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Commentaires

Trump dans Libé, une face de crise

Libération a publié ce matin une édition spéciale intitulée Trumpocalypse. Il s'agit là d'un supplément qui ne sera pas imprimé, et n'est disponible que sur la liseuse du journal. Avec, en très gros plan, la bobine de Trump.

Derniers commentaires

Bravo pour votre analyse Alain, comme toujours. Je vois aussi dans ces photos un air de Dorothea Lange, photographe qui sillonna l'Amérique pendant la Grande Dépression. Pour ce qui est de Trump, Michael Moore, dans son dernier film encore inédit en France, "Michael Moore in TrumpLand,"prédisait avec humour la victoire de Trump aux élections.
Combien de sujets sur l'élection présidentielle aux états-unis sur @si ? Sérieusement vous agissez exactement comme le reste de la presse alors que vous devriez au contraire critiquer ce comportement. On est en France, nous ne sommes pas un état des états-unis, le président US n'est pas le maître du monde, pas plus que l'homme le plus puissant du monde et il n'y a rien qui justifie que l'on soit informé à un tel niveau de ce qui se passe là-bas ...
Ou Lee Jeffries ?

https://www.google.be/search?q=Lee+jeffries&client=firefox-b&source=lnms&tbm=isch&sa=X&ved=0ahUKEwiQtpLL06DQAhWCThoKHZevC-MQ_AUICCgB&biw=1366&bih=635

http://tempsreel.nouvelobs.com/photo/20140320.OBS0696/photos-lee-jeffries-les-yeux-dans-les-yeux-avec-les-sdf.html
Bonjour Alain,

En lisant cette chronique, j'ai pensé aussi à certains portraits de RIchard Avedon exposés au Jeu de Paume en 2008. Des clichés de travailleurs du pétrole, de vagabonds.

Désolé de faire référence pour illustrer cela à mon ancien blog en anglais, je n'ai pas accès à un autre lien vers ces photos sur le moment : http://billy-the-kidney.blogspot.fr/2008/07/richard-avedon-at-le-jeu-de-paume.html

Serval/Billy
Fascinant de voir comment un dépressif grave peut, par la simple poésie, aider les autres à vivre.
Leonard Cohen s'en est allé.
Ça n'a aucun rapport mais la date.
Quoiqu'on puisse reprocher à Libé par ailleurs (et on peut. On peut pas mal, même.) je dois reconnaitre qu'ils savent faire de sacré couv.
Hier j'étais sonné même si je m'y attendais et j'ai lu de travers cette chronique.

J'espère la lire bien cette fois. Pas sûr j'ai encore des étoiles sans "banners" devant les yeux.

D'abord il semble que cette volonté de Libération de transformer le faciès de Trump et en sortir une sorte d'image à la Barbara Kruger avec du noir, du blanc et du rouge, ce qui nous renvoie directo à certaines couvertures de journaux d'une bien triste époque de quelques décennies avant B.Kruger, cette volonté n'est guère compréhensible :
Si l'idée est de faire peur, le seul visage de Trump suffit sans avoir à le modifier
Si l'idée est celle qu'a retrouvée Alain Korkos de rappeler ces visages détruits que l'on retrouve chez Steinbeck et que l'on voit chez Dorothea Lange, alors il y a une inadéquation historique et un parjure iconique.

L'inadéquation historique est que la crise de 29 était autrement plus terrible que celle vécue aujourd'hui (en chiffres) même si la Rust Belt n'est pas un jardin de roses, they never promised 'em a garden of roses. Et ce ne sont pas 18000 véritables pauvres de Virginia qui ont fait la différence dans l'lection. Et il reste que les raisins de la colère d'aujourd'hui n'avaient pas besoin de prendre un pêcheur d'ordure pour s'exprimer. Ils l'ont fait parce que des sentiments racistes les ont submergés. Il a suffit que ce pêcheur d'ordure les pousse comme autrefois d'autres se sont laissés entraînés par certains à commettre des lynchages.

L'inadéquation iconique est que là où autrefois il y avait maigreur, les visages de la pauvreté ont en majorité maintenant pour trait l'obésité et qu'il est tristement ironique de voir ce montage d'un visage de pauvre d'autrefois sur le visage replet de Trump.. Le vrai montage aurait donné au final un visage avachi.

Dans un des épisodes des vidéos de The Guardian, on voit une femme noire assise dans un terrain vague à l'ombre d'une bâtisse pour avertir que ses voisins l'ont menacée de la lyncher avec son fils. Elle est interrogée et déplore le vote Trump à venir. Passe un voisin blanc qui la connait bien et qui va voter Trump et l'entoure de ses bras. Si demain, les graines de racisme semées par Trump auront germées, il restera cette image
Merci pour cette chronique.
Cette photo me fait penser à Hitchcockhttp://a3.files.biography.com/image/upload/c_fit,cs_srgb,dpr_1.0,h_1200,q_80,w_1200/MTE1ODA0OTcxNjYwNDQ1MTk3.jpg
Et tout l'univers de ces films, où "on" aime avoir peur !
Le délit de sale gueule. Soit on le condamne, soit on ne le condamne pas.
Je déteste ces méthodes! Quelque soit le camp souvent il n'y a pas d'idée derrière.
Pas d'idée autre que de se positionner à bon compte, se distinguer vite fait, sans preuve de ce qu'on est et ce qu'on vaut.
Moi ça me fait penser à "détective" et à Alfred Hitchcock, son visage, ses gros plans, la trouille.
Faire peur? Pourquoi? Pour se rassurer? C'est pourtant connu qu'elle n'évite pas le danger et est mauvaise conseillère.
Permettez-moi (façon de dire car je m'auto-permets) de polycopier mon commentaire mis ailleurs sur @SI car cette analyse de Korkos appelle la même réaction même si j'ai moi-même vu tous les vidéos de The Guardian de la série "Anywhere but Washington", mais cette série ne pouvait prétendre donner une image du résultat, il suffit de s'arrêter dans un bistrot de campagne française pour se dire que ce pays n'a pas d'âme.
Voici:

Le fait que tous les journaux américains et les autres à la suite n'aient pu imaginer la catastrophe est tout à leur honneur. Ils avaient une trop haute estime des électeurs et les croyaient moins débiles que ceux-ci ne sont en réalité.

Avoir élu le plus fou de tous, le plus incompétent, le plus riche mais en même temps dix fois moins riche qu'il ne se vante, le plus éloigné des vrais besoins des gens dans le besoin, le plus fraudeur en matière d'impôts, le plus raciste, le plus misogyne etc, il faut avouer qu'il n'y avait que des gens comme moi pour ne pas s'en étonner, ayant envisagé comme toujours le pire scénario pour être heureusement surpris par un scénario plus heureux, et cela par un besoin inné de croire que l'homme n'est pas aussi fou qu'on pourrait le croire.

Comment en vouloir à ces médias, de quel droit leur en vouloir, eux qui ont donné à leurs citoyens électeurs des sentiments plus élevés, une intelligence plus grande, des réactions moins viscérales.

DT n'a eu de cesse de dire qu'il voulait rendre les USA forts de nouveau. Il vient au contraire de détruire ce pays et sa population aux yeux de tous. Les USA ne sont guère mieux qu'une république ordinaire, une démocratie qui s'est dotée d'un potentat dont les humoristes ont renoncé à faire des caricatures car elles sont bien en deçà de la réalité.

RIP USA
Je crois la BBC sur parole pour ce qui est de McDowell, encore que je serai curieux de voir le détail des résultats et la participation.

Après Trump c'est surtout le candidat de la petite bourgeoisie déclassée et/ou ayant peur du déclassement.

Redneck Blues - 9 Novembre
Un drôle de procédé de la part de Libé. Bas de plafond.
Quitte à faire peur : here's Donald !...
La laideur des pauvres ne plaide décidément pas en leur faveur.

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