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Commentaires

Un fait-divers "de gauche"

Le Figaro s'offusque.

Derniers commentaires

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Allez, du grain à moudre pour ASI, avec cette partie de l'itw de la maman endeuillée :

"On a été indigné par la politisation de notre drame. Et le manque de compassion total à notre égard. Jamais un mot pour nous. Les journalistes, eux, se sont pointés à la maison. RTL est resté devant chez nous. Ils nous ont trouvés parce que France Inter a diffusé le nom de mon compagnon. Mais surtout, j’ai été choquée par les journaux à scandale. Des journalistes de "Paris Match" sont venus jusque dans les couloirs de l’hôpital à Cahors pour prendre des photos. C’est inadmissible. C’est du voyeurisme. Profiter du drame des personnes, c’est inhumain."
Autre "fait divers de gauche", Plantu qui compare Chavez à Pinochet.
Mais là, encore une fois, c'est juste classé dans la case "buzz" et ça ne prête pas à l'ouverture de discussion sur le forum.
On va finir par penser (et je ne me prive pas de le penser) qu'@SI a un problème avec le Vénézuela.
Le problème est bien dans le traitement médiatique.
Ai-je raté une marche ou toutes les élucubrations sur "le désert médical" (je ne dis pas que le concept de désert médical est faux en lui-même, je dis que l'appliquer à ce fait divers en particulier avant de savoir exactement ce qui s'est passé relève de l'élucubration) sont venus des journalistes eux-mêmes ou de ceux qui ont commenté l'affaire à leur micro, et pas des responsables politiques qui ont juste parlé d' "enquête" ?

Ensuite, on peut très bien partir de cet évènement-là pour poser de bonnes questions, des questions politiques. Pas: mais pourquoi on a fermé la maternité de Figeac ? Mais: comment sont organisés le suivi et la prise en charge des patients, dans ce cas particulier des femmes enceintes, sur notre territoire ? Petite remarque en passant: la maternité de Figeac était, je présume (puisque dans les articles on parle de "petite" maternité) de type 1 donc compétente seulement pour les accouchements non pathologiques. Donc cette femme, d'après ce que j'ai lu sur son état de santé détérioré (ou la croissance anormale de son bébé in utero), aurait du, de toutes façons, être orientée vers une maternité de type 2 ou 3. Donc, à partir de ce fait divers, on peut poser quelques vraies questions: comment est organisé le suivi des grossesses dans les zones enclavées ? Les dépistages et les éventuelles orientations vers des services de maternité spécialisés sont-ils bien faits ? L'organisation de ce suivi en mettant en réseau les professionnels de santé concernés est-elle organisée ? Je précise ma pensée: pour suivre une grossesse correctement il faut un-e sage-femme, en lien avec un-e gynécologue si possible ostétricien-ne ou accoucheur-se (les sage-femme sont les spécialistes du physiologique, les médecins sont les spécialistes de la pathologie) et un-e échographiste bien équipé = pas forcément un hosto -pett ou gros- hyper équipé qui coute cher au contribuable.

Il est donc tout à fait possible, partant de ce fait divers frappant, de s'interroger sur un sujet bien plus vaste et sans s'embourber directement dans le concept de "désert", hyper casse-gueule.

Une remarque personnelle pour finir: je suis fascinée par la conception française de la maternité, on essaie d'économiser à fond en réunissant les femmes dans des grands centres technicisés pour accoucher... De même qu'il y a un seuil critique de dangerosité en bas (on avait fixé arbirtrairement le seuil de 300 accoucements par an) on va finir par se rendre compte qu'une structure trop grosse (+ de 2000 accouchements par an) induit une dangerosité accrue (personnel débordé, sur-stressé, effets iatrogènes, infection nosocomiales...) Je ne veux pas jouer les Cassandre, c'est une hypothèse. Mais, en France, les défenseur-es des maisons de naissance (coût infiniment moindre pour la collectivité qu'une maternité, y compris de type 1) passent pour des inconscient-es qui veulent accoucher dans les bois... Alors que le principe de la maison de naissance c'est un suivi renforcé au départ pour ne laisser que les femmes ayant une grossesse parfaitement physiologique y accoucher... French paradox donc.
Ce qui était étrange surtout, c'est qu'il y a cinq jours, la DREES annonçait dans son étude que, malgré le coup de grâce porté à la réduction des maternités (décret du 9 octobre 1998), le temps d'accès à une maternité est resté stable depuis 10 ans : moins de 17 minutes !

Cela fait un peu tâche.
Si Nico le barbu règne sur nous en 2017, il n'a qu'à bien se tenir, le Figaro ne lui pardonnera rien. Nico, reste chez toi !
moi, je croyais qu'il existait des hélicoptères dit "de protection civile", qui pouvaient être envoyés pour ce type d'urgence. Le dernier hopital que j'ai fréquenté (Nantes Laennec) a 2 pistes d'hélicoptères (pourquoi 2?) dans son enceinte
"sur l'enquête OGM de Gilles-Eric Séralini: chipoter sur les modalités de cette enquête, n'est-ce pas aussitôt se faire le complice de Monsanto ?"

j'avoue que je ne vois pas le rapport avec le reste de la chronique !
ce qui est sûr c'est que la façon (critiquable certes mais le système médiatique "impose" presque de le faire ainsi) de médiatiser cette étude est assez particulière mais j'ai vraiment le sentiment que ce qui a choqué les journalistes c'est le fait que seul le nouvel obs a pu sortir un article et pas les autres! j'ai vraiment ressenti une forme de corporatisme du style "si cette étude ne passe pas par nos fourches caudines donc elle est mauvaise" par contre le fond de l'étude (qui est, et de loin, le principal) on s'en fout!
Les arguments critiques sur la race des rats (la même que dans tous les tests d'homologuation) et leur nombre (le même que dans tous les tests d'homologuation) ne tiennent pas la route une seconde.
séralini semble être quelqu'un de compétent dans son domaine et je ne pense pas que ça le dérange le moins du monde que l'on critique ("chipoter sur les modalités de cette enquête") son étude au contraire à partir du moment où les arguments sont cohérents (ce qui exclue donc les 2 que j'ai cité précedemment).
Quant au journaliste scientifique qui dit "je n'y crois pas", ça me laisse sans voix!!! il ne s'agit pas d'une théorie scientifique non encore démontrée mais d'une analyse de résultat d'une étude scientifique!! où est la croyance là-dedans?
Merci Daniel, vous pouvez la même question que celle que je pose depuis hier à 2 asinautes (qui se reconnaitront).
Rebondir sur tous les faits divers est devenu la réaction de tous les gouvernements de droite comme de gauche ce qui au final produit une image déplorable. Mais n'y sont-ils pas contraints ? Ils le font sans doute par pure démagogie mais celui qui déciderait de pratiquer autrement verrait un véritablement déchaînement à son encontre le taxant de manque de coeur et d'humanité. Nos populations considérées (à tord ou à raison ?) comme les plus évoluées n'ont semble t il pas encore atteint la maturité, le libre arbitre et le recul nécessaire de celui qui pense avec son cerveau et non ses passions. L'information (la sur information !)n'y aide pas car il faut bien vendre du papier.
[quote=DS]Eternelle question, l'une des plus anciennes, et des plus lancinantes, qui se pose -notamment- à qui exerce le métier de journaliste.

Et si le métier de journaliste consistait à sortir du ballet lancinant de l'homme politique avec le fait divers?
Pour l' enquête, une question essentielle est à poser, qui a pris la décision de faire partir dans une voiture particulière une parturiente
à problème à 7mois de grossesse? Les SAMU ont l' habitude de gérer ce genre de problème.
Les petites maternités ont fermé car le plateau technique demandé était impossible pour être ouvertes 24h/24
Combien d' obstétriciens, d' anesthésistes, de pédiatres et de sage-femmes faut-il pour assurer la permanence des soins ?
En obstétrique, quand tout va bien , c' est parfait et puis il y a les catastrophes non gérables dans les petites structures.
Pour répondre à JF Sebastian, je pense que le taux de mortalité " avant et après" ne voudrait rien dire parce que les grossesses
sont différentes ( femmes plus âgées, procréation différente etc). Il y a 40 ans après une enquête personnelle, le taux de mortalité
dans une petite maternité à 18 km de cliniques ou hôpitaux équipés était plus important que dans ces structures. Mais les parents
préféreront toujours une petite structure " familiale" à une grande structure .
Pour terminer, ma fille serait morte lors de son 3ème accouchement si elle n' avait pas été dans une maternité de CHU
et ma belle-fille aurait perdu son bébé si elle n' avait pas eu une césarienne en urgence dans une clinique de la région parisienne.
Il faut arreter de croire que les samu font tout et n'importe quoi. Combiens de vehicules du samu selon vous sont équipés de couveuses et des materiels de réanimation adpaté pour des prématurés de 7 mois. Deja ce materiel à été retitiré des maternités de proximité pour etre limité aux maternités de niveau 3, c'est pas pour le fourtre dans les vehicules du samu ou des pompier. En plus ces vehicules sont aussi en interventions et peuvent ne pas etre disponible avant un certain temps.

Un enfant à 7 mois de grossesse n'a pas encore ses poumons parfaitement opérationnels et nécessitera des soins et des medicaments pour permettre à ses poumons de se deplier. Par contre au bout de 3 minutes d'hypoxie cérébrale, il aura des lesions definitives et incapacitantes au niveau du cerveau.

Oui les petites maternités ont été fermées car elles n'etaient pas sûre. L'état ne voulait plus investir dans du matériel pour les rendre sûr. Car ce materiel necessitait par la suite des formations régulieres pour le personnel, de l'entretient régulier et des renouvellement tout aussi regulier qu'il ait été utilisé 1000 fois dans une grosse maternité ou 5 fois dans une petite maternité.
Contrairement à la vision harddiscount de Que Choisir sur la santé, la proximité a un surcout qui est soit prise en charge par des depassements d'honoraires soit pris en charge par les impôts locaux . Hors aujourd'hui nombres d'hopitaux sont en sont à avoir des difficultés à payer les soins qu'il prodiguent par les emprunts qu'ils emettent, les impôts locaux ne suffisant plus à permettre l'équilibre financier et encore moins les frais d'investissements. Combiens d'entreprises selon vous travaillent à perte et peuvent se permettre de financer ces tarifs à perte par de l'emprunt depuis 30 ans sans se casser la figure.

Faire de petites maternités de 300 accouchement sûres, c'est tout à fait faiseable. Par contre cela à un surcout important par rapport à des maternitées qui font plus de 1000 naissances par ans tout autant qu'un boulanger de village sera plus cher que la grande surface à 50 km de chez soit.
Combiens d'entreprises selon vous travaillent à perte et peuvent se permettre de financer ces tarifs à perte par de l'emprunt depuis 30 ans sans se casser la figure.

Faire de petites maternités de 300 accouchement sûres, c'est tout à fait faiseable. Par contre cela à un surcout important par rapport à des maternitées qui font plus de 1000 naissances par ans tout autant qu'un boulanger de village sera plus cher que la grande surface à 50 km de chez soit.


merci pour ce cours d'éco. Mais :

1- un hôpital n'est pas une entreprise destiné à gagner de l'argent mais à se financer par nos cotisations ( toutes ces affreuses charges)
ou en payant une partie des soins non couverts par la Sécu.
2- le fait de l'emprunt qui dure depuis trente n'est pas le propre du monde de la santé. Je crois. Que les intérêts à pyer ne sont pas imputables aux assurés que nous sommes.
Un hopital n'est pas censé fonctionner à perte en couvrant ses pertes par l'impots et l'emprunt.

Il faut arreter que croire que faire du bénéfice c'est obligatoirement le dilapider en stock options et en dividendes. Un outils de travail nécessite des investissemnts régulier pour le maintenir aux normes et en état de fonctionnement (Un batiment qui n'est pas entretenus devient insalubre, des équipements qui ne sont pas remplacés ou révisés régulierements deviennent dangereux à cause de leur obsolescence).

Continuer à croire qu'un hopital peut etre déficiataire en ne faisant pas payer les soins à leur juste valeur est une héresie.

Après oui il est possible de faire des économies en évitant de passer obligatoirement aux urgence ou cela va couter 250 euros payé par les impôt. Ca demande deja à ne pas vouloir absolument des rendez vous en urgences après les horaires de travail. Lorsque les entreprises empêchent leur employés de s'absenter pour se soigner ca finit par couter 250 euros à la societé (au lieu de 23 euros) payés sur les impots preuves que les charges sociales sont moins importantes pour elles que le coût pour liberer un employé une partie de la journée.
Un hopital n'est pas censé fonctionner à perte en couvrant ses pertes par l'impots et l'emprunt.

je ne dis pas le contraire.

Après oui il est possible de faire des économies en évitant de passer obligatoirement aux urgence ou cela va couter 250 euros payé par les impôt. Ca demande deja à ne pas vouloir absolument des rendez vous en urgences après les horaires de travail. Lorsque les entreprises empêchent leur employés de s'absenter pour se soigner ca finit par couter 250 euros à la societé (au lieu de 23 euros) payés sur les impots preuves que les charges sociales sont moins importantes pour elles que le coût pour liberer un employé une partie de la journée.

on est d'accord.

une grande experte
Ah fameux exemple venant de là-bas ...Et bien on incrimine l'effet CSI : effet CSI new disease ? Cela peux même arriver ici non ?
Voté ! Oui les fameuses "charges sociales" qui pèseraient sur les budgets des entrepreneurs ou patrons ne sont que les justes "salaires différés" de leurs vrais noms d'origine. Et comme on a changé le nom de "salaires différés" en "charges patronales" on nous fait croire que ça plombe ces pôvres patrons, qui normalement doivent payer leur part pour que leurs salariés aient droit à la santé comme tout citoyen.

Que je sache c'est inscrit dans les droits de l'homme alors ne laissons pas dire ceux qui voudraient faire du fric avec la santé des citoyens. Un hôpital n'a pas à faire du profit en laissant de côté une bonne partie de la population "hors système" comme cela est déjà le fait des gens à la CMU !

Les patrons ont bien profité des exonérations par milliards c'est-à-dire 265 milliards d'€ depuis des dizaines d'années. Par le moyen des déductions pour soit disant relancer l'emploi, l'économie, ou n'importe quel prétexte, les patrons en veulent encore plus en ayant plus rien à payer. la création de la CRDS et de la CSG est là pour faire "basculer" le système juste de la "répartition", par le paiement total par les citoyens seuls.

Ils sont en train de faire le cercueil de notre Sécurité sociale, tout en nous disant que "nous abusons, trichons, tirons exagérement " sur le système. Tout en montant les uns contre les autres. Les plus malades contre les moins malades, les systèmes de santé d'une corporation comme la SNCF, EDF, Education Nationale (régimes spéciaux !) et bien d'autres qui seraient "des privilégiés" par rapport aux privés.

Ou oublie que ces système ont été crées par rapport au "vécu spécifiques du métier"et aux" combats" de nos anciens. Chaque métier ayant ses pathologies particulières ont ne peux aligner tous les systèmes sur le niveau le plus bas.

Tout cela au nom de la logique comptable qui voudrait que la sécu soit privatisée et au service unique de l'Etat ...ou est la "gestion tripartite " du début ? ON veux nous installer un système à l'américaine alors que là-bas pour les "gens d'en bas" c'est la galère. Seuls les riches ou plus riches s'en sortiront.
Je l'entends encore,la mère Bachelot,nous expliquer le bien fondé de sa politique de santé....La droite était au pouvoir et elle avait dilapidé tellement d'argent avec ses vaccins inutiles.Et elle nous racontait qu'il fallait en finir avec ces maternités pas rentables.Lancer une réflexion à partir de ce fait divers malheureux,c'est utile,non? Trouver l'argent pour réparer les méfaits précedents,ce sera plus dur.
Et sinon, un article de fond avec une vraie analyse, qui donnerait par exemple l'évolution du taux de mortalité maternelle et infantile depuis 20 ans en notant un éventuel changement ou non-changement depuis la disparition des maternités est-il prévu ?
A propos du dernier paragraphe : il faut justement ne pas mettre ses scrupules dans sa poche !! Il existe pour chaque affaire des faits concordants et discordants et c'est justement le rôle (noble) du journaliste, ou de l'enquêteur que d'établir de façon sûre le plus de ces faits pour construire du sens, plutôt que d'établir un sens à partir d'un synopsis, même si le résultat de l'analyse doit aller dans l'autre sens. Et le résultat de cette analyse est essentiel pour le bon fonctionnement des institutions.

Une des plus grosses menaces pour la démocratie, c'est la prépondérance de l'opinion et de la conviction intime sur l'analyse rationnelle des faits. Si une enquête et une analyse fiable prouve que les OGM sont nocifs pour la santé, alors il faut être contre - si c'est l'inverse, il n'y a pas de raison de l'être (on pourra toujours être contre Monsanto sur la base d'enquêtes fiables sur ses pratiques). On voit aujourd'hui aux Etats-Unis à quel point le déplacement du débat sur le plan de l'opinion et de l'émotion détruit jusqu'aux bases du débat public : les Américains sont sensibles aux arguments sur le créationnisme non pas parce qu'ils sont idiots (ces idées étaient bien moins répandues il y a quelques années), mais parce que la presse s'est transformée en machine d'opinion, que la notion d'enquête, d'objectivité n'est plus valorisée, que la démarche scientifique ou rationnelle a été délégitimée et n'est plus comprise du public, et que des faits tout à fait fallacieux servent donc à illustrer n'importe quel point de vue et que du coup, tous les points de vue sont placés sur le même plan.

Si on se met à utiliser des faits discutables pour le bien d'une cause, on rentre dans ce travers et on légitime la déformation des faits, on légitime, justement, les méthodes de la désinformation.
Ce qui nous fait adhérer à @si, ce n'est pas le bien-fondé des opinions portées ici, mais c'est la confiance que nous pouvons avoir, justifiée par une histoire longue et des faits répétés, non dans l'infaillibilité des analyses (personne n'est infaillible) mais dans l'honnêteté intellectuelle qui les sous-tend. C'est cette honnêteté et cet attachement aux faits qui est le bien le plus rare et précieux que nous venons chercher ici - non la défense des hôpitaux de campagne ou la condamnation de OGM, que d'autres font déjà en étant plus dans leur rôle. Si @si ne pinaille pas sur les faits, quoi que ces faits établissent, et si les autres instances attachées aux faits font la même chose, alors nous perdons nos repères et basculons dans une mer d'à peu près - et alors qui viendra nous le signaler quand nous nous trompons ??

Il est urgent de rétablir un débat public dans lequel les instances de la manipulation prennent moins de place, et on ne pourra pas faire ça en cautionnant des méthodes de manipulation.

(Quoi, la question était rhétorique ? Bah, on ne sait jamais)
" Mais choisir une mauvaise illustration pour poser un vrai problème peut-il vraiment aider à le résoudre ?"

"Les justes ", c'est pour ça ?
Pour une fois, n'est-ce pas, qu'on pourrait utiliser l'arme de l'adversaire, et mobiliser sur l'émotion immédiate, on peut bien mettre ses scrupules dans sa poche ! Eternelle question, l'une des plus anciennes, et des plus lancinantes, qui se pose -notamment- à qui exerce le métier de journaliste.

Et la réponse en est pourtant tellement évidente…

Utiliser l'arme de l'adversaire ? C'est-à-dire utiliser la connerie en espérant qu'elle mobilisera ? C'est-à-dire prendre les gens pour des cons ? Et c'est faire au final le lit de tous ceux qui nous disent que d'toutes façons, tout ça, c'est blanc-bonnet et bonnet-blanc, et qu'ça soit la droite ou la gauche, ils nous mentent bien pareil. On ne combat pas la connerie avec la connerie.
Bonjour
Tout le monde connaît le proverbe : quand on veut tuer son chien on dit qu'il a la rage.
Quand on veut tuer une maternité, on dit qu'elle n'est pas sure.
Voilà voilà point barre.
Ce fut un ouiquinde sans, sur @si. Sans Alain K., sans Gilles Klein.
Devaient être à la Mutualité pour la naissance de l'UDI.
Est-ce que, pendant cinq ans, une partie de la presse française va chercher des poux dans la tête du Fliegende Holländer pendant que l'autre lui trouvera des circonstances atténuantes ?
Ou alors fera-t-elle vraiment son boulot d'information ?
Moi j'ai l'impression que son gros problème, actuellement, à la presse française, c'est de trouver des ficelles pour éviter de parler de la crise, donc de faire un travail sérieux sur :
- l'amont de la crise...
- les faux remèdes , les emplâtres pour jambes de bois, proposés par les dirigeants européens et mondiaux
- les autres remèdes, les bons, ceux qui soignent la conjoncture.
Et il se trouve que c'est aussi le gros problème des politiques : comment faire croire qu'on a le pouvoir alors qu'on ne l'a plus et qu'on ne maîtrise absolument rien à cause des pigeons, des toubibs véreux, de ce qu'a fait la droite depuis des années, de ce que n'a pas fait la gauche avant, de ce qu'elle ne fera pas dans l'avenir...
Donc les week-ends, on nous parle des faits divers, les fins de week-ends des partis "reloaded" (Simone Veil et VGE comme icônes, faut le faire), des ministres amaigris, de l'UMP dont les deux porte-voix vont s'affronter bientôt... alors qu'ils sont si semblables, si incapables, qqfois mouillés dans des piscines, accidentés sur des scooters de riches familles italiennes...

Bref, un ramassis de resucées du début 2012. Vivement la fin du monde ;o))
Mouais, primo, qui est allé au moins une fois dans un hôpital puis une clinique aura constaté que le public ne se porte pas bien et a besoin d'investissements, ce qui n'est pas fait. La dernière fois que je suis allé à l'hôpital (sans rentrer dans les détails) il a fallu que je fasse apporter une partie de mon matériel médical de chez moi parce que l'infirmerie n'en avait pas. Mais pour le savoir, il faudrait que nos chers éditorialistes s'y rendent eux-mêmes et goûtent pour un temps le train de vie du français moyen...
Deuxio, la conclusion sur "l'éternelle question de l'objectivité que se pose le journaliste", pipeau ! Et puisque DS rappelle le débat sur les OGM sur @SI, quand le mec du Monde conclut, content de lui, "malgré tout ça, j'y crois pas" ou que l'autre assène à l'ex-ministre écolo "vous dites n'importe quoi" sans preuves; ils sortent du métier de journaliste tel que le commun l'entend mais restent pleinement dedans tel qu'il est pratiqué de nos jours. On peut même prendre le taulier à ce petit jeu quand par exemple, en dépit du bon sens et des réponses qui ne laissent plus de place au doute, Péan passera sur le grill dans une émission au point de se lever et de s'en aller. Ce jour là (il y en a eu d'autres), DS l'homme et ses convictions avaient remplacé le journaliste. Et c'est humain, qu'on le déplore, ou pas..
Dans l'article du JDD, il est noté qu'avec 280 accouchements par an, le seuil d'activité à la maternité de Figeac était insuffisant. C'est donc bien sa non-rentabilité qui explique sa fermeture. La raison invoquée pour pointer le manque de sécurité (la pénurie d'obstétriciens), me parait plus contestable. Pourquoi en recruter de nouveaux si le nombre de naissances est aussi faible ?

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