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Taxer les "net-goinfres" ?

L'accès illimité à internet, c'est (bientôt) fini en France. C'est du moins ce qu'affirmait le site Owni le 19 août, suivi deux jours plus tard par Le Parisien. L'information a été reprise partout, et confirmée, avec des nuances, par Orange et la fédération des opérateurs télécoms. Mais devant le débat qui monte, la plupart des professionnels reculent.

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Les FAI proposent des contrats d'abonnement dont les tarifs sont aujourd'hui indexés sur une bande passante maximale.

Une fois abonnés, les clients consomment certains très peu, d'autres énormément de cette fameuse bande passante. Autrement dit, à investissement égal et profil égal du FAI, et à bande passante disponible égale pour tous les abonnés, les petits consommateurs payent pour les gros.

On peut difficilement parler d'équité.

C'est un peu comme si vous pouviez demander aux éboueurs pour un tarif unique, d'enlever une poubelle, ou 500. A la poste, d'envoyer une cargaison de 15 tonnes au même tarif qu'une carte postale.

Le système a fonctionné jusqu'ici parce que la gestion des connexions coûtait plus cher que la gestion de la bande passante. Il n'y avait tout simplement pas assez de demande. Avec la démocratisation du streaming en haute définition (VOD, etc), ce rapport va s'inverser.

Reste à savoir si collectivement nous pensons qu'il vaut mieux faire que les petits consommateurs payent pour les gros, avec toutefois pour conséquence positive (quoique?) que l'on va ainsi continuer de tirer la consommation vers le haut.

Pour illustrer combien l'acceptation ou le rejet de cet arbitrage est culturel on peut considérer le téléphone, où nous acceptons depuis longtemps l'exact opposé: on facture les conversations téléphoniques à la seconde près, alors qu'un gros consommateur ne peut de toute façon pas consommer beaucoup de bande passante, même en téléphonant 24h/24h.
Les netgoinfres, ce sont les FAI et non les internautes, l'industrie veut créer une économie de rareté sur Internet.

@murmure, quand tu dis:
Dans l'intérêt de tous, il faut parfois restreindre ceux qui sur consomment ou les faire payer pour pouvoir abuser des ressources...

Tu est entrain de faire de la désinformation en faisant un amalgame entre une économie de rareté (ressources abondantes payantes et limitées: biens matériels)
et une économie de l'abondance qui est gratuite et illimitée (le savoir, la connaissance, la publication, l'échange, l'information, la communication: biens immatériels).

[quote=Benjamin Bayart]L’échange interpersonnel, directement de machine à machine sans intermédiaire technique, c’est la base d’Internet !
Internet est et doit rester un outil de publication, où règne la liberté d'expression, la liberté d'information, de communication, d'échange et promotion,
où tout le monde est au même niveau, à plat, sans hiérarchie.
Toute personne sachant lire, écrire, communiquer devient acteur, et par conséquent éditeur de contenus et ce, sans restriction géographique, économique, intemporel, tout cela sans passer (ou le moins possible) par les intermédiaires traditionnels de diffusion.

Un petit exemple sur 3 domaines économiques actuels:

- La presse:

- Intermédiaires dans le domaine littérature (j'en oublie pleins d'autres, n'hésitez pas à compléter):
Éditeur de presse, libraires, distributeurs, investisseurs, publicitaires:
- Acteurs et éditeurs de contenus:
Bloggueurs, forumeurs, rédacteurs, tout internautes sachant lire et écrire etc...

- La musique:

- Intermédiaires dans le domaine de la musique:
Majors, producteurs, managers, tourneurs, SACEM et SDRM, radios, télévision, publicitaires, investisseurs etc..
- Acteurs et éditeurs de contenus:
Auto production, "les myspaces", Youtube, les blogs: qui permettent la diffusion, la publication et la distribution d'œuvres immatérielles,
le p2p: les internautes qui en font la promotion, les licences libres creatives commons, permettant de diffuser librement sa création sans passer par l'intermédiaire de la SACEM etc...

- L’audiovisuel:

- Intermédiaires:
Producteurs, distributeurs, SACEM et SDRM, Télévision, CSA, investisseurs, publicitaires, gouvernement oligarchie: TF1/Martin bouygues/sarko, Orange/deezer/dailymotion/Chrisitine Albanel)
- Acteurs et éditeurs de contenus:
Youtube, et autres plateformes videos, Facebook, Google, les Cloud "les myspaces", les blogs, les mémes, le p2p, les conférences, les webcam, les iphones, un pc, de l’énergie, et un abonnement chez un FAI, bref tout internaute lambda, tous citoyens lambdas sachant utiliser ces outils là.


Sans la neutralité du net, (cette liberté d'expression et de communication), il n'y aurait pas eu d'éditeurs de contenus, de wikipedia, wikileaks, anonymous,
de printemps arabe etc...

Les FAI, Industries à monopole et le gouvernement détruisent cette neutralité du net, par le biais de chartes, décrets, lois, autorités indépendantes adminitratives:
(Davdsi, Hadopi (voulu par les majors), Arjel (voulu par le PMU et la française des jeux), Loppsi, Acta, (voulu par le gouvernement et plusieurs Etats)
en instaurant des blocages, filtrages par le biais du Deep packet Inspection.

Les FAI ont un rôle et on les paye pour cela tous les mois, leur rôle c'est d'assurer le bon fonctionnement du trafic réseau, hors ce n'est pas le cas, ils font l'inverse en utilisant le congestionnent de réseaux:

- FAI, la stratégie du pourrissement
- Orange vs Megaupload
- MegaUpload renouvelle ses accusations contre Orange
- Orange vs Cogent
- Orange vs megaupload: merci hadopi

sphilipakis a très bien résumé la situation, ce qui gène et rend jaloux les FAI ce sont les gros éditeurs de contenus qui se sont constitué un marché économique très rentable, grâce à internet et ce, sans verser la moindre com aux FAI.


"Attention, pas de taxe télécoms, chez nous, ça tuerai le marché!"

Yves Le Mouël:
« Notre secteur est un levier de croissance pour la France, il représente un facteur de compétitivité pour l’économie nationale qui devrait être encouragé plutôt qu’être ponctionné, critique-t-il. On ne demande pas de protectionnisme ni d’aides. Seulement, poussez-nous à investir, c’est notre devoir ! Nous avons engrangé 7 milliards d’euros en 2009, ceci pour mettre en place des infrastructures comme Google ou Apple… à qui on ne demande rien ! Et après on les trouve brillants… mais tout ça c’est grâce à nos performances ! »

Source: http://electronlibre.info/Yves-le-Mouel-on-ne-voit-pas-le,00592


Les "Net-Goinfres" sont ces consommateurs qui monopolisent une grande partie de la bande passante dégradent la qualité d’accès à Internet.
Une pensée qu'il précise. « Ce sont ces 5% à 10% de consommateurs qui utilisent 80% de la bande passante, car ils passent leur temps à télécharger des films, font de la vidéo en permanence, passent la journée sur Facebook avec de la vidéo, sur YouTube, sur Dailymotion » (ah oui, c'est vrai, les acteurs, éditeurs de contenus sont brillants grâce à nos performances techniques).

Quand on voit au final les marges financières des opérateurs télécoms, c'est prendre l'internaute, pour un con.

Pour conclure, voici un bon petit résumé très pédagogue, accessible à tous et à toutes, sur les enjeux d'internet, ce qu'est un internaute
lambda
(vers 15 minutes environ).
Internet - enjeux d’aujourd’hui et de demain par Benjamin Bayart

Bon visionnage.
La dernière vidéo, pour ceux qui n'aiment pas (ou ne comprennent pas) le OGG* est là en "normal": JIL ? Internet : enjeux d’aujourd’hui et de demain.

Et, oui, Benjamin Bayart est un peu (sic) chiant, mais il ne dit pas que des conneries, loin de là, faut juste s'accrocher. A voir.

* Je ne vais pas m'étendre sur les formats. La qualité du fichier proposé par piwiwi est largement supérieure à celle de mon lien, mais il n'y a rien à voir, la vidéo est rudimentaire, un plan fixe et lointain sur une salle de conférence sombre. Il ne nécessite certainement pas un fichier de 326Mo que 27 minutes ne m'ont délivré que 40%. Ça aurait pu être un fichier son considérablement plus maigre. On ne voit même pas la tronche de Benjamin ce qui, je vous assure, n'est franchement pas nécessaire, non plus que certaines de ses saillies à destination humoristiques, mais ça, ça fait partie du personnage, faut faire avec. Autant il m'exaspère, autant il est nécessaire.

Les netgoinfres, ce sont les FAI et non les internautes, l'industrie veut créer une économie de rareté sur Internet.



@murmure, quand tu dis:
Citation:Dans l'intérêt de tous, il faut parfois restreindre ceux qui sur consomment ou les faire payer pour pouvoir abuser des ressources...


Tu est entrain de faire de la désinformation en faisant un amalgame entre une économie de rareté (ressources abondantes payantes et limitées: biens matériels)

et une économie de l'abondance qui est gratuite et illimitée (le savoir, la connaissance, la publication, l'échange, l'information, la communication: biens immatériels).


Tout d'abord, je vous remercie pour les liens que vous avez fournis et je les suivrais avec plaisir dès que j'en aurai le temps. Comme à mon habitude je soumettrai l'information qu'ils contiennent à ma grille cognitive personnel pour les indexer dans les divers hyperliens mémoriels de mon cerveaux.

Ensuite, ce n'est pas moi qui amalgame des choses qui ne vont pas ensemble mais bien vous. Internet est effectivement une ressource de plus en plus importante dans notre monde. Et je pense qu'il vaudrait effectivement mieux chercher comment donner accès aux plus démuni que de restreindre ceux qui y ont accès. Je suis même bénévole dans une maison de retraite pour aider des personnes âgées à communiquer avec leur famille par ce biais, espérant ainsi les aider à être moins isolée, d'une part, grâce à ma modeste présence, d'autre part, en ayant plus souvent des nouvelles de leurs "jeunes". Je réfléchis chaque jours à de moyens de pression sur les maisons de retraites et hôpitaux où les hébergés sont d’autant plus isolés que leur fenêtre vers l’extérieur se résume à l’image bien pâlotte du paysage télévisuel (non cablé).

Cependant, Internet n'est pas immatériel contrairement à ce que vous écrivez. Il faut des milliards de machines en tout genre pour faire fonctionner le réseau et pour mettre les contenus en ligne. Sachant que la plus part des serveurs de contenus sont répliqués pour augmenter leur capacité de réponse et/ou pour protéger leurs données, la dépense énergétique d'Internet et absolument énorme. A l'heure ou l'on construit de barrages en Amazonie qui vont ravager des hectares de forêt, ou l'on conserves de centrales nucléaires dans des conditions plus que douteuses, dire que l'électricité, et donc, par transitivité, Internet est une ressource illimité me parait totalement irresponsable !

Je suis d'accord sur le fait qu’une limite « d’utilisation de bande passante » ne devrait absolument pas être trop basse, qu'il faut permettre au gens d'avoir accès à des sites comme Deezer, Megaupload et autres fournisseurs de contenus gratuit (ou presque) qui donnent un accès à la culture et à l'information pour des personnes qui autrement pourraient en être privées parce que d'autre médias les rebutent, ne diffusent pas ce qui les intéresse ou qu'ils n'y ont pas accès. Je suis d'accord sur le fait qu'Internet est un enjeux majeur de notre siècle et qu'il ne faut pas laisser faire n'importe quoi avec dans un sens ou dans un autre.

Mais, je pense que le tout Internet a ses limites dont il faut avoir conscience. Pour l’accès à la culture, il y a des médiathèques dans toutes les villes, dont l'accès est gratuit pour la plus part au niveau des livres et contenus audio et l'emprunt les ressources vidéos et jeux vidéos, l'abonnement est une très petite somme. L'avantage des contenus des médiathèques, c'est que les seuls pré requis sont : habiter la ville et savoir lire - ce deuxième étant aussi valable pour le net. Il n'y a donc pas besoin d'avoir un ordinateur et internent pour y lire un journal, une revue, un livre ou une bd. Un lecteur CD et un lecteur DVD restent moins coûteux et moins énergivore qu'un ordinateur. Par ailleurs, les contenus des médiathèques sont des contenus choisis par des personnes expérimentées et professionnelles, même si cela expose à une forme de censure, cela permet une pré-sélection et donc une quasi garantie que les ouvrages acquis ne continent pas de bidonnages divers et variés au moins dans les domaines de la formation et de l'information.
Concernant l'accès à l'information et a la culture sur Internet, sachez que ce n'est pas non plus si facile que vous le laissez présager. Car premièrement, il y a tellement de sites et de fournisseurs de contenus qu'une personne non avertie pourra être très rapidement désinformée et désorienter. Si vous n'avez pas un socle culturel minimum qui vous permet de prendre du recul sur ce que vous lisez, si vous ne disposez pas des connaissances vous permettant vous permettant de connaître ou d'intuiter le niveau de fiabilité d'un site, vous risquez fort de lire et d'intégrer des information erronées et parfois délétères.
Par ailleurs, la navigation Internet n'est pas un processus simple. Elle mobilise beaucoup plus notre cerveau que la lecture linéaire et n'est donc pas forcément accessible à tous ? Ne vous est-il jamais arrivé de vous asseoir devant votre pc pour faire des recherches et de vous rendre compte au petit matin que vous avez exploré une foultitude de domaines connexes à vos recherche sans avoir finalement la substance nécessaire concernant votre sujet originel ? De plus en plus, Internet, comme la télévision (et d'autre média) nous sert de l'information fastfood et si l'on n'y prête pas attention, on est ballotté de site en site pour finalement atterrir... sur des sites commerciaux.
(Si vous n'êtes pas convaincu par ce dernier argument que je n’ai ni le courage ni le temps de démontrer, je vous propose de picorer parmi les liens fiables donnés par Google avec les mots clef "navigation Internet région du cerveau lecture linéaire")

En conclusion, il m’apparaît évident qu'Internet est un formidable outil de démocratisation de l'information à tous les niveaux. Mais que cependant, il n'est ni une ressource immatérielle, ni le moyen d’accès ultime à la culture pour les personnes qui en manquent le plus. Et que s’il parait être un outil favorable à l’échange, vous trouverez certainement avec facilité sur Internet, des documents démontrant qu’il est aussi un vecteur d’exclusion culturel et géographique.

Tout cela n’étant qu’une compilation des informations auxquelles mon jeune cerveau a eu accès et n’étant qu’une vision parcellaire et partisane de la vérité. Vérité que contrairement à vous je ne prétends pas détenir en brandissant des noms d’experts qui pourraient tout autant être des imposteurs médiatisés. J'essaye seulement de proposer une autre voie de réflexion que nos perpétuels oui/non, méchant/gentil et autres balanciers binaires qui ne sont bon qu'à se laisser imposer ce que l'on ne veut pas...
Edit corrigé du précédent message...

Les netgoinfres, ce sont les FAI et non les internautes, l'industrie veut créer une économie de rareté sur Internet.



@murmure, quand tu dis:
Citation:Dans l'intérêt de tous, il faut parfois restreindre ceux qui sur consomment ou les faire payer pour pouvoir abuser des ressources...


Tu est entrain de faire de la désinformation en faisant un amalgame entre une économie de rareté (ressources abondantes payantes et limitées: biens matériels)

et une économie de l'abondance qui est gratuite et illimitée (le savoir, la connaissance, la publication, l'échange, l'information, la communication: biens immatériels).


Tout d'abord, je vous remercie pour les liens que vous avez fournis et je les suivrais avec plaisir dès que j'en aurai le temps. Comme à mon habitude je soumettrai l'information qu'ils contiennent à ma grille cognitive personnelle pour les indexer dans les divers hyperliens mémoriels de mon cerveau.

Ensuite, ce n'est pas moi qui amalgame des choses qui ne vont pas ensemble mais bien vous. Internet est effectivement une ressource de plus en plus importante dans notre monde. Et je pense qu'il vaudrait effectivement mieux chercher comment donner accès aux plus démuni que de restreindre ceux qui y ont accès. Je suis même bénévole dans une maison de retraite pour aider des personnes âgées à communiquer avec leur famille par ce biais, espérant ainsi les aider à être moins isolée, d'une part, grâce à ma modeste présence, d'autre part, en ayant plus souvent des nouvelles de leurs "jeunes". Je réfléchis chaque jour à de moyens de pression sur les maisons de retraites et hôpitaux où les hébergés sont d’autant plus isolés que leur fenêtre vers l’extérieur se résume à l’image bien pâlotte du paysage télévisuel (non câblé).

Cependant, Internet n'est pas immatériel contrairement à ce que vous écrivez. Il faut des milliards de machines en tout genre pour faire fonctionner le réseau et pour mettre les contenus en ligne. Sachant que la plus part des serveurs de contenus sont répliqués pour augmenter leur capacité de réponse et/ou pour protéger leurs données, la dépense énergétique d'Internet et absolument énorme. A l'heure ou l'on construit de barrages en Amazonie qui vont ravager des hectares de forêt, où l'on conserve de centrales nucléaires dans des conditions plus que douteuses, dire que l'électricité, et donc, par transitivité, Internet est une ressource illimitée me parait totalement irresponsable !

Je suis d'accord sur le fait qu’une limite « d’utilisation de bande passante » ne devrait absolument pas être trop basse, qu'il faut permettre aux gens d'avoir accès à des sites comme Deezer, Megaupload et autres fournisseurs de contenus gratuits (ou presque) qui donnent un accès à la culture et à l'information pour des personnes qui autrement pourraient en être privées parce que d'autres médias les rebutent, ne diffusent pas ce qui les intéresse ou qu'ils n'y ont pas accès. Je suis d'accord sur le fait qu'Internet est un des enjeux majeurs de notre siècle et qu'il ne faut pas laisser faire n'importe quoi avec dans un sens ou dans un autre.

Mais, je pense que le tout Internet a ses limites dont il faut avoir conscience. Pour l’accès à la culture, il y a des médiathèques dans toutes les villes, dont l'accès est gratuit pour la plus part au niveau des livres et contenus audio et l'emprunt les ressources vidéos et jeux vidéos, l'abonnement est une très petite somme. L'avantage des contenus des médiathèques, c'est que les seuls prérequis sont : habiter la ville et savoir lire - ce deuxième étant aussi valable pour le net. Il n'y a donc pas besoin d'avoir un ordinateur et internent pour y lire un journal, une revue, un livre ou une bd. Un lecteur CD et un lecteur DVD restent moins coûteux et moins énergivore qu'un ordinateur. Par ailleurs, les contenus des médiathèques sont des contenus choisis par des personnes expérimentées et professionnelles, même si cela expose à une forme de censure, cela permet une pré-sélection et donc une quasi garantie que les ouvrages acquis ne continent pas de bidonnages divers et variés au moins dans les domaines de la formation et de l'information.
Concernant l'accès à l'information et a la culture sur Internet, sachez que ce n'est pas non plus si facile que vous le laissez présager. Car premièrement, il y a tellement de sites et de fournisseurs de contenus qu'une personne non avertie pourra être très rapidement désinformée et désorienter. Si vous n'avez pas un socle culturel minimum qui vous permet de prendre du recul sur ce que vous lisez, si vous ne disposez pas des connaissances vous permettant vous permettant de connaître ou d'intuiter le niveau de fiabilité d'un site, vous risquez fort de lire et d'intégrer des informations erronées et parfois délétères.
Par ailleurs, la navigation Internet n'est pas un processus simple. Elle mobilise beaucoup plus notre cerveau que la lecture linéaire et n'est donc pas forcément accessible à tous ? Ne vous est-il jamais arrivé de vous asseoir devant votre pc pour faire des recherches et de vous rendre compte au petit matin que vous avez exploré une foultitude de domaines connexes à vos recherches sans avoir finalement la substance nécessaire concernant votre sujet originel ? De plus en plus, Internet, comme la télévision (et d'autre média) nous sert de l'information fastfood et si l'on n'y prête pas attention, on est ballotté de site en site pour finalement atterrir... sur des sites commerciaux.
(Si vous n'êtes pas convaincu par ce dernier argument que je n’ai ni le courage ni le temps de démontrer, je vous propose de picorer parmi les liens fiables donnés par Google avec les mots clef "navigation Internet région du cerveau lecture linéaire")

En conclusion, il m’apparaît évident qu'Internet est un formidable outil de démocratisation de l'information à tous les niveaux. Mais que cependant, il n'est ni une ressource immatérielle, ni le moyen d’accès ultime à la culture pour les personnes qui en manquent le plus. Et que s’il parait être un outil favorable à l’échange, vous trouverez certainement avec facilité sur Internet, des documents démontrant qu’il est aussi un vecteur d’exclusion culturel et géographique.

Tout cela n’étant qu’une compilation des informations auxquelles mon jeune cerveau a eu accès et n’étant qu’une vision parcellaire et partisane de la vérité. Vérité que contrairement à vous je ne prétends pas détenir en brandissant des noms d’experts qui pourraient tout autant être des imposteurs médiatisés. J'essaye seulement de proposer une autre voie de réflexion que nos perpétuels oui/non, méchant/gentil et autres balanciers binaires qui ne sont bon qu'à se laisser imposer ce que l'on ne veut pas...
Si la neutralité du net n'avait pas existé, ni google, ni youtube, ni facebook, ni arretsurimages.net n'auraient pu se lancer car ils n'auraient pas eu la garantie d'être accessibles par tous les internautes.
Casser la neutralité du net revient bel et bien à donner un control total aux opérateurs sur ce qui peut exister sur internet... on appelle cela la Télé :(

Pour ce qui est des offres limitées / illimitées, ce n'est qu'un écran de fumée, les opérateurs savent très bien gerer les "goinfres" depuis des années: hop en quasi temps réel, je te prends les 5% qui utilisent le plus de bande passante, je limite leur débit à 64k pendant 15 min et voila.

Le vrai problème pour l'opérateur c'est "Ces sagouins de créateurs de startup à la con se font du fric sur notre dos, alors que m...rde, c'est nous qui opérons le réseau! faisons les payer pour avoir le droit d'être vu ! tant qu'à faire faisons aussi payer ceux qui vont les voir :)"

En terme business c'est une simple reaction à la commoditization de votre secteur d'activité: je vise le monopole en rachetant les autres, je fais du lobbying auprès des organismes de regulation et je m'arrange en secret avec mes concurrents.
Effectivement l'idée de limiter fait bondir ! Nous en avons tous marre des limitations de vitesse, limitations de budgets, limitation d'augmentation ! Il n'y a que la limite d'age de départ à la retraite qui a augmenté dans notre quotidien... Ceci étant, lorsque l'on lit l'article, il y est fait mention d'une limitation à 250Go par mois. Cette limitation correspond à une 50aine de DVD, environ 250 films d'une qualité correcte, et environ 5000h heures de skype en visio...

L'amélioration des infrastructures a un coût. Il sera forcément répercuté sur les consommateurs. Cette proposition vise à faire payer plus ceux qui consomment plus en essayant de déterminer des seuils. Internet s'est développé vite et mal... Il y a des routeurs et des DSLAM qui datent de la guerre, qui consomment à fond en clim et en énergie pour leur fonctionnement. Il faut améliorer tout cela, sinon tout le monde pâtira de black-out et divers engorgements. Il faut trouver des financements... Pour ma part j'utilise entre 30 et 100Go par mois... Je ne vois pas pourquoi je payerai pour ceux qui téléchargent tout et n'importe quoi, y compris des free BSD qu'ils ne sauront pas installer... Dans l'intérêt de tous, il faut parfois restreindre ceux qui sur consomment ou les faire payer pour pouvoir abuser des ressources... Parce que pour certains quand c'est illimité, il faut user et abuser, parce que c'est payé. Vision mercantile réduite uniquement a l'aspect pécuniaire des choses qui ne prend pas en compte que le coût d'une action n'est pas uniquement financier, il existe d'autres dimensions... Dommage qu'on ait pas de lunettes 3 ou 4D pour blaireau à réflexion monodimensionels.

"Mais alors, cela nuit à ma liberté !". Et oui, vous répondrais-je. Celui qui voudrait héberger sur sa brouette de salon -qu'il a monté en raid 5 avec des disques SCSI et qui clignote quand quelqu'un se connecte- son site perso "Geek-magalo-trop-fort" ou "inge-montre-sa-life" ou encore "paye-pour-des-fotos-de-c**-que-g-vole" devrait pour ce faire payer une connexion pro réservée à cet effet...
Pour ma part, ces sites qui pullulent sur le net me font le même effet que les détritus dans les champs le long des autoroutes :
- ça n'apporte rien d'intéressant
- ça utilise beaucoup d'énergie pour rien. Le geek a du mettre une alim 500w pour sa fusée et ne laisse surtout pas la bête se mettre en veille pour ne pas augmenter le délai de chargement pour un éventuel visiteur perdu sur la toile.
A moins que le débit considéré ne soit que le download, ce qui serait profondément injuste... Puisque que les sites qui uploadent un max sont aussi des "goinfres" qu'il serait bon de faire payer, surtout avec les bénéfices engrangés.

Pour les gens qui n'hébergent pas sur leur jacky pc un site porno, il reste donc la possibilité de générer des coûts en fonction de la bande passante utilisée et du total consommé... Et pourquoi pas, faire comme la tarification EDF en fonction des heures de connexion (après 2h du mat le Go compte pour moitié) ?
Concernant l'augmentation du débit dont les opérateurs font la pub. Il ne faut pas oublier qu’avec le triple play, tout passe par le net. Et il y a une différence entre le fait d'augmenter la taille du tuyau et le fait de l'utiliser sans limite. Quand une maison a beaucoup d'appareils ménagés, il faut modifier la puissance de l'installation pour pas que ça saute tout le temps... Mais ça ne veut pas dire que vous allez laisser votre four et votre grille pain allumé 24h/24... Parce que télécharger tout le temps c'est ça : 1 pc allumé à plein temps (400 à 800W sur les machines récentes) des milliers de routeurs, répéteurs, serveurs et autres infrastructures ronronnant un peu partout.

Quant au Cloud et autres inepties consensuelles, pour moi c'est du même acabit que les crevettes pêchées en Norvège, cuites et décortiquées en Tunisie et consommées... en Norvège ! La rationalisation est plus facile quand elle est prise à la base... Et si les développeurs java avaient des notions de gestion de trafic, ils seraient peut être un peu plus rigoureux dans les échanges qu'ils génèrent... Bref, la loi de Moore est encore pire que les obligations de croissance d'une société et si on n'arrête pas de toujours se baser sur un accroissement de tout plutôt que de réfléchir comment utiliser au mieux ce que l'on a, il va falloir bientôt accepter de ne plus rien avoir que l'obscurantisme belliqueux comme éclairage dans nos chaumières et pour donner de l'énergie à nos déplacements...

En tout cas, je ne vois pas ce qu'il y a d’aberrant dans le fait de faire payer plus ceux qui utilisent plus...
"Et pourrait donc signer la fin de la prédominance de l'abonnement ADSL illimité à internet, qui est devenu la règle en France grâce à Free et son offre "triple play" internet-téléphone-télévision, lancée en 2002."

C'était même le cas avant : je suis passé d'un abonnement RTC ( modem classique ) [ avec ses périodes bleues moins chères après 22h, tout ça ] à un abonnement ADSL illimité chez Free à Lyon début 1999. Je crois même que ça avait commencé l'année précédente à Paris.
C'est vrai il faut remettre les prix de vente en rapport avec les coûts d'exploitation, d'ailleurs un rapport de la fédération des opérateurs télécoms est très attendu au sujet de la facturation des SMS qui s'est envolée d'une façon irrationnelle sans rapport avec la réalité des coûts.
De sources autorisées, les opérateurs télécoms sont très embarrassés et vivent avec une honte profonde cette situation.
De fait, cette pseudo proposition de mettre fin à l'internet illimité ne serait qu'un écran de fumée pour permettre de mettre le sujet des SMS sur la table.
Le trafic illimité, c'est une chose. Il ne faudrait pas que les opérateurs profitent de cette histoire pour nous limiter notre accès !

Qu'est-ce ? La tentation de limiter nos accès aux applications en ligne : VOIP, P2P, newsgroups etc. Aujourd'hui, mis à part l'envoi de mails par un serveur maison (pour cause de spam), tout est permis. Si on ne fait pas gaffe, internet sera demain limité au web et aux service du FAI. Et CA c'est une vraie limitation.
Alors même que l'on nous bassine avec le cloud à tout va, que le moindre jeu à dl dépasse les 10Go, que les màj sont de plus en plus lourdes...

Puis cela devient lassant les chiffres balancés, non étayés, afin de justifier tout et n'importe quoi. Congestion des réseaux ? C'est une blague, les infrastructures cela se met à jour mais les investissements ne sont plus à l'ordre du jour depuis qq années et l'on préfère se servir des ralentissements occasionnés par la gestion du flux aux heures de pointes pour avancer la fin de l'illimité et, bien sûr, les futurs accords commerciaux entre FAI et fournisseurs de contenu...
Ceci concorde très bien avec la chasse au p2p depuis le début des années 2000 alors même que techniquement il est bien plus adapté au net que ne le sont les nouvelles offres centralisées qui fleurissent...
Peut-être que certains internautes dévoreurs de bande passante ont-ils pris au pied de la lettre ce proverbe Shadok :
"Il vaut mieux pomper d'arrache pied même s'il ne se passe rien que de risquer qu'il se passe quelque chose de pire en ne pompant pas."

A mon avis, il ne s'agit de rien de plus de la part des FAI qu'un ballon d'essai qui a pour principaux mérites de souligner leur cupidité et de fournir à Eric Besson l'occasion de donner de la voix.
Limiter la consommation de bande passante, alors qu'absolument tout aujourd'hui en consomme beaucoup, c'est n'importe quoi, pas que du point du consommateur mais du point de vue de tout le monde. Comment promouvoir le streaming (légal), le téléchargement (légal), la VOD, les jeux vidéos en ligne, toutes les applications aujourd'hui indispensables constamment connectés sur le net, si l'utilisateur doit faire gaffe à ne pas dépasser un "plafond" ?

Le pire, c'est le CLOUD, comme dit plus haut - je pense pas que ce soit une simple mode hype mais bien l'avenir d'une grosse partie de l'utilisation informatique (je sais pas si c'est bien ou pas, mais objectivement je vois mal comment ce système ne va pas se généraliser), de la simple application monotâche à l'OS qui fonctionne presque entièrement en CLOUD (Google notamment se dirige là dessus). Avoir un gros débit constant et aucune limitation de download et d'upload est plus que nécessaire, l'inverse est simplement inconcevable.

Tant qu'on est sur ce sujet, je vois que Free va profiter de tout ça pour appuyer son rôle de chevalier blanc tendance Che Guevara défenseur du geek online en multiplateformes interconnectés sur la Freebox Révolution, en avançant fièrement qu'eux sont complétement opposés à cette idée. Free est à ma connaissance le seul FAI en France (mis à part peut-être AOL), qui a DÉJÀ eu recours à ce genre de pratique, probablement même en plus extrême.

En effet dans les années 2000, Free a bridé leurs abonnés non dégroupés gros consommateurs de bande passantes de manière extrême, les poussant simplement à se désabonner. Malheureusement tout cette affaire n'a pas eu un large écho malgré énormément de non dégroupés touchés à l'époque, elle a conduit aussi à la démission d'une grande partie de l'équipe d'administrateurs de l'ADUF de l'époque (l'ADUF est un forum lié à Free, une sorte de SAV non officiel de Free, qui regroupe simples bénévoles mais aussi techniciens de Free), qui voyaient d'un côté le forum complétement noyé dans les questionnements des utilisateurs touchés, les différents tests qui montraient bien que le bridage était ciblé, et d'un autre côté, la position officielle de Free qui est resté très silencieux pendant longtemps, puis qui a inventé une histoire de panne réseau (-qui bizarrement bien entendu ne touchait que les "gros" téléchargeurs non dégroupés, c'est à dire les clients qui leur coutaient trop cher).

Pour simplifier, Free, grâce à leur Freebox, regroupait les utilisateurs coûteux, consommateurs de bande passante, dans un groupe d'ip spécial. Cette IP avait été surnommé à l'époque l'IP Maudite, commençant par 82.65, une petite recherche google "IP Maudite" vous permettra de retrouver les discussions de l'époque sur cette IP. Quand notre IP publique était une "IP maudite" donc commençant par 82.65, on avait un débit proche de 0 et un bridage extrême sur tous les protocoles internet, rendant même très compliqué de lire un simple e-mail. On se retrouvait donc avec cette IP uniquement si on téléchargeait beaucoup, et on priait la clémence de Free qui quelques jours ou quelques semaines plus tard, nous rendait une IP classique et une connexion classique - qui redevenait une IP maudite si on se permettait de télécharger la moindre distribution Linux de quelques GO. Le SAV nous sortait des excuses bidons, on regroupait leurs réponses sur des forums et on rigolait bien de leur hypocrisie. Je crois qu'à l'époque, quelques assoc' de défense de consommateurs ont été saisis, mais je n'ai pas su la suite, puisque j'en ai eu marre et je suis personnellement allé voir ailleurs, en payant même des frais de résiliation, mais je sais que ça a duré pas mal de temps pour les amis qui sont restés.

Tout ça pour dire que Free, malgré son image, ne vaut pas mieux que les autres FAI et la position que l'entreprise va probablement prendre dans cette affaire va être très comique pour ceux qui ont vécu cette période de bridage ciblé.
Arrêtez-moi et foutez-moi une baffe si je me trompe, mais les FAI vous vendent une connexion et un temps illimité de consommation de bande passante c'est bien ça? Et lorsque vous consommez ce qu'on vous vend, que vous estimez pouvoir profiter au mieux de l'argent que vous dépensez, ça ne leur plaît pas? Vous êtes assimilé à un goinfre ou un genre de parasite? Ah nan d'accord, dit comme ça alors on comprend. Faut payer mais faut pas user du service auquel on a droit. Bien bien bien...

Tiens, demain ou après demain, je m'installe une partition Linux sur mon ordi, vous allez rire, j'hésite entre Ubuntu, Suse, Fedora et Mandriva...Je vais télécharger les quatre, c'est gratuit. A environ 4 giga la distribution, ça va bien me faire dans les 16 giga de téléchargés dans la journée, vous trouvez que c'est trop?
Y'a quand même un truc assez dingue dans cette histoire.

Il y a de plus en plus de monde qui utilise beaucoup de bande passante (pas seulement une minorité de vilains pirates). C'est fini l'époque d'Internet pour les mails et trois sites d'achats qui se courent après. Maintenant même facebook commence à pomper du débit avec ses jeux "piège à con". Tout l'monde peut regarder des bétises sur youtube, acheter des jeux/fimls/musiques dématérialisés, etc.

Ce type d'offres légales se développe comme pas possible (entre la nouvelle pseudo mode hype du CLOUD, les plateforme de jeux, les streaming de musique/film, etc.) alors comment fonctionneront elles si on est bridé en volume de données à télécharger ?

Sachant que tous ces groupes possèdent une part du gateau multimerdia, ça m'intrigue fortement.
J'aimerais savoir qui sont les 5/100 qui consomment l'essentiel de la bande passante?
Le marché est mature (une majorité de foyer est connectée), les opérateurs télécoms vont commencer à fournir des options à l'accès internet. Il est plus rentable de vendre des services que de vendre seulement un simple forfait illimité d'accès à internet (web+mail+voip+p2p etc) - déjà bien rentable.

D'autre part, le fait de vendre de l'accès à internet dans un forfait limité n'est que le pendant du fait de proposer des services à valeur ajoutée avec une meilleure qualité (meilleur débit) dans un forfait illimité.

Il y aurait donc dans l'avenir les services web inclus dans le forfait internet basique limité et les services "partenaire" inclus dans des options illimitées. Le FAI qui est également vendeur de services (Vidéo à la demande, services domotique, SMS, etc) est retissant à améliorer son réseau au bénéfice de Google-Youtube (bientôt Google TV ? Après le rachat de Motorola Mobility ?), Facebook, services de messagerie, services domotique, etc.
Ils ont intérêt à être synchros les FAI.

Parce que le premier qui va se lancer dans cette aventure risque de perdre beaucoup d'abonnés d'un coup.

Ensuite, l'histoire des 5% qui utilisent 80% ça me paraît bien étrange.
J'aimerais bien qu'ils nous donnent plus de précisions sur ces chiffres, parce-que du coup, ils avouent qu'ils nous surveillent.

Ensuite ce ne sont pas des débutants, les gros consommateurs ont toujours été pris en compte dans leurs calculs.

Je pense plutôt qu'ils sentent bien qu'avec l'arrivée d'un nouvel opérateur mobile et les prix déjà pratiqués par les MVNO, ils vont être obligés de baisser les prix du téléphone mobile.
Ils cherchent donc de nouvelles sources de revenus.

Le tout bien entendu, en continuant à utiliser des infrastructures payées par le contribuable...

Et vive le libéralisme et la libre concurrence qui font sans cesse baisser les prix et augmenter la qualité !
Pourquoi ne parle-t-on pas des mobile-gangsters (SFR, BOUYGUES,ORANGE) qui vous empêchent de prendre un forfait à moins (grosso-modo) de 10 euros par mois, même si vous ne faites que téléphoner de temps en temps... Et je parle également des cartes pré-payées que l'on doit consommer dans un temps limité, ce qui n'était pas le cas au début.
Ce que je vais écrire n'a rien à voir, mais une bonne nouvelle, ça se fête.

L'un des pires dictateurs au monde (et pourtant il y a de la concurrence) est sur le point de se faire virer.

Vu que Sarko s'en est mêlé et s'en mèlera, ça tournera forcément en eau de boudin, mais en attendant, quel pied....

J'espère que ce salaud sera jugé pour toutes ses saloperies, et devra regarder en face cette infirmière bulgare qui était venue aider son pays et qui est devenue folle sous la torture parce qu'il l'avait accusée d'avoir inoculé le sida à des enfants.
Quelques remarques:

(1) Le développement de l’accès à Internet en France est l'une des choses que les pays étrangers nous envient.

(2) Aux US (cités en exemples) les forfaits mobiles sont plus chers que le forfait classique français mais sont completement illimités (communication, sms et 3G). Les forfaits mobiles illimités en France sont hors de prix.

(3) Les opérateurs expliquent qu'on utilise trop de bande passante alors même qu'ils font la promotion de la fibre optique pour un débit encore supérieur?

(4) Est-ce que ces ententes entre opérateurs ne sont pas contraire aux lois sur la concurrence? Les opérateurs téléphoniques sont régulièrement dénoncés par les associations de consommateurs à raison. Il suffit de voir le bordel de la hausse sur certains forfaits cet hiver quand les opérateurs ont voulu en profiter pour augmenter leurs tarifs avant de se raviser quand les clients alertés ont commencé à se désengager de leurs contrats.

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