47
Commentaires

Terry Richardson : porno chic ou agressions sexuelles ?

La presse est-elle complaisante avec des agressions sexuelles commises par des photographes de mode ? Le photographe

Derniers commentaires

Il y a deux problèmes très différents dans cette affaire : les photos et les actes (même si le contexte socio-économique, dans ce cas d'espèce , les coproduit).

Les photos, que je trouve de mauvais goût, relèvent surtout de la morale, même si elles jouent avec les limites imposées par la loi.

Les comportements reprochés relèvent du droit pénal. Les accusations sont graves et, quand elles sont répétées, il me semble que la presse d'investigation devrait s'y intéresser (bravo à Laure Daussy), afin que la justice puisse s'autosaisir si les faits sont avérés.

Heureusement, pour lui, Richardson n'est pas un candidat redouté à une élection. Il peut continuer son travail tranquillement...
Après le halal, les chattes rasées... Ca racole dur sur @si en ce moment.
J'ai déjà vu "Dikkenek" et "99 francs" Je le savais déjà
(il ne manque que la drogue-alcool).
Beurk ! article et photos équivalents pour moi au dégoût ressenti lors de la mort de Kaddafi ..
La photo,c'est pour fêter la journée des droits de la femme ?
Il n'y a pas de porno chic. Point. Les photos sont moches, les couleurs hideuses. Beurk, beurk.

Le thème de la banane c'est un peu QQ, je trouve sans jeu de mots, la banane c'est une nature morte ce qui explique la couleur cadavérique de ces photos. Ça pue la mort qui tue comme les agressions sexuelles.
[quote=Laure Daussy a écrit :]Pour resituer Richardson, quelques-une de ses photos, (à noter: ce ne sont pas celles qui ont fait l'obet de critiques de le part de mannequins) :
c'est possible de corriger ? à part "l'obet" où on sent la faute de frappe, le reste me semble provenir d'une traduction google ^^
John Galliano, Jean-Paul Guerlain, Coco Chanel.

Quel rapport entre ces personnes ?

Toutes des "grands noms" du monde la mode, de diverses époques.
Et toutes ont eu des comportements ou des propos antisémites ou racistes.

Est-ce un hasard que le monde de la mode se révèle le milieu artistique où il semble y avoir la plus grande appétence pour ces idéologies abjectes, voire une adhésion non dissimulée, et presque assumée sur le moment (plus du tout après...) ?

Je pense que non, ceci n'est pas un hasard ; c'est une conséquence :
car la "mode" est intrinsèquement un mécanisme social d'inspiration fasciste.

Qu'entend-je par fascisme, ici ? Comme l'avait indiqué Anne-Sophie Jacques (la version Lettres, avant les Chiffres) dans une chronique d'anthologie :
"L'ancien français [de fessée] est issu du latin fascia, dérivé de fascis, fagot ou encore faisceau du licteur, ensemble de verges disposées autour du manche d'une hache et liées par des courroies ou des lanières de cuir. Ensemble qui fut l'emblème du fascisme, parti qui tire son nom de son emblème justement."
Sachant que "une verge est une baguette longue et flexible, de bois ou de métal (du latin virga, branche)".

Et ce choix de l'emblème faisant le mot "fascisme" exprime parfaitement ce qu'est cette idéologie ; elle consiste à considérer que tout et tous, malgré la singularité et la flexibilité intrinsèque de chacun, se doivent d'aller dans le même sens, dans la même direction, tel les rayons d'un faisceau de rayon laser. Et ils doivent avoir cette même direction en étant liés entre eux de force, par un lien robuste, et qui se doit pour le succès de l'idéologie d'être un lien qu'ils ont partiellement élaborés et noués eux-mêmes.

Et la "mode", celle qui suinte à l'écœurement de ces magazines soit-disant "féminins" et tous abjectement phallocrates et lobotomisants, de ces pubs de vêtements et d'accessoires "de mode", de parfums et de coiffure, tout dans cette mode fonctionne suivant le principe du fascisme.
Il s'agit d'imposer à tout moment une ligne, un choix très restreint (coupes, coloris (*), thèmes...), puis de faire un sorte que le plus grand nombre, par l'effet conjugué de la propagande inondant la population et de la volonté "d'en être" de cette même population, s'enferme dans ce choix, en étant heureux et fier de cet embrigadement.

(*) il suffit de se balader dans une galerie marchande pour que notamment la pauvreté terrifiante du choix de coloris proposés saute litéralement aux yeux. tout n'est que légères variations du gamma / constraste / luminosité sur à peine deux-trois couleurs, sans compter le noir et le blanc. Actuellement, ou récemment, il s'agissait d'une sorte de fuschia sombre et d'un orange un peu caca, avec pour les motifs des fleurs ou rien (uni). Pour les cravates, pléthore de rayures obliques montant de gauche à droite ou de bizarreries géométriques, style "tracé de route". Si vous aimer le bleu azur, le vert émeraude, pour vos chemisiers, ou les cravates à motifs floraux en quinconce, attendez dix ans.

Bien sûr, chacune des victimes de la mode a l'impression d'avoir choisie elle même son propre style. Et bien sûr, la définition de quelques courants (Kawaï, gothique, rap bling-bling...) au sein de ce fascisme rampant permet d'avoir l'illusion du choix ; mais il suffit de voir à quel point le clonage jusqu'au moindre détail est la règle dans ces finalement très peu nombreux "courants de mode" pour réaliser l'intense tromperie qu'ils représentent.
Bien sûr il faut varier un peu chaque saison, pour mieux soutenir l'adhésion de la population à ce que la propagande fait passer pour révolution, trop "hype", "c'est trop moi", youhou ! Mais ce n'est encore qu'illusion et manipulation, comme dans "1984" les inter-changements soudains et sans mémoire de l'ennemi juré et de l'allié de toujours dans la guerre en cours.

La mode : visage ordinaire d'un fascisme ordinaire.

Mais pourquoi parler de ça ici ? Quel rapport de ce que je dis ci-dessus avec cet article d'@SI sur ce Richardson, chantre du "porno chic" dans ce monde abject de la mode ?

La réponse est sur @SI, rayon littérature : [Cespedes : "La pornographie, c'est fasciste"].
c'est un univers trouble où le corp appartient à celui qui le paye ou le regarde.ce type d'exploitatin est triste mais ne m'intéresse en rien .
c'est un univers de mensonge d'illusion et de sexe le produit du capitalisme sa locomotive .alors quand elle déraille on ne peut que s'en réjouir.
Je suis retourné voir les photos : en plus d’être vulgaires elles sont moches*. Le mec qui se tirlipote la banane a une tronche de kéké, le canapé où un couple fait sa gym doit venir de la décharge, et la laitière ressemble à Perrette comme moi à une borne kilométrique.

Il se serait pointé à Hara-Kiri de la grande époque, qui savait vraiment ce que provoc’ veut dire, Choron and co l’auraient viré à coups de pied.

Ah mais suis-je bête, c’est du second degré !

* Et prévisibles : Fifi Brindacier qui confond lait de vache et lait de mec, ah-ah-ah, on n’aurait jamais pu trouver ça nous-mêmes.
J'ai bien une idée pour remettre tout à plat et "réinventer les rapports hommes/femmes", mais je sens que ça va pas plaire à tout le monde, les gens sont difficiles.

Éphémérides, le blog le moins porno-chic de la blogosphère
Bon ! Ce sont indéniablement de très belles photos, même si elles sont dérangeantes, surtout sur @SI, mais nous sommes des adultes, n'est-ce-pas ?
La question, c'est celle des images, et à travers elles, c'est le problème de la liberté de son corps et de sa sexualité. Jusqu'où peut-on aller ?
C'est la morale d'une époque qui le définit, et actuellement, on est plutôt dans une moralisation à outrance. Un vent venu d'Amérique qui pousse certaines féministes à s'interroger pour savoir si toute relation sexuelle n'est pas un viol. Cette radicalité est évidemment excessive, mais elle est un signe idéologique. Il y a un livre de Norman Spinrad, auteur de science fiction des années 70, La Grande Guerre des Bleus et des Roses, qui développe les rapports entre hommes et femmes d'une façon très intéressante,

Des délits tels que le vol ou la violence sont faciles à définir. Tu l'as pris, ce n'était pas à toi, tu es coupable.
En matière de sexualité, tout est plus compliqué. Le désir qu'a l'autre de vous peut être sur le moment une raison de consentir à une relation sexuelle, même si on ne trouve pas l'autre spécialement désirable, surtout dans une atmosphère érotique qu'est une prise de vues limite pornographique. Toute femme normalement désirable est confrontée à ce genre de situation en permanence. Il faut tout simplement savoir dire non, et il est regrettable qu'une mannequin ne l'ait pas appris.
Il semble que ces jeunes femmes mannequins se sont trouvées dans des conditions où il y avait des témoins, à qui elles pouvaient demander de l'aide si la pression était trop forte. Et qui pourraient aujourd'hui porter plainte avec des témoins.

Alors, après, qu'elles se sentent souillées de ce qu'elles ont accepté, et se manifestent comme se sentant violées, on ne peut pas faire l'impasse sur leurs déclarations.

Mais prendre parti me semble impossible. Il s'y mêle des relents de morale et de répression sexuelle, et de féminisme, qui brouillent tout et laissent les choses dans des zones très grises qui forcément laissent le champ libre à la morale, le jugement à l'emporte-pièce, et donc à de l'idéologie, tout cela à travers le prisme de ses propres problèmes psychologiques de rapport à la sexualité et au sexe qui est l'objet du désir.
Le vrai problème de Richardson, c'est que ses photos sont nullissimes.
Pour trouver l'inspiration, il devrait essayer autre chose. Peut-être qu'avec une plume dans le cul...
Terry Richardson : porno chic ou agressions sexuelles ? Promo fric ET agressions sexuelles ;)
Consternant... "Réinventer les rapports hommes/femmes." ???!!!!! La femme est un objet sexuelle dont l'homme jouit : GENIAL mais c'est presque une révolution idéologique dis donc... Plus le temps passe plus je sens un écart abyssale avec ce "monde" là, qui explique que les filles sont naïves, provocantes et que bon elles cherchent un peu avec leur yeux qui crie braguette ; et que après tout y'a pas mort d'homme, un troussage par ci par là ça fait pas de mal, être prise à la hussarde ça pimente la vie ! Et voilà des philosophes, intellectuels et artistes en carton pour magnifier cela.

La Promo Porno, chic et fric... je vais changer de carrière et me faire des « amis » prestigieux !!

Je vais faire des photos ou je colle des tartes à des femmes, pour les faires pleurer (Titre : Yes, Girl cry is normal)- sexualiser les corps des adolescentes en les faisant poser à 4 pattes pour lécher du lait au sol (Pour une pub pour des cuisines ou pour dire que ce lait et vraiment trop bon !) et plein d'autre idées subtiles et révolutionnaires pour moi aussi "réinventer les rapports hommes/femmes." Dont une idée magistrale intitulé " Always..." qui démontrerai de façon subtile que le genre féminin est ce qu'il est...

Une petite fille avec une sucette en jupette avec un mec la main posé sur sa tête, la dite tête hauteur braguette (Esprit provoque révolutionnaire : Pourquoi pas son papa), une adolescente à demie nue qui déguste des fraises façon polissonne une assiette posé sur les genoux d’un mec (Esprit provoque révolutionnaire : Pourquoi pas son papa) - une trentenaire qui mange un homme (Esprit provoque révolutionnaire : Pourquoi pas son papa ou son fils, ou maman ou fille TOTAL PROVOQUE REVOLUTION) - un "cougar" oblige qui "mange" un mec (Pourquoi pas son fils, en bonne maman incestueuse crocodile...)> Bref je sens que je tiens un truc là...

Quel bande de pathétique cons... j'arrête ici également, je m'énerve, et j'ai encore du boulot...
Et le président des Etats-Unis, s'est-il fait agressé sexuellement par terry richardson ?
http://hypebeast.com/2008/09/barack-obama-x-terry-richardson-photograph/
Bassesse, laideur... what else ?
Ce que je vois dans l’injuste condamnation dont Terry Richardson a été victime sur le net, c’est une attaque plus profonde de toute tentative pour réinventer les rapports hommes/femmes. Car si un photographe de mode en propose une image libre, enjouée et sans complexe, témoignant de l’absurdité de la guerre des sexes, et au-delà de toute violence sexuelle, c’est bien Terry Richardson.

Ah, heureusement que les amis de BHL prennent fait et cause pour des causes justes. C'est sur que dans ces photos, le corps n'est pas objet-ifié (ou réifié, pour ceusses qui ont des lettres), la femme n'est pas du tout un object sexuel, etc etc (on me dira qu'il y a aussi des photos d'hommes, mais bon, moins)

Je vais passer pour un réac, pour un petit-bourgeois, mais je trouve ces photos dégueulasses. Elles représentent tout ce qui me dégoûtent dans la photo de mode : esthétique soignée, provocation gratuite, sexualisation à outrance, réification des corps, mais sans discours, sans fond. Sans rien à dire, à raconter, juste de "belles images" creuses.

Alors qu'on ne vienne pas me dire que ce type "réinvente les rapports hommes/femmes". Il n'y a rien de nouveau sous le soleil, rien de transgressif sur la question des genres. Comment on peut dire ça ? Comment on peut publier ça dans une revue qui se veut "sérieuse" ?
Quand je pense à ceux qui essayent vraiment de faire bouger ces lignes, ça me déprime...

Bon j'arrête ici, je m'énerve, et j'ai encore du boulot.
Apparement c'est Coco Rocha, vous confondez avec Sebastien! :-))))
@athalouk : on n'est peut-être pas couché, mais ça éviterait bien des insomnies a de naives gamines.
//Richardson est un "prédateur sexuel en série", accuse Peck, "qui use de sa position de pouvoir pour forcer de jeunes mannequins à avoir des rapports sexuels avec lui. (...)//

Si on commence à établir la liste de tous ceux qui usent de leur position de pouvoir pour abuser de moins fort qu’eux dans toutes sortes de domaines, on n’est pas couché !

Tiens, BHL revient dans le jeu, en soutien du talent outragé. Se souvenir de son attitude dans la dernière affaire Polanski.

(Prédire combien de temps Dodo le Saumâtre va mettre à réapparaître dans les commentaires. Top chrono)

DÉCOUVRIR NOS FORMULES D'ABONNEMENT SANS ENGAGEMENT

(Conditions générales d'utilisation et de vente)
Pourquoi s'abonner ?
  • Accès illimité à tous nos articles, chroniques et émissions
  • Téléchargement des émissions en MP3 ou MP4
  • Partage d'un contenu à ses proches gratuitement chaque semaine
  • Vote pour choisir les contenus en accès gratuit chaque jeudi
  • Sans engagement
Offre spéciale
3 mois pour 3 € puis 5 € par mois

ou 50 € par an (avec 3 mois offerts la première année)

Sans engagement
Devenir
Asinaute

5 € / mois
ou 50 € / an

Je m'abonne
Asinaute
Généreux

10 € / mois
ou 100 € / an

Je m'abonne
Asinaute
en galère

2 € / mois
ou 22 € / an

Je m'abonne
Abonnement
« cadeau »


50 € / an

J'offre ASI

Professionnels et collectivités, retrouvez vos offres dédiées ici

Abonnez-vous

En vous abonnant, vous contribuez à une information sur les médias indépendante et sans pub.