amplifiés par leur médiatisation", "gestes ou paroles ambigus", etc

La lassitude, aussi. Après tout, c'est monaie courante en région parisienne, si bien que ça n'intéresse plus personne.
Je constate que vous répondez à ma 2nde question. Vous vous êtes donc résignés à vous résigner. J'en prends acte.
Merci.
Ah non, je ne suis pas du tout résigné. Seulement consterné.
Pourquoi alors, avoir employé, dans votre commentaire "peut-être une certaine lassitude"?
C'est terrible.
Et aussi dans l'autre, "seulement consterné". La consternation ou l'indignation ne sert qu'à vous donner bonne conscience. ça me fait penser à la gauche caviar (PS) qui parle sans agir. Par contre, la révolte, la grève, c'est une prise de risque énorme, pour ses idées. Ce n'est décidément pas comparable.

Bien à vous.
Ne pas vouloir faire un battage autour de tel cas par peur de le banaliser c'est prendre le problème à l'envers car c'est bien parce que ce genre d'information circule en générant son cortège d'indignation que l'on peut constater que ce n'est pas banalisé.
Vous pouvez vous effrayer de la lassitude qui pourrait gagner l'opinion si l'on multiplie à longueur d'éditions ce type de situation, mais de quels autres options disposons-nous ?

La meilleure des réponses qui aurait pu être donné c'est une intervention généralisé des témoins dans un grand pugilat rebelle façon marché de Brive-la-gaillarde. Là, la mission de maintient de l'ordre aurait, de fait, lamentablement échouée. Mais que nous proposez-vous en dehors de la rébellion pure et simple ?

En généralisant au-delà du cas de ces images allemandes, le mérite de ces vidéos est de faire connaître à ceux qui ne le soupçonnent pas la violence que peuvent exercer les forces de l'ordre à l'encontre d'autres citoyens. Et n'allez pas vous indigner en clamant que tous savent. Ce n'est pas le cas. Entre ceux qui pensent que la police n'est dur qu'avec les provocateurs et ceux qui, à l'abri, côtoient des gendarmes de village tous fils ou filles des habitants du cru qui ne se signalent que pour ramener les chiens perdus ( c'est le cas chez moi ) cela représente pas mal de monde.

Le bulletin de vote n'est pas la seule manière d'influencer la marche d'un gouvernement et la multiplication de ces "révélations" indispose le ministère de l'intérieur. Pour l'instant c'est la peur qui tient l'opinion mais l'équilibre est instable, et la police qui se braque de plus en plus dans son autisme paranoïaque envers la population continue de s'attacher au cou les boulets qui l'entraînent vers le fond.
Dans tous les cas, et quand on ne considère que l'aspect pratique et immédiat il n'est pas plus utile de se révolter face un malheur que de fustiger ceux qui s'en indigne. Néanmoins, c'est la première catégorie qui fait changer les choses avec le temps, pas les redresseurs de tords moralisateurs qui s'en prennent aux mauvaises cibles et ne font que multiplier les voix discordantes là ou l'on ne devrait entendre que les remontrances des citoyens envers leur gouvernement.
Vous rêvez. ça semble être un raisonnement à l'envers mais à travers, ma propre expérience, n'en déplaise à certains, c'est bien un raisonnement (à l'en)droit.
Autre chose que la rébellion?
La révolution. Mais encore une fois, ça requiert beaucoup plus que de la bien-pensance, ça s'appelle le courage, la manifestation la plus brute de l'honnêteté, ce qui manque terriblement à nos sociétés de toutes les classes sociales.
Akfak,

Vous me semblez être très sur de ce que vous avancez. Finalement presque croyant, ou prophète, à prêcher la bonne parole. L'unique. N'est ce pas dangereux? De tueur à victime, l'homme meurt souvent pour des idées. Le vice le plus noble est la paresse et le doute, d'après Cioran.
Le bulletin de vote n'est pas la seule manière d'influencer la marche d'un gouvernement et la multiplication de ces "révélations" indispose le ministère de l'intérieur. Pour l'instant c'est la peur qui tient l'opinion mais l'équilibre est instable, et la police qui se braque de plus en plus dans son autisme paranoïaque envers la population continue de s'attacher au cou les boulets qui l'entraînent vers le fond.
Dans tous les cas, et quand on ne considère que l'aspect pratique et immédiat il n'est pas plus utile de se révolter face un malheur que de fustiger ceux qui s'en indigne. Néanmoins, c'est la première catégorie qui fait changer les choses avec le temps, pas les redresseurs de tords moralisateurs qui s'en prennent aux mauvaises cibles et ne font que multiplier les voix discordantes là ou l'on ne devrait entendre que les remontrances des citoyens envers leur gouvernement.


+ 1
et je plussoie.

Coluche en son temps a dit : " les gens croient qu'il faut changer le société alors qu'en réalité il faut changer de police"
( 1986, l'heure de vérité)
Si j'ai employé le terme "lassitude", il concerne les médias. Je ne suis pas lassé.
Quant à ce commentaire concernant mon apathie et ce que je vote... C'est préjuger de ma vie intime et, si je ne tiens pas à la révéler ici, je peux tout de même vous dire que vos deux hypothèses sont erronées.
Bonsoir,

Vous savez tout comme moi, que ce n'est pas la première fois. Les violences policières sont malheureusement quotidiennes en banlieues et lors de grèves ou manifestations.
Vous ne posez pas le fond du problème :
Comment expliquer la récurrence de ces ressacs médiatiques sur ce genre d'affaires?
Vous aligneriez-vous aux médias traditionnels en substituant la noblesse de l'information à l'indignation?
Et de là, comment alors expliqueriez-vous la banalisation de ces violences?
Je me serais cru en train de regarder la télé en lisant votre article.
Excusez-moi par avance de (me) poser autant de questions, mais j'attends de vous ce qu'on appelle communément, exigence, vous savez, ce machin qui se raréfie...

Décidément, vôtre.

PS "Je veux qu'on arrête de me prendre pour un bébé" Alain F, dit, le bien-aimé.
Je tiens de source sûr, que le cycliste au T-shirt bleu est un « petit con », qui non seulement a injurié les policiers, mais a donné une gifle à l’un d’eux.
C’est pratiquement pas visible, sur la vidéo, mais c’est juste quand un quidam passe entre la caméra et le groupe policiers/cycliste.

Les policiers n’ont fait que leur boulot.
!
!
!
!
!
et essayez de prouver le contraire.
La scène s'est passée sous les yeux et les caméras de dizaines de personnes. Visiblement, la généralisation, la démocratisation, des moyens d'enregistrement des images : téléphones portables, appareils de photo numériques qu'on peut utiliser comme caméra, n'a pas servi à protéger ce pauvre gars. La police, partout, se croit au dessus des lois, et ils ont raison puisque les policiers concernés ici sont toujours en service. À suivre ...

Ne nous leurrons pas, les flics allemands ne sont pas plus violents que les nôtres et ils sont tout aussi bien formés, à rester maîtres de leurs réactions en situation extrêmes, comme je l'ai vu récemment dans un "reportage" (de propagande) sur la formation des policiers qui est passé sur une de nos chaînes.

Quand j'aperçois des flics en patrouille dans mon quartier, j'ai du mal à ne pas traverser la rue pour ne pas les croiser de trop près.
Message 16/09/09.

Il est amusant (quoi que tragique en même temps pour la victime) de voir se retourner contre Big Brother ses propres armes.

La vidéo surveillance est régulièrement promue un peu partout par les différentes autorités sous couvert que cet outil permettrait de mieux nous protéger, mais la démocratisation des moyens de surveillance, téléphone portable, appareil photo numérique, est un meilleur moyen encore de nous préserver, puisque cette vigie potentiellement omniprésente peut nous garder y compris de ceux qui sont censés nous protéger.

C'est le principe du panopticon inversé et généralisé, le pouvoir n'est plus le seul à nous regarder depuis sa place centrale, nous l'avons à l'œil à chaque instant. Tant pis pour les petits chefs, tant mieux pour nous tous.

yG

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