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Technolâtrie et cooptation : le cas BFM

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Je recycle, c'est à la mode  : 

Tout ceci rappelle furieusement ce qu'écrivent les Pinson-Charlot sur la consanguinité dans la tribu des happy few qui tiennent le manche.

Bonjour Daniel

Le papier a juste touché une corde sensible, celle de l'endogamie de la dite "grande presse" et des groupes de médias la formant. Donc forcément ça plait pas à ceux qui ne doivent leurs postes qu'à ce type de pratique. Et pour en reveni(...)

"  qu'est-ce qui nous mettra dans un' bonn' combine ?

" C'est le piston, c'est le piston  !


" Car tu sais c'qui fait marcher la machin'

" C'est le piston, c'est le  piston  !

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affligeant de voir ces trois imbéciles échanger autant de conneries à la minute !

Le stagiaire de BFMTV a encore frappé :


"pour la raison que Grably est "un excellent journaliste". C'est possible. Je ne suis pas régulièrement sa production, et notre enquête ne se prononce pas sur ce point "

Je pense que le souci est là, l'enquête ne se mouille pas trop. D'autant qu'un "excellent journaliste", ça ne veut pas dire la même chose en fonction du point de vue de qui on se place.

Pour moi, lecteur, un excellent journaliste c'est celui qui m'apporte l'info + un éclairage pertinent sur le contexte sans omettre ses conflits d'intérêt éventuels/prises de positions (je ne crois pas en la neutralité de point de vue, par contre je crois en la déclaration des orientations pour que le lecteur puisse pondérer les biais) + des sources.


Sous cet angle, alors non, Grably n'est pas un "excellent journaliste". Un bon relayeur de news fraiches, un bon collecteur d'info auprès des entreprises, un bon relai des départements de relations publiques, un bon entertainer/présentateur, peut-être. Maintenant, si c'est la définition de "journaliste" que ses patrons et collègues emploient, c'est autre chose. (et c'est peut-être un débat à avoir sur ce qu'on appelle le travail de journalisme.)


Et se cacher derrière les allégations de bon travail en s'offusquant n'est qu'une pirouette pour esquiver les questions de fond:

- est-ce que quelqu'un de non pistonné n'aurait pas fait un aussi bon voire meilleure boulot?

- si Grably est si bon qu'il mérite son ascension, ne progresserait-il pas aussi bien dans une rédaction où il n'a pas de lien avec la direction?


Dommage que l'article initial d'ASI n'ait pas élargi le questionnement, ouvrant un peu trop la porte aux brasseurs de vent qui n'aiment pas trop qu'on remette en cause la légitimité de leur milieu (alors que c'est assez sévèrement nécessaire)

Bonjour Daniel,

Si j'approuve complètement un article sur la dénonciation de la cooptation dans les médias, j'aurais préféré un article citant plusieurs cas plutôt qu'une focale sur Grably qui, du coup, apparaît comme une victime. Je trouve que l'angle de l'article sur Grably a donnée une occasion en or à BFM de s'en prendre à ASI.

Tiens, j'ai une idée, pourquoi pas faire une magnifique infographie qui dessinerait un arbre généalogique des grands médias et des grands patrons (bon, ok, il vaudra mieux le regarder sur son écran 22" que sur son smartphone).

En tout cas, bravo pour votre boulot et tenez bon.

Ça existe malheureusement dans tous les métiers et je ne vois pas bien comment l’interdire dans les entreprises du privé.

Régulièrement, on m’informe que machin a été placé ici par piston.

La seule chose réconfortante, c’est que ces personnes n’auront jamais une idée de leur propre valeur, étant donné qu’on ne leur dit jamais ouvertement que leur travail est mauvais ou perfectible. Un collègue se comportera exclusivement de manière hypocrite.

Dans une boite, on m’a prévenu immédiatement que M. est la nièce du PDG de notre principale client, poids lourd du CAC40. Imaginons qu’en pleine réunion, quelqu’un sorte : « tu sais que tu es nulle et en plus ton oncle fabrique de la merde qui pourrit la planète ? Nan ? Tu n’es pas au courant ? ». ?
J’aurais adoré faire ça. En particulier la deuxième partie sur l’entreprise CAC40.


La situation à ASI est différente. Le fils Schneidermann avait des retours des abonnés (les clients, quoi).

Et il n’y a rien à suspecter concernant vos salariés ou chroniqueurs: Juliette Ghosn, Thibault Pinault, Tony Lagardère, Loris Bettencourt, Emmanuelle Macron, Jean-Lou Fouquet’s, Adèle Besos, Sébastien Arnault, Antoine Schneidermann. Rien de suspect.

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le problème de votre article c'est qu'il ne prouve rien...... tout est en sous entendu.  votre enquête aurait du conclure qu'en l’état il n'y a pas vraiment matière a faire un article. même pas un temoignage anonyme pour apporter la contradiction aux dires de la famille et du patron ? 


un article de fond aurait été plus approprie plutôt que vous payer la tète  de ce type que personne ne connait. D'autant que le népotisme est un sport national et qu'il se pratique de la PMI aux grande entreprises. le sujet mérité d’être couvert mais pas juste en regardant les noms de familles similaires sur un organigramme.....


En revanche je peux témoigner d'une chose :  népotisme ou soupçon de népotisme, travail légitime ou non, ce qui est vraiment inconfortable c'est pour ceux qui dévoient collaborer au jour le jour avec ces "fils de" sans savoir de quoi il retourne vraiment.




"Il est vrai qu'en matière de cooptation, les medias Altice ne sont pas pires que les autres, et que même nous, ici, à Arrêt sur images, n'affichons pas les postes disponibles. Mais la question mérite débat."


Je rêve. Ça fonctionne comme ça dans les redacs ? Mais c dingue. Et après on se demande pq la rédac de libé est "blanche"...

A chacun sa forme de piston ou de cooptation.


Je devins chauve définitivement, front haut et intelligent mais un peu con sur les bords, à l'âge de 23 ans.


La confrérie très secrète des chauves m'a aidée à obtenir les emplois des plus invraisemblables.


Etre chauve vous donne des qualités que vous ne possédez pas : sérieux, posé, réfléchi, etc ...


Si le recruteur est lui-même chauve, le poste est à vous !


Si la ou le DRH n'est pas chauve et plus âgé que vous, un sentiment inconscient de pitié et le poste est à vous !


Malheureusement ces postes obtenus par "pistons capillaires" ne me convenaient évidement pas.


Les cooptations ou pistons capillaires existent mais à quoi bon si le boulot n'est pas fait pour vous.

Je serai de mauvaise esprit je parlerai de Chloé Delaume sur arret sur images  en 2006 et 2007 qui faisait des interventions de linguiste ( ou un truc comme ça). Comme quoi la cooptation ça existe depuis tous temps.

Bon en fait je m'en fous, de moment qu'il y a la compétence pour le travail effectué ( ce qui était le cas par cette charmante brune ceci dit ).


L'animateur d'infomercial de BFM évoqué n'est bon que pour faire ce qu'il fait sur BFM et ce qu'il font tous . Servir la soupe aux intérêts de leur boite et du modèle économique qui les fascinent.



Merci pour la chronique. Laissons la bronca bronquer et merci pour votre travail!


Mais ça :

"Même si ceux qui ont fait "monter" le jeune journaliste (...) nous affirment (...)que c'est pour ses seules qualités professionnelles, qui est dupe ?"


Ça, c'est en creux la limite d'@si. Si vous aviez démontré un népotisme, vous l'auriez claironné. Là non, alors vous vous rabattez sur le clin d'oeil, "personne n'est dupe". Pile je gagne, face tu perds. Préjugé renforcé quel que soit le résultat de l'enquête. Qui devient de facto inutile journalistiquement (certes, elle peut résiduellement faire office de stabilo ou de friandise). C'est bien sur @si qu'on a des chroniques sur le biais de confirmation, non ;) ?


Je précise que je ne critique pas l'enquête mais la lecture que vous en faites ce matin,et qui, je trouve, lui met une balle dans le pied. Et oui, j'imagine bien que la vie privée de ce journaliste n'a pas du le desservir. Mais ce "personne n'est dupe" me semble vraiment critiquable, précisément parce qu'il à vocation à vous dispenser de toute réponse aux critiques. Vous penserez que je chipote, mais hier, sur Twitter, vous avez répondu au journaliste "Les lecteurs jugeront". Je préfère ça à "personne n'est dupe". Qui, au passage, fait passer les éventuels non convaincus pour des benêts. Si vous voulez bien, on va se faire notre opinion nous-même, merci.


Un petit commentaire au passage : cette chronique n'aurait pas eu lieu s'il n'y avait pas eu quelques vaguelettes à votre endroit sur Twitter. Ca donne une idée de l'importance de la bronca. Je ne suis pas sûr que le miroir déformant qu'est ce réseau numérique, et les petites blessures d'égo qu'il suscite, ne vous aveuglent pas un peu .


Et pour finir : oui, merci de l'avoir dit au détour d'une phrase, la transparence est critiquable ou pas, chez tout le monde, y compris à @si. A la lueur de ce genre d'enquête, avez-vous en interne une discussion sur ce qui peut être amélioré chez vous, toutes proportions gardées bien sûr ? On aurait bien aimé lire ça. 

Du bon ASI, à l'ancienne oserai-je dire.

Le retour des boeuf-carottes comme à l'époque de France 5.

D'ailleurs le landerneau journalistique râle toujours autant :-).

On en a déjà fini avec le gouvernement? À part Dupond, Bachelot et Darmanin, ya personne?

"  qu'est-ce qui nous mettra dans un' bonn' combine ?

" C'est le piston, c'est le piston  !


" Car tu sais c'qui fait marcher la machin'

" C'est le piston, c'est le  piston  !

Se faire incendier par ces personnes, c'est une preuve que l'enquête touche juste.

Bonjour Daniel

Le papier a juste touché une corde sensible, celle de l'endogamie de la dite "grande presse" et des groupes de médias la formant. Donc forcément ça plait pas à ceux qui ne doivent leurs postes qu'à ce type de pratique. Et pour en revenir à Grably, le type est nul (c'est mon avis), obséquieux et peu technique, et se place toujours du coté des producteurs et jamais des consommateurs (ce qui forme une vraie tare quand on fait de la presse produit, ce qui est le cas de la presse technologique). Et beau-papa n'a pas besoin de pousser à son avancement, ses sbires en dessous s'en chargeant très bien (car eux aussi pensent à leur avancement, voire simplement à garder leur place).

Je recycle, c'est à la mode  : 

Tout ceci rappelle furieusement ce qu'écrivent les Pinson-Charlot sur la consanguinité dans la tribu des happy few qui tiennent le manche.

la cooptation fonctionne aussi beaucoup ( et surtout  !! ) dans le milieu du cinéma. 


Si vous êtes "fils ou fille de..." votre participation au casting est grandement facilité ( voire vous sautez carrément cette étape ) et vos qualités de jeu sont inhérentes au nom que vous portez ou à vos gènes ! 


Pour ce jeune journaliste, je ne peux pas juger; ni de ses qualités, ni de ses défaut, mais force est de constater que dans ce milieu aussi, être avec la fille du patron ne doit pas être un obstacle à priori... loin s'en faut !

Dans le milieu de l'enseignement, de la médecine, de la chanson, de la littérature, du business  et du crime....j'en rate peut être d'autres !!!

enseignement, ce ne sont pas des concours ? Medecine, ce ne sont pas des études pour le reste.... je vous suis

 Un nom connu dans  l'ascendance,  en médecine, en littérature, en cinéma,  en chanson,  en import-export , dans la mafia, etc.. est un sésame qui permet d'avancer sans les "obstacles" habituels.!  On voit ça dans les dynasties royales depuis des lustres  mais chez les roturiers aussi !!

Le capital symbolique chez Bourdieu.


À noter que c'est le plus rare et le moins globalement décisif selon moi...

Oui..Sans parler de la dose d'imaginaire qui s'y colle, reposant souvent sur du vent..!!

Medecine comme l'enseignement c'est un concours.


Mais ne croyais pas que concours exclue systematiquement la cooptation du processus. Les concours ont des codes qui sont tous differents.

On ne prepare pas son concours de medecine comme son concours d'instit.

Avoir des parents dans le milieu permet d'acceder a ces codes tres rapidement.

Sois je me suis mal exprimé, soit nous ne parlons pas du tout de la même chose. 

Suivre le métier de papa/maman en faisant les mêmes études ( boulangerie, cordonnerie, notariat, médecine...) ça existe depuis la nuit des temps.


Je parle moi de milieu dans lequel aucune formation n'est requise mais ou il faut juste "avoir la carte" comme disaient le regretté trio Rochefort, Marielle et Noiret ( à une certaine nuit des Césars ) c'est cela pour moi la vraie cooptation : Intégrer le métier juste parce qu'on est fils ou fille de...


Je n'ai rien contre elle, mais si on prend l'exemple de Lili Rose DEPP, devenir l'égérie de Chanel à 16 ans n'est pas anodin ni sorti de nulle part . Même sa page Wiki annonce la couleur : 


Bénéficiant de la notoriété de ses parents, Lily-Rose commence sa carrière artistique dans plusieurs domaines dont principalement le cinéma et la mode

Malheureusement en période de chomage massif, c'est le cas dans beaucoup d'entreprise.

Dans la TPE où je travaille, nous ne sommes que cinq et j'ai vu défilé de nombreux collègues, nous sommes tous entrés dans la boite uniquement par recommandation de clients, fournisseurs ou collègues.

C'est tout, sauf du népotisme. 


La cooptation, pallie à  ce que les économistes appellent l'information asymétrique (les économistes brillent surtout par leur aptitude à trouver des mots ronflants) :


Si on fait l'hypothèse qu'il existe un marché du travail, ce qui est une hypothèse vraiment boursouflée, le contrat d'embauche repose sur la connaissance par le salarié des conditions de son travail et par l'employeur, de l'aptitude du salarié à justifier son salaire.


L'employeur ne sait pas grand-chose de l'aptitude du salarié à justifier son salaire.

Il y a le CV, les diplômes, et les recommandations. Et ces dernières ont la qualité, surtout si elles sont multiples, de ne pas être trop biaisées (encore un mot ronflant).


Pardon d'avoir été aussi long, je me suis cru revenu en classe.






C'est tout à fait juste. Mais cette cooptation institutionnalisée a l'énorme défaut de permettre le recrutement de gens passablement incompétents et/ou loin d'être intéressés par leur poste.

Et j'en sais quelque chose...

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