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Commentaires

"Un juge ne doit pas se croire dans le monde de Oui-Oui"

La justice, notoirement sous-financée en France, est-elle maintenue par ce sous-financement sous l'étroite domination du pouvoir politique ? Et la suppression annoncée du juge d'instruction va-t-elle lui enlever le peu d'indépendance qui lui reste ?

Derniers commentaires

Ce serait bien que cette émission soit mise en accès libre. C'est le moment !
Article de Erich Inciyan, journaliste à Mediapart, mis en ligne mardi 2 mars 2010 [www.mediapart.fr]

Chapô : D'un tour de passe-passe, la réforme de la procédure pénale prévoit d'enterrer les scandales politico-financiers les plus dérangeants pour l'exécutif. Présenté aujourd'hui, le projet du gouvernement comporte en effet une promesse faite au patronat par Nicolas Sarkozy: «la dépénalisation de la vie des affaires». Coup de projecteur sur cette disposition réapparue en catimini, qui va dans le même sens que la suppression annoncée du juge d'instruction: la reprise en main de la justice par le pouvoir exécutif.
Excellente émission, par la qualité des intervenants et la clarté des propos échangés.
Je l'ai regardée assez tard, mais elle me paraît être un bon point d'entrée dans ces questions difficiles.
Formidable! je viens de voir cette émission in extenso ! Bravo pour les journalistes et documentariste; Ce Juge Trevidic nous console; il reste donc des courageux qui ont le sens de ce qu'est leur Métier, et non leur carrière ou leur porte-monnaie !
C'est beau !
A relier, pour ceux qui ne l'auraient pas déjà entendu, à l'émission de Kathleen Evin, sur France Inter, le mardi 19 janvier - à l'écoute =) mardi. - Serge Portelli....A NE PAS MANQUER

Je me promène sur le site : il y a une richesse de contenu ! et tout est d'actualité !...ces dossiers qui s'enrichissent au fil du temps, c'est vraiment une bonne idée ...
Fait juste une incursion sur "chez Alain" =) moins mon truc, mais je suis ravie que cela existe...et grace à lui, j'ai envie de me plonger dans le livre de Suzan Sontag " Sur la photographie". Merci!
Tout comme certains autres asinautes, je crois que cette émission devrait être diffusée à la plus large audience possible.
On y apprend (ou on y a confirmation) du fonctionnement de la Justice avec des mots clairs, précis et sans langue de bois.
Il est rare de pouvoir être le spectateur d'échanges de cette qualité (que n'aimerait-on d'ailleurs être acteur et pouvoir poser des questions).
Bref, à ceux qui ne l'ont pas regardée, allez-y... les yeux ouverts.
Grand merci à l'équipe d'ASI. Je ne regrette vraiment pas mon abonnement.
Très cordialement.
Eric
Une petite remarque très tardive ... Je suis fasciné par la similitude de discours entre celui de ce juge d'instruction et celui de cet inspecteur général des finances, http://dailymotion.virgilio.it/video/xbj329_asselineaujovanovic-la-crise-22_news , au sujet de l'asservissement des "tetes bien faites" dès que les perspectives de carrières sont mises dans la balance.

Et si j'osais me frotter à des pointures comme Trévidic et Asselineau, je dirais que du coté des chercheurs en mathématiques appliquées, c'est exactement la meme situation. J'aime bien reprendre l'exemple des mathématiques financières: dès 2005, les gens balèzes avaient des gros doutes sur le bien-fondé de cette modélisation "random walk" parce qu'ils comprenaient que l'attrait principal en était surtout sa facilité (en gros, pas besoin de modéliser la micro-structure des marchés, il suffit juste de coller une loi de probabilité et de faire du calcul stochastique, niveau maitrise/DEA). Personne n'a moufté, en bonne partie parce qu'aller dire en conférence que ces idées pouvaient etre erronnées, ça voulait dire aller se griller en public. Depuis, la crise financière a remis les pendules à l'heure ...

Je ne vous ferai pas un couplet sur le GIEC/IPCC, vous comprendrez vous-memes comment ça devait fonctionner là-dedans ... Rappelons à toutes fins utiles que l'inventeuse des CDOs et CDS, Blythe Masters de JP Morgan (elle est fort mignonne au demeurant), est au taquet sur la création de produits dérivés du meme type sur le gaz carbonique ...

Plus la bulle immobilière est forte, plus la population (tetes bien faites y compris) a besoin de liquidités, et plus elle devient malléable lorsqu'on lui fait miroiter des salaires plus élevés ... Heureusement que notre pays est capable de générer des "élites rebelles" comme Vincent Courtillot et François Asselineau qui sont capables justement de sacrifier leurs carrières pour le bien commun!
Félicitation pour cette émission !

Où d'autre que sur @si est-il possible de trouver une telle pertinence dans la manière d'aborder le sujet de la justice et cette franchise de ton si libératrice, pour quiconque est accoutumé à la langue de bois des médias de masse ?

Mobilisé en tant que simple citoyen pour la sauvegarde du juge d'instruction depuis l'année dernière, et m'intéressant plus généralement aux problèmes de la Justice, c'est la première fois que je vois un sujet embrassant si largement (par le temps et l'aspect) les problèmes actuels de la justice. Heureusement, il y a encore des médias où les choses peuvent être dites, des points de vues contraire à l'idéologie dominante exprimés. Bravo.

Seul critique, on aurait aimé avoir un point de vue opposé, pro réforme et défendant un bon fonctionnement de la justice. Soit un représentant du ministère de la justice soit un magistrat convaincu par la réforme (s'il en existe...).
Je vais faire tâche dans ce concert de louanges, car, malgré son intérêt, j'ai des réserves sur cette émission.

Je précise tout de suite: je ne suis pas magistrat, mais j'en fréquente.

Je trouve que l'émission procède à une sorte de brouillage, involontaire je pense, autour des "motivations" des magistrats. On commence avec un sujet qui relève l'indigence de la Justice (chez Eolas les magistrats disent qu'ils coupent les post-it en 8) et s'enchaîne avec cette question: ce manque de moyens couplé à cette exigence de rendement est-il source de mauvais traitements des dossiers ?
Sans y répondre le moins du monde, nous passons à un long, très long développement sur l'avancement des magistrats. Je n'ai rien contre cet aspect, il est peu connu, mais abandonner la question des moyens pour tourner autour de celle de la soumission des magistrats pour des raisons carriéristes me semble fort dommage.
Je ne veux pas faire de mauvais procès, l'émission retombe sur ses pieds, puisque la question des moyens revient dans le dernier quart d'heure. Mais il me semble que vous auriez pu mieux cadrer le débat. Vous posez à juste titre la question de savoir comment sont nommés les magistrats et ce que peut faire le pouvoir politique pour entraver leur carrière. Il aurait été intéressant d'y adosser cette question: qui fixe le budget de la Justice et pourquoi le budget français est-il en queue de peloton des budgets de la justice européens ?
Marc Trevidic le dit indirectement: une façon de dégouter le juge d'instruction c'est de l'acculer à la médiocrité. Il faudrait compléter car toutes les juridictions, y compris celles qui nous divorcent, protègent les enfants maltraités, incarcèrent les délinquants, tranchent les litiges entre voisins, sont au même régime, plus ou moins sec selon les tribunaux. Et ça, dans un Etat de droit, c'est tout simplement une honte.
Ce que je regrette, c'est qu'on passe un peu vite sur le fait que les magistrats ont des préoccupations "très concrètes, très quotidiennes" (la photocopieuse) quand ils interpellent leur Ministre. Ce n'est pas un sujet léger, c'est la raison pour laquelle les justiciables attendent des mois, sont traités à la chaîne... Dans l'affaire d'Outreau, certaines pièces n'ont pas été transmises aux avocats parce qu'il n'y avait personne pour les leur photocopier.

Pour ne pas finir sur une note désagréable, l'émission est tout de même intéressante et particulièrement intelligible (si j'en crois les commentaires ci-dessus). On y entend dire que les magistrats peuvent être des gens très bien voire exceptionnels, ça nous change de l'image des juges enfermés dans leur corporatisme et manquant d'épaisseur humaine... Merci pour ça, au moins !

PS: à propos d'Outreau, attention, encore une fois, D. Schneidermann dit que le juge a fait incarcérer de nombreuses personnes qui ont toutes été innocentées, ce n'est pas exact, il y a dans l'affaire d'Outreau quatre condamnés qui purgent actuellement leur peine. Cette affaire est à bien des égards criticable, mais il reste des faits: des enfants ont bien été violés (ils n'ont pas menti sur le fait qu'ils étaient victimes) et il y avait bien des coupables parmis les mis en examen (ce qui ne justifie pas les détentions provisoires scandaleuses).
Bravo pour cette émission. Très instructive, mais il vrai que la vocation d'un juge d'instruction est d'instruire.
Instructive mais un peu flippante, parce qu'on entend que la volonté de sa suppression par les élus de la Nation est principalement motivée par le seul souci qu'ils ont de leur quiétude, quand au milieu de leur pataugeoire ils sont rattrappés par leurs petits arrangements avec la Loi.
Mais j'ai trouvé que cette émission avait un défaut qui tient à son caractère technique. En l'état, elle semblait destinée aux spécialistes, à ceux dont le métier est le droit, et les journalistes d'asi auraient dû se dire que leurs spectateurs n'avaient sans doute pas étudié le sujet comme ils l'ont fait eux-mêmes pour préparer l'émission, que les institutions françaises est un vaste domaine qu'il convient de creuser en se donnant du temps, et qu'il pouvait donc manquer aux asinautes des repères pour apprécier pleinement les débats !
D'où cette suggestion lorsque vous choisissez de traiter un sujet aussi pointu : il serait bon, me semble-t-il, d'accompagner l'émission télévisée d'un article complémentaire, à visées purement documentaire et didactique, épluchant et expliquant toutes les réalités et tout le vocabulaire mentionnés dans l'émission et dressant un état des lieux, un panorama bref mais assez large (tout est question de dosage), du domaine abordé (ici par exemple, les organes de la justice et leur fonctionnement du point de vue des juges), un article pense-bêtes donc, un article mode d'emploi, un texte propédeutique qui puisse permettre à chacun de bien entrer dans le sujet.
Le forum donne envie de voir l'émission, moi qui suis bien en retard, je vais tâcher de faire un effort.
À noter que l'invité à de faux airs de Christopher Reeves.
Dans son métier, ce n'est que justice ^^
A mettre dans le carnet de correspondance de l'élève Schneidermann et à faire signer par les parents :

"Excellente émission. (J'ai appris plein de trucs). Doit continuer dans cette voie."
La forme était parfaite, et il n’y avait pas de biais dans le traitement du plateau, du moins le béotien que je suis n’en a pas vu.

Donc merci à DS pour cette excellente émission, quoique sans enjeu media.

Et pour poursuivre sur ce qu’a écrit @Rune, la forme était tellement parfaite que ça laisse plus de place pour le fonds.


Et, j’ai un malaise.

Bon, d’accord, la maison @si (faute de lui trouver un meilleur nom) a fait plusieurs émissions parlant de la place du juge d’instruction, et tout le monde aura son opinion sur la disparition du juge en question au profit d’un accusateur public, cela dans le cadre d’un Parquet aux ordres de l’exécutif, au détriment des libertés publiques et avec au terminus une décision de la cour européenne de justice invalidant le processus pour la raison pré citée (il me semble que c’est le schéma que suit Eva Joly, et s’il doit en être ainsi, ça serait une bonne tarte pour notre omni président).

Mais mon malaise ne vient pas de là.

Il y a un fantasme de la ‘bonne’ administration de la Justice, et le juge est au centre de ce fantasme.

Quelle est la motivation de la femme (ou de l’homme) en question ?

Et bien, d’après tous les intervenants : après avoir oublié ses illusions de jeunesse ; faire carrière, en particulier pour gagner plus d’argent -un vice qui doit atteindre même les professeurs des écoles après tout-.

Moyennant quoi, pour faire ce genre de carrière, il faut à un moment ou à un autre se soumettre au pouvoir, ou au moins entrer au service du chef d’une coterie (une écurie) qui se chargera de propulser tout le monde le plus haut possible.

Les alternatives à ce système ?

Aux Etats Unis certains juges sont élus, et d’autres sont dépendants de la survie politique de leur patron. A une époque ça s’est appelé le système des dépouilles ; le vainqueur électoral et son camp raflaient la totalité des postes, dont la police et la justice. Ce système a perduré au niveau de l’administration locale jusqu’à la moitié du XXème siècle. Ce genre de système est le résultat d’un vote populaire, mais il débouche sur la corruption et sur l’incompétence, et c’est pour ça que les américains s’en sont défaits.

Toujours au sujet de l’administration de la Justice et tant qu’à approfondir le malaise, avouons le : savoir Eric de Montgolfier à Nice et Marc Trévidic à l’anti terrorisme et savoir qu’ils y sont coincés pour un bout de temps me fait plaisir : ce sont deux vrais postes de merde, et il vaut mieux avoir des gens très compétents et très motivés pour les tenir. Et somme toute bien payés (6000€ nets par moi, il y a des cadres sup qui gagnent beaucoup moins)

Savoir que les incompétents sont au ministère et plastronnent dans les décorations ne me gène pas. Ca illustre le principe de Dilbert : « les incompétents accèdent au management parce que c’est là qu’ils sont les moins dangereux ».

Je ne suis pas d’accord avec Mme Vital-Durand : notre magistrature est un outil militarisé et napoléonisé qui n’a pas de rapport avec la magistrature d’Ancien Régime. Le magistrat d’Ancien Régime servait les intérêts de SA classe, ou, pour faire moins marxiste, ceux de ses réseaux d’intérêt. Il ne servait pas le Pouvoir Royal, contrairement à notre magistrat napoléonien, couché devant l’exécutif.

Par exemple, les magistrats du Parlement de Bordeaux sous Louis XV ont réussi à noyer une décision royale forte qui consistait à revoir le cadastre des bords de la Garonne où des terres étaient mentionnées comme des ‘graves’ (gravières, lagunes, quoi) mais étaient en fait devenues des vignobles ou poussent toujours les Graves que vous buvez avec délectation, et dont les magistrats bordelais et leurs familles tiraient déjà leur fortune. L’objet du nouveau cadastre était fiscal : requalifier des marécages ne produisant aucun impôt en vignobles de premier cru taxables au plus cher, et le Roi ‘Absolu’ … n’y est pas arrivé.
Ces mêmes bordelais avaient décidé de la prise de corps du Lieutenant Général de la Province qui avait mis en œuvre une autre décision royale. Moyennant quoi, l’officier en question s’est allé promener avec son Etat Major, tous armés, et les gardes de la ville, qui auraient du procéder à l’arrestation, les ont salué poliment.
Un combat des Trente sous le Château Trompette, ça aurait donné, non ?

Les magistrats d’Ancien Régime avaient une vraie liberté de décision (et de nuisance), mais peu de moyens d’exécution, alors que les nôtres vivent sous la tyrannie d’une carrière tenue par l’exécutif et sont les rouages d’un état qui essaie d’être de plus en plus policier.

Enfin, tant qu’à terminer dans le malaise et l’ambigüité : avec 6000€ nets par moi, le magistrat pourrait s’offrir une photocopieuse neuve, voire un Blackberry, et ça c’est un vrai point de vue d’Ancien Régime, où recevoir des revenus supposait de faire face aux nécessités de la charge.

Mais là, c’était une blague : ça ne suppléera pas aux engorgements du greffe, autrement plus graves et dangereux que les problèmes de photocopieuse, et dont on n’a d’ailleurs pas parlé pendant l’émission.
comment ,dans un contexte très pratique et hors de toute polémique politicienne, nous montrer ce que nous savions déjà : que la justice est en grave danger , et la démocratie par là-même.
mille fois bravo pour cette emission et pour le courageux témoignage de ce juge d'instruction qui n'aura peut être pas d'avancement mais qui aura notre considération.
AP
Excellente émission pour fêter la 100e, bravo !
Brillantissime: échanges intelligents entre des protagonistes respectueux d'un des 3 piliers de la démocratie mais qui malheureusement révèlent l'écart, le gouffre entre ce que pourrait être la justice française exemplaire à la face du monde et sa sordide réalité.
Bravo à ce magistrat, Marc Trévidic, qui fait honneur à sa fonction de haut fonctionnaire de l'état.
Comment la société civile pourrait soutenir son action et celui de tous les magistrats concernés?
Pê, à l'exemple de la Poste, une votation citoyenne!
J'ai mis un peu de temps à digérer mais oui, cette émission valait le coup. Elle rachète presque celle de la semaine dernière;)
Merci pour cette bonne émission (à part l'épisode ballon, j'm'en foote, mais alors,d'une force..), merci aux intervenants, une parole nette et sans bavure, ça manque tellement partout ailleurs...
Mebahel-Bisounourse.
tout est dit par l'un des participants : "c'est l'ancien régime "et n'imaginez pas une seconde que les juges de ce pays sont des démocrates...
encore des gardiens du temple qui ne feront rien pour nous le peuple !!!!
Cette émission doit être classée d'utilité publique au plus vite !!!
Emission intéressante, sujet passionnant (bien que faisant froid dans le dos), des intervenants comme on aimerait en voir un peu plus dans les média et des questions souvent pertinentes.
Pourquoi DS était tout seul ? J'ai trouvé certains enchaînement parfois laborieux !
En écoutant ce remarquable juge, je me disais (en pensant également à des policiers, des médecins, des journalistes, ...): comment peut-on tenir plusieurs dizaines d'années comme lui en gardant le cap de l'intégrité surtout quand on voit petit à petit la grande majorité de ses petits copains basculer du "côté obscur de la force". Il faut vraiment être costaud dans sa tête, même avec 6000€/mois (on se lasse même de l'argent au bout d'un certain temps).
M.Trevidic a dit " quand on perd ses idéaux, on prend la carrière". Comment a-t-il fait pour garder ses idéaux même après une vingtaine d'année? Un idéal n'est pas une photo jaunie qu'on met dans un cadre, un idéal se confronte, est nourri avec le quotidien. Comment fait-il pour le nourrir au quotidien et pour résister aux "sirènes" du pouvoir politique. J'aurais aimé voir DS l'entreprendre un peu plus sur ce plan là afin peut-être de montrer le chemin à ceux qui sortent de l'école et qui se posent la question sans oser la poser ouvertement.
les idéaux, cela rend libre, et on est alors bien trop dangereux pour les politiques car pas assez maléable.
Le but des politiques n'est pas de rendre médiocre pour démissionner, c'est d'avoir des personnes qui suivent consciencieusement des changements de cap incessants et parfois irrationnels, quitte à n'avoir plus que des médiocres pour ce faire.
Du grand journalisme !
Bravo !
Emission trés intéressante, mais je descends d'un cran à chaque émission, y a-t'il encore quelquechose qui puisse nous réjouir? car entre le racisme, l'écheveau inextricable de la justice et qui s'aggrave si je comprends bien, la distribution sauvage de fric, etc.... c'est dur je trouve! super Sarko ne devait-il pas nous arranger tout ça?
Ah, enfin, je retrouve @si ;)

Merci pour cette excellente émission. Ceci étant, rien de nouveau, Eva Joly avait déjà levé le voile sur l'institution dans ses livres ;)

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Une belle émission, qui conforte ma confiance dans l'injustice de mon pays.
Merci !
( et chapeau bas au breton )

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A propos de votre introduction zapping sur le matche de l'équipe de France contre L'Irlande vous dites le "journaliste" de TF1 n'était peut être pas au courant pour la main d'Henry car il a 3 minutes plus tard posé la question à Gallas sauf qu'un journaliste à taper dur là-dessus sans même laisser la possibilité qu'il ne serait pas encore au courant http://www.football365.fr/france/equipe-de-france/article_362770_l-edito-de-patrick-chene-J-ai-fait-un-reve.shtml

Alors il le savait ou pas ?
Bonne émission, très intéressante et inquiétante par certains côtés lorsqu'elle détaille les motivations des magistrats.

un peu dommage d'avoir à zapper le début qui parle d'une histoire insignifiante (de foot) pour laquelle on ne devrait pas gaspiller ni sa salive ni des octets.
Bonjour,
Extrait : "Les hommes politiques, si ils se comportent bien comme ils le demandent aux autres citoyens, comme ils le demandent à mohamed à Mantes la Jolie, s'ils se comportent bien, ils n'auront rien à craindre des juges d'instruction".
Voilà tout est dit en une phrase.
Et en plus ces mêmes hommes politiques s'approprient des symboles de bravoure et d'honnêteté comme Guy Moquet alors qu'ils les laissent bafouer à plein écran sans se poser de questions (la main de T. Henry).
Pauvre pays.
Quelqu'un sait-il s'il y a un moyen de voir ce documentaire sans être abonné à Canal+ ?
Très bonne émission. (même si elle correspond à l'exemple type de l'émission déconnectée des médias et beaucoup plus centrée sur un sujet principal en dehors de la sphère médiatique. au bon vouloir du chef... Là on ne peut le regretter, tout juste peut on se demander pourquoi d'autres sujets ne sont pas traités ainsi avec comme support une émission TV diffusée)
De toute façon la justice idéale n' existe pas, mais sans séparation des pouvoirs (chère à Montesquieu) la démocratie est très incomplète.
Quelle excellente émission.
Espérons que Marc Trevidic reste toujours aussi franc et intègre.
Très bonne émission suite à un très bon documentaire.

A la même heure, lundi dernier, il y avait aussi sur France 3 une très bonne émission : Pièce à conviction au sujet des paradis fiscaux et autres moyens d'éviter les impôts pour les gros revenus et autres multi -nationales. Avec la même impression qu'il est plus facile et plus arrageant pour nos politiques de coincer Mohammed que certains personnages influents dans les réseaux de nos élus.

http://programmes.france3.fr/pieces-a-conviction/58633390-fr.php

Dans le premier reportage, on nous parle de Guy Wildenstein, représentant UMP aux Etats-Unis, grand ami de notre président, qui sait utiliser les circuits financiers pour échapper totalement aux frais de succesion ! Là aussi quels moyens donne-t-on aus services de l'état pour vraiment poursuivre ces fraudeurs ?
Milles mercis pour cette emission! Je l'ai trouve d'une grande qualite, avec des intervenants sans langue de bois, notamment Marc Trevidic, qui, tout en choisissant ses paroles avec soins, a montre une honnete de ton que l'on aimerait entendre plus souvent dans les medias. S'il y avait plus de gens comme lui, plus soucieux de l'interet de ces concitoyens que de sa carriere personnelle, notre societe moderne serait tellement plus agreable. Petit bemol: il me semble que Daniel Schneidermann a oublie de poser une question essentielle: comment et par qui le juge instruction est-il en charge d'une affaire? Le pouvoir politique peut-il decider de confier une affaire sensible seulement a un juge qui lui serait a priori favorable?
Merci beaucoup pour cette émission très réussie.
Je comprends pourquoi Magali Drouet a de l’espoir en Marc Trévidic.
Attention Daniel : quand vous dites que la question des problèmes logistiques (informatique, locaux, cadence...) des magistrats n'est jamais traîtée par les médias, vous faites notamment l'impasse sur une émission du service public à une heure de grande écoute, que j'ai personnellement vue.

L'émission Prise Directe présentée par B. Schonberg dans la soirée du mardi 13 Octobre sur France 2 consacrait un reportage admirable, détaillé et édifiant sur ce sujet, présentant les dysfonctionnements aberrants du palais de Justice d'Aix-en-Provence. Un autre reportage, dans mon souvenir, parlait du statut problématique des "experts". Cette émission a été un gros four, par ailleurs.

Une citation du Figaro qui y fait allusion:
...Rentrée solennelle sous haute tension au tribunal de grande instance d'Aix-en- Provence. Devant les notables de la ville, sa présidente tape du poing sur la table, sous le regard des caméras de France 2. Usant de propos forts, la magistrate dénonce un « matériel déplorable », des « locaux indignes » et « l'insuffisance des effectifs ». Les séquences marquantes ne manquent pas dans le premier numéro de « Prise directe », le nouveau magazine mensuel de Béatrice Schönberg. Avec l'équipe de production d'Emmanuel Chain, elle a choisi pour thème « Faut-il avoir peur de la justice » afin d'explorer ses coulisses et recenser ses dysfonctionnements...
article du Figaro
Très bonne émission, bravo.
Vraiment merci, mille fois.

C'est une super émission, du grand @si comme disent les commentaires ci-dessus.
Loin des conneries jetées en pâture à la presse, une vraie question de fond.

Ça fait du bien de voir une émission de cette qualité.
On en voudrait tous les jours.

Aaaaahh, bravo, tiens !
Clap, clap, clap.
Bonsoir,
Une émission excellente, d'utilité publique, tout ce que j'apprécie chez @si. Je ne trouve aucune critique, c'est vous dire.
Oh, si, finalement, au charmant Pierre-Henri : Feriez-vous de la publicité pour schott?
Bien à vous.
D'habitude les juristes parlent aux simples mortels avec condescendence en simplifiant des enjeux complexes jusqu'au ridicule ou dans un jargon impénétrable pour montrer à quel point ils sont supérieurs et des intermédiaires indispensables entre la Loi et le citoyen. Trévidic, lui, est étonnant de sincérité, de clareté et de tempérence dans ses analyses (alors qu'il pourrait être plus véhément, vu qu'il est aussi concerné par les problèmes de la Justice). Une parole publique aussi franche et riche sur un corps de métier aussi élitiste et corporatiste que la magistrature est inouïe. J'ai appris beaucoup de choses, j'espère qu'il reviendra dans l'émission.
La politique du tas de sable pour décourager ceux qui ont l'intention de remuer la fourmilière dans le but d'en faire sortir la reine qui s'accroche à son pouvoir, ses privilèges toute protégée par l'obscurité qui occulte ses magouilles. La politique du tas de sable donc, vous connaissez ? Dans le monde professionnel c'est ce qui permet d'obtenir la démission de celui qui gène. Voici la recette : vous prenez un tas de sable puis vous donnez une pelle et une brouette à votre victime et vous lui dites : "il va pleuvoir et le sable doit rester sec, vas donc déplacer le tas de sable pour le stocker à l'abri sous le hangar." Une fois fait vous laissez votre victime prendre un café au distributeur de boissons chaudes parce qu'elle l'a bien mérité, une tonne de sable à la pelle, c'est très épuisant, puis vous retournez la voir et lui dites : "Ben finalement il ne va pas pleuvoir mais en revanche cette nuit le hangar risque d'être très humide, c'est mieux que le sable reste dehors pour qu'il reste sec. Vas donc remettre le tas sable là où tu l'as pris." Faites ça tous les jours et votre victime finira par craquer même si elle est très bien payée pour le faire. Oui, comme l'a dit le juge Marc Trévidic, acculer quelqu'un à la médiocrité dans son travail, quel qu'il soit, est le meilleur moyen pour le faire partir.
Bonsoir tout le monde,

J'ai été soufflé par la qualité des interventions et la clarté de tout ce qui s'est dit.
C'est la 1ère fois de ma vie de télénaute que je vois et un juge d'instruction parler du quotidien de son métier de manière aussi concrète, simple et lumineuse.

Evoquer la problématique du fonctionnement d'un corps constitué comme celui des magistrats dans un entretien d'1h00 avec 4 intervenants révèle de la prouesse pure...

Grand moment télévisuel,

Chapeau Bas à toute l'équipe...

Merci,

Cyril.
Une très bonne émission à la hauteur du documentaire diffusé sur canal plus
et pour rire un peu avec le foot...

Sophismes à la main
Le journal l'Equipe , un quotidien écrit avec les pieds et à lire avec les fesses titrait à propos de la main de Thierry Henry, l'homme qui gagne par mois 400 années de salaire des smicards qui l'applaudissent, " la main de dieu" ,les Prétentieux désireux d'élargir le débat proposent des titres encore plus imaginatifs " Les mains sales et la nausée " " Une victoire de Gallas ".

http://pretentieux.over-blog.com/
en fait des juges comme M. Trévidic sont carrément des héros et du coup on ne peut même pas en vouloir à ceux qui finisse par lâcher prise.

Daniel, vous avez été dur avec la dame, j'ai trouvé.

merci
Du très bon ASI tout comme j'aime, alors merci!

Il y a vraiment quelque chose de pourri dans ce royaume....
On comprend que le photocopieur qui fonctionne, le Ministre n'y tient pas plus que ça. Surtout si c'est pour reprographier des pages du dossier d'instruction d'un politique.
Les magistrats étonnent le Ministre en lui demandant des photocopieurs qui marchent. C'est dommage que DS ne demande pas au journaliste pourquoi ce genre d'aspect est peu traité. J'ai cru à un moment que Mathieu Delahousse allait y avoir droit... et puis non.
En attente..."milgram" vous en êtes ou?
100éme !! Déjà ! Toutes mes félicitations et rendez-vous pour la 200éme, 300éme, 400éme, 500éme ...
Je ne peux que vous dire bravo pour cette émission aussi
agréable dans la forme que claire et précise dans le fond.
Merci et bonne continuation :-)

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