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Trump "mis sur écoute" par Obama : aux sources de la dernière intox du président

Le président des États-Unis a affirmé samedi 4 mars qu'Obama avait fait mettre sur écoute sa Trump Tower juste avant les élections. Aux origines de l'affirmation de Trump : une émission de radio reprise par le site d'extrême droite pro-Trump Breitbart. Interpellée par plusieurs médias, la Maison Blanche livre pour preuves des articles mentionnant l'interception de mails sur des serveurs internet liés à Trump... mais pas d'écoutes téléphoniques ordonnées par Obama. L'alt-right, elle, n'en démord pas - et entraîne Fox News dans une intox.

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Un élément nouveau apparait. Dans l'article ci dessus est cité un article du NYT présenté comme une des inspirations de Trump. Le lien fourni est le suivant:

https://www.nytimes.com/2017/01/19/us/politics/trump-russia-associates-investigation.html?_r=0

On y lit "Intercepted Russian Communications Part of Inquiry Into Trump Associates ". Sauf que voici le titre de l'édition papier du 20.

pas intercepted russian communications, mais wiretaped datas used in Trump Inquiry. De fait, l'article linké par @si est assorti discrètement de cette mention:
'Wiretapped Data Used in Inquiry of Trump Aides". Au minimum, on ne peut pas dire que Trump ait dégainé le mot "wiretaped" de nulle part: c'est le NYT lui même qui a employé le terme.
J'ai connu un @si beaucoup plus subtil et plus pertinent dans ses analyses. La lecture de cet article m'a fichu une de ces migraines...
[quote=@si]Trump "mis sur écoute" par Obama : aux sources de la dernière intox du président

[quote=@si]Résumons : il y aurait donc, peut-être, eu un mandat pour surveiller un serveur mail lié à Trump, dont il est difficile de savoir s'il était basé dans la Trump Tower, à New York, ou à Philadelphie. Cette surveillance, si elle avait eu lieu, se concentrerait sur des mails interceptés. Et rien ne semble indiquer qu'Obama ait directement fait "mettre sur écoute" la Trump Tower.

Tiens, on passe de l'indicatif au conditionnel. Si on ne lit que le titre, on croit que l'intox est avérée, et une fois lu l'article on s'aperçoit qu'elle est supposée. Surtout que Trump n'a en fait jamais donné ses sources, tout celà est entièrement supposé par la presse et la "source anonyme" du WP, sachant que l'administration Trump a dit à plusieurs reprises que ces source anonymes étaient le plus souvent inventées de toute pièces. Au lieu d'avoir donc un fait "Trump se base sur des articles de presse", l'objectivité impose de noter qu'une interprétation non acceptée par tous les intéressés est qu'il se serait basé dessus. Je précise qu'il ne s'agit pas là de prendre parti, mais précisément de rendre compte que cette façon de relater les faits en prend un. De fait, le présent article est un "fake work", puisqu'il reprend complètement l'article du Boston Globe sur le sujet. C'est important de le noter puisque dans ces articles qui relatent la guerre de Trump et des médias, le média en chef décrit (pour une fois d'un commun accord) par les deux camp est le New York Times, qui est la maison mère du Boston Globe. C'est donc une information importante pour le lecteur qui découvre ici ce sujet: @si ne suit pas ici la règle journalistique de donner la vision de toutes les parties, mais en relaie directement un et sans le dire.

Une vraie question à présent: la preuve centrale citée par Mark Levin est le fait que l'administration a déposé deux requêtes FISA, une en juin (refusée) et une en octobre. Pourquoi dès lors chercher des preuves dans d'autres parutions, alors que soit ces documents existent, soit ils n'existent pas. S'ils n'existent pas, alors le démenti d'Obama pourrait le mentionner. Hors c'est précisément ce que ne fait pas ce démenti, dont la formulation très "légaliste" ne contredit en rien ces actes, dont personne au passage n'a dit qu'ils visaient explicitement Trump. "Mettre sur écoute la Trump Tower" n'équivaut pas à "Mettre sur écoute Donald Trump" et si l'on veut critiquer les approximations de Trump, il est indispensable de ne pas en commettre soit même.

Le but du présent poste n'est pas de juger de l'affaire en elle même, mais de sa couverture. Autrement dit, la question n'est pas "pour ou contre Trump" mais "sommes nous correctement informé de cette affaire ou ne risquons nous pas de "découvrir" une investigation du congrès et un réel obamagate tout comme on a "découvert" qu'en fait Trump avait gagné l'élection. C'est logique: avant de s'envisager une préférence politique, il faut déjà avoir les faits. Ici on en n'a qu'une partie. Pour ça il faut au minimum avoir les deux points de vue. Un exemple du point de vue anti obama ici dans un media conservateur classique. Un point de vue sélectionné par RCP dans un média qui est le seul à avoir fait des sondages fiables lors de l'élection (et d'ailleurs la précédente): Investor Business Daily. Celui considère que bien que facile à moquer, l'accusation de Trump est crédible, et pointe au passage l'hypocrisie à pointer le manque de preuve de Trump alors que de nombreux politiques et médias ont accusé à répétition, à ce jour sans preuve, de liens entre la campagne Trump et la Russie.

Bref, je ne sais pas si ce sera un pétard mouillé ou un scandale aux conséquences lourdes, mais il me semble au moins que personne ne peut sérieusement dire qu'il le sait à coup sûr à ce stade.
Remarque , ce n'est pas comme si Obama (ou'ses services) avaient écoutes NOS présidents Sarkozy et Holande et cette 'chere' amie Merkel.... un mec aussi cool et classe qu'Obama ferait pas ça!
NON?
Il me semble pourtant un truc il, y a très longtemps ..... mais non pas possible

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