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"Sur le nucléaire, on nous met au pas par la com' ! "

Certains de nos déchets nucléaires sont-ils cachés en Sibérie ? C'est ce qu'affirmaient cette semaine Libération et un documentaire d'Arte, "Déchets : le cauchemar du nucléaire". Ces informations, que nous avons détaillées ici, sont-elles exactes ? Comment ont-elles été obtenues ? Ces matières radioactives sont-elles dangereuses ? Si oui, pourquoi la France a-t-elle permis leur exportation et pourquoi les journalistes ne s'y sont-ils pas intéressés des années plus tôt ? Autant de questions qui reposent d'une manière plus générale un problème récurrent : est-il possible d'informer librement sur le nucléaire en France ?

Derniers commentaires

Un arrêté ministériel autorise, depuis mai, l'utilisation de rebuts faiblement radioactifs dans la fabrication d'objets usuels de grande consommation. Contre l'avis de l'autorité compétente.
« Les métaux, plastiques, gravats... issus du démantèlement d'installations nucléaires pourront servir à la fabrication de ciment ou d'acier. Ces produits contaminés seront utilisés pour la construction de maisons, voitures, bateaux, vélos... » Directrice de la Criirad (association indépendante spécialisée dans le nucléaire), Corinne Castagnier ne fait pas de la science-fiction. Elle commente un récent arrêté ministériel.

Un enjeu énormepour l'industrie nucléaire

http://www.ouest-france.fr/actu/actuDet_-Des-dechets-radioactifs-dans-nos-objets-quotidiens-_39382-1216269_actu.Htm
Quand on parle de com' sur le plateau d'@si, et qu'on a Areva sur le plateau, il faut quelqu'un de vraiment impitoyable dans l'analyse du discours!! Où était Judith???
Bonsoir,

Il y a quelque chose qui me trouble dans ce sujet, avec quelques interrogations, comme l’amalgame entre contamination et radiation (au moment où les différents interlocuteurs parlent de la CRIIRAD). En effet, on peut être irradié sans être contaminé, comme avec le rayonnement gamma d’une source par exemple. Par contre, être contaminé signifie transporter sur ou à l’intérieur du corps (exemple, par voie respiratoire) des éléments radioactifs et donc être irradié à plus ou moins long terme (ce qui dépend des doses).

Deuxième interrogation : de quel uranium appauvri parle-t-on ? De celui qui sort directement de la partie enrichissement du cycle du combustible (non dangereux à mon sens) ou de l’uranium appauvri issu du combustible usé (plus dangereux car il peut contenir des éléments radioactifs plus nocifs que l’uranium appauvri) ? Là les intervenants ne sont pas très clairs.

ps : désolé pour les fautes et mon francais
Je suis choqué par la manoeuvre du porte parole d'Areva qui, à fin de dévaloriser le travail des journalistes, dénonce leur engagements ou militantisme. N'est-ce pas lui l'engagé voire militant dans cette affaire, militant en faveur du nucléaire, au point d'en faire son métier? Au point de décider de limiter le tournage du documentaire? Au point de voiler les information qui échapent au débat pubique? Militant, avec d'autres, qui dispose de moyens peu imaginables pour faire avancer combat auquel il a adhéré !?
Martin
Le sujet de l'émission aurait mérité plus de clarté: débat sur le nucléaire? Débat sur la mise en scène de l'information, voire de la propagande? Débat sur les divergences entre journalistes?

Sortir dans un temps aussi court un article à la une de Libé,une émission sur Arte et un bouquin, c'est du marketing. Avec des ingrédients dignes des meilleurs "story-tellistes" du moment : le nucléaire (qui fait peur), Areva (qui se paie un dircom hors classe), les politiques qui n'y connaissent rien, et la Russie, "lefinfonddelasibérie" évidemment. Pour qui connaît Tomsk, je vous assure que le Cotentin, vu de là-bas, peut aussi être un genre de finfonddel'europedelouest.

Que de clichés! Rassemblés sous ce mot-totem de "cauchemar". Des déchets tellement cachés qu'on les voit à l'œil nu sur Google earth (latitude: 56°37'9.82"N, longitude: 84°51'23.27"E) ! La preuve par Google earth, c'est fort! La séquence est un morceau d'anthologie: la dame s'esclaffe: "Oh! Et ça, qu'est-ce que c'est?", et reconnaît tout de go des conteneurs d'hexafluorure d'uranium sur une photo satellite - regardez à nouveau, c'est à 1h10mn. On devrait la passer en boucle dans les écoles de journalisme.

Des déchets secrets dans une ville secrète, ça, c'est de l'info au carré! Répercutée, par exemple, dans "Le Télégramme", quotidien du finfonddelebretagne: "L'uranium serait ensuite transporté par train jusqu'à la commune de Seversk. Seversk, commune du fin fond de la Sibérie. Seversk, petite ville de 30.000 habitants, interdite aux journalistes." - remarquons le conditionnel qui doit renforcer l'inquiétude, l'appel à notre commisération pour une petite ville interdite... Précisons pourtant que Seversk, 100 000 habitants, alias Tomsk-7, est un genre de banlieue de Tomsk, 500 000 habitants: 10 km les séparent, ce qui, à la mesure du finfonddelasibérie, est proche du zéro. Tomsk-7 est dédiée intégralement à la recherche nucléaire et à l'enrichissement de l'uranium. Je ne suis pas certaine qu'on entre dans le périmètre de l'usine de La Hague en sifflotant.

Il y aurait des choses plus sérieuses à dire que d'agiter des épouvantails. J'aimerais bien que des journalistes, des vrais,me fassent comprendre les choses, sans me sommer d'être pour ou d'être contre, sans me traiter d'imbécile. Le nucléaire, on l'a. Comme les Américains, les Russes, et quelques autres. Si je veux entendre "on ne nous dit pas tout", j'allume ma téloche et je regarde Drucker et Roumanoff le dimanche.

Et si on s'arrête sur les images d'ASI, que voit-on, ici? Des connivences, des journalistes que "cuisine interne" et "mise en scène" ne chagrinent pas trop, qui s'appellent par leur petit nom. Deux journalistes de Libé qui manifestement sont en désaccord mais se serrent les coudes en bons corporatistes. Une jeune dame rigolarde qui compare les "déchets nucléaires" à ses épluchures de patates. Une documentariste qui a eu bien du mal à en placer une. Le plus rationnel, c'était le communicant d'Areva... Le pompon! J'ai eu le sentiment d'assister de loin à un banquet de famille, ou chacun a ses petits arrangements avec la réalité. Il aurait été intéressant de s'arrêter sur les images du documentaire de Laure Noualhat, qui n'est pas Tarkovski, et sur la musique d'accompagnement. Sur ses emprunts à d'autres documentaires, sur l'usage des images d'archive, des images satellite, sur sa manière de se mettre en scène, sur le style, sur le ton.

Une prochaine fois, on s'arrêterait sur les images?
Encore une émission qui se termine sans raison, et qui donne l'impression que tous les invités et DS avaient un train a prendre, et le meme!
Comment peut-on serieusement envisager un format identique pour un seul invité (cf Mélanchon par exemple) et les émissions ou il y en a 4! A un moment donné il faut savoir ce qu'on veut! On veut produire de l'info ou caler un format télévisuel pré-déterminé! (Comme disait Bourdieu, les deux sont incompatibles). La liberté du net et les émissions SDF, un slogan attrape abonné!

J'ai vraiment l'impression que Huet, Mme Ester et Sophie ont éte sous-exploités (pas comme notre ami de Thank you for smoking). Pauvre Mme Ester qui a tenté a plusieurs reprises des interventions et qui s'est retrouvée coupée par DS se précipitant sur le dir com.

Alors que le sujet et l'angle de l'emission étaient tres pertinents, j'ai la désagréable impression d'avoir zappé superficiellement d'un theme a l'autre et que de nombreux éléments importants ont été omis.

En trois mots fouilli et peu approfondi.

Alors que beaucoup de choses auraient pu etre faites et dites notamment mettre sous le nez du dir com un spot d'AREVA et lui faire évoquer l'aspect informatif vs emotionel, insister sur le rapport au militantisme chez les journalistes traitant du nucléaire, OUI un journaliste doit mettre de coté la passion sinon elle l'aveugle, mais un documentariste non (singularité des approches), comment de pas bondir sur la critique totalement incohérente du dir com sur le fait que les préleveurs ne soient pas en combinaison: s'ils avaient été en combinaison, il aurait crié a la mise en scene et a l'émotion et la peur (les combis = accident nucléaire), etc...

PS: "J'veux" dire est un tic verbal de DS plutot irritant (on croirait un ado).
Et la dangerosité des centrales vieillissantes (évoquée si je ne m'abuse en début d'émission par S. Huet)?
Et quid en cas d'accident (question évoquée par E. Hoffenberg)?
Où est le vrai débat sur le nucléaire en France? A Colmar où une manifestation pour l'arrêt de la centrale de Fessenheim a récemment été menacée d'interdiction (mais a pu avoir lieu, bien encadrée par les policiers et les murs anti-émeutes)?

Se poser des questions nous classe-t-il d'emblée dans les "anti-nucléaires"?...

En tout cas, bel exercice de com' d'areva (quel talent!), et chacun peut se faire son idée.
merci j'ai adoré : un Daniel Schneidermann en grande forme, comme je l’aime, qui arrive aussi bien à titiller-déstabiliser la journaliste de Libé que le porte-parole d'Areva. Un bel exemple de journalisme équilibré, au service des spectateurs.

Entre les deux, Sylvestre Huet très pertinent.

Émission beaucoup plus intéressante (pour la non spécialiste que je suis) que le débat sur Arte après la diffusion du documentaire de Laure Nouhalat : plutôt que de laisser le spectateur sur une impression bâtarde entre la trouille ("on nous cache tout, on nous dit rien", "le nucléaire, c'est beurk") et l'agacement (le ronron des uns et des autres : les industriels au blabla technique vulgarisé mais "omissif" et les militants anti au blabla simpliste et alarmiste), cette émission fait comprendre une chose simple : les choix énergétiques d'une société sont une question suffisamment importante pour que le citoyen non expert doive s'en emparer sans se laisser rebuter par la complexité de la chose.

Et pour moi cette émission justement réussit à permettre au clampin non-ingénieur-non-Corps-des-Mines de tirer quelques fils de réflexion.

D'autant que les politiques, de Messmer, dont la signature pourtant a engagé la France pour des décennies dans le nucléaire, jusqu'à Sarkosy (qui veut vendre du nucléaire à Kadhafi !), en passant par Jouanno, n'y entravent pas plus que vous et moi, mais n'écoutent que les experts, qui les confortent principalement dans leur vision à court terme (bénéfices technologiques, industriels, économiques, "indépendance" énergétique).

Quand on sait que le nucléaire justement concerne le très très long terme du fait des déchets, l'expertise et la prouesse technologique ne sont pas tout : il y faut aussi du gros bon sens et une petite pensée pour les 6 000 générations à venir.
j'ai été déçu que monsieur com de areva puisse faire tranquillement son travail de com, cad mettre en doute la parole des autres interlocuteurs
combien de fois a-t-il dit l'expression 'mise en scène' à propos d'un reportage télé?
ou alors le mot 'subjectif'?

heureusement que DS lui a fait remarqué qu'ils s'étaient rencontré une fois, mais que cla faisait 10 ans et qu'ils n'étaient pas potes pour autant

en revanche, était-ce une bonne idée d'inviter deux journalistes du meme journal, mais à l'avis contradictoire
ou alors il aurait fallu une personne de la crirad ou qqun plus 'fort en gueule' pour contredire le communiquant , puisqu'apparemment les
idées n'ont aucune prise sur lui

En fait, soit vous faisiez une émission sur le nucléaire et monsieur com avait sa place
soit vous faisiez une émission sur le reportage et sur l'article de libé , et monsieur com n'était pas utile


autrement sur le fond j'ai été content pour les russes d'apprendre que les 'non-déchets ' qu'ils conservent sont pour eux un investissement à 50 ans........meme si en meme temps, je ne sais pas si j'aimerai les avoir dans mon jardin!
Je dis bien entendu merci a DS pour ce type de debat, si rare.
Une critique cependant sur celui ci, et recurrente pour moi: il mele deux sujets a la fois sans les epuiser veritablement, aboutissant a frustrer l'asinaute. Les deux themes sont la critique des media (et la deconstruction du processus de mediation, de maniere plus generale) et l'evenement qui fait le contexte du debat. Dans le cas precis de cette emission: j'aurais aime en savoir plus du debat au sein de liberation entre les deux journalistes, la direction, ... ou j'aurais aime que l'on s'attarde sur les modalites d'influence et de control du dir com d'AREA envers les investigateurs, les politiques..., bref ceux qui construisent cette mediation. Mais ce temps a ete pris par la question des dechets, le nucleaire...fondamentale bien sur mais si vaste pour etre traitee en meme temps.
Je pense que ces debats essaient de jouer sur les deux tableaux sans finalement y parvenir. La construction du sens est le veritable sujet et de mon point de vue, ASI gagnerait a le traiter encore plus pleinement, meme si bien entendu, et j'entends deja l'objection, le processus est lie a l'objet qu'il souhaite devoiler ou cacher. Il n'empeche.
Merci. Continuez
Merci pour cette émission, ce qui me choque c'est qu'on se fiche de la pollution aux États-Unis et en Union soviétique, ce documentaire mériterais d'être diffusé en dehors de l'Allemagne et de la France...

Et concernant l'Uranium ce n'est pas seulement un polluant radioactif c'est surtout un polluant chimique donc même peu radioactif c'est un problème.
J'aurais au moins appris que Nick Naylor bosse désormais pour Big Atomo sous le nom de Jacques-Emmanuel Saulnier.
Il faut voir le regard du porte-parole d'Areva envers Mme Hoffenberg à 47:45... Je le trouve oppressant, voire intimidant. Mais c'est sans doute subjectif. À sa place (à elle), je ne sais pas si j'arriverais à poursuivre mon intervention avec toute ma concentration (elle le fait très bien, le regardant elle aussi en retour de manière visiblement totalement impassible.) Ce détail anecdotique pour illustrer une question plus générale : est-ce vraiment une bonne idée d'inviter porte-paroles et autres lobbyistes dans ce genre de débats ?
Ces gens sont formés à la communication, dans le cas d'Areva, l'image de l'entreprise est un enjeu capital et celle-ci dispose de gros moyens, et donc ce type est sans doute parmi les meilleurs communicants français. Il fait ça tous les jours, connaît les manières de répondre à toutes les questions ou remarques sur le nucléaire. La persuasion, c'est son job. Il y aurait tant à dire sur les techniques oratoires employées tout au long du débat... La récupération de l'affirmation ironique de Mme Noualhat par le porte-parole d'Areva, etc. Donc le débat ne peut décemment pas être à armes égales avec de simples journalistes. Ce serait le cas si la discussion était totalement libérée de tout procédé rhétorique et s'en tenait à des éléments factuels et/ou "objectifs", mais ça, c'est illusoire.
De plus, ils défendent des intérêts privés, et donc leur crédibilité est très faible lorsqu'il s'agit de questions éthiques/politiques. Je veux dire, ils font semblant d'avoir leur propre opinion et de la défendre simplement parce que c'est la bonne : mais c'est évidemment biaisé puisqu'ils sont là uniquement pour défendre les intérêts économiques et plutôt court-termistes de leur client/patron industriel. Il me semble donc beaucoup plus intéressant dans ces cas-là de faire appel à des gens qui n'ont a priori aucun intérêt personnel à défendre leur opinion, mais qui le font vraisemblablement par simple conviction personnelle et esprit citoyen/militant (associatifs, dans une certaine mesure personnalités politiques,...). Je pense qu'on peut en trouver dans tous les camps pour tous les débats.
Pour moi, la présence du porte-parole dans cette émission et celle du lobbyiste dans celle sur la souffrance des animaux (Ligne jaune) sont toutes les deux "polluantes", et pourtant dans l'une j'étais plutôt dans le camp du communicant.
"Electro-nucléaire" c'est du blanchiment linguistique ! AREVA tente de réhabiliter le terme "nucléaire" (qui commence à avoir mauvaise presse) en lui accolant le terme "électricité" (la fée électricité, vous vous souvenez ?). Il suffit de répérer quand les communicants appuient sur un terme inhabituel (trois fois, comme pour les pubs).
Il était bien équilibré, votre plateau : 2 pour AREVA, 2 contre. Mais je croyais que Huet émargeait chez LIBE, pas chez AREVA. Je lirai son blog d'un autre oeil désormais.
Le calme et la maitrise du discours de Saulnier me font trop penser a cette pensee fulgurante de Guillermo Del Toro: http://www.youtube.com/watch?v=rUHMTr4lDXc
Comme beaucoup, je suis un peu déçu que M. Areva ait pu déverser sa com sans qu'on l'analyse plus que ça.
Par exemple, les "compliments" qu'il adresse à Laure Noualhat sont en fait des insultes qui disqualifient son travail de journaliste (ce ne serait que des sentiments mis en scène pour vendre son reportage).
Oui, mais bon, une émission de plus, voilà. Je suis de moins en moins interessé car les sujets ne cassent pas la baraque,
c'est pas avec cette pertinence que D.S risque de ce faire gronder!!
Je trouve que Schneiderman a conclu cette émission trop rapidement...C'est vraiment dommage.
Pourquoi est-il si pressé ???
Le problème de cet émission est un problème inhérent au débat sur le nucléaire en France : la place qu'on y accorde est bien trop restreinte pour pouvoir aboutir efficacement à quelque chose. Soyons clair : un reportage de 1h30 ne peut pas être suffisamment exhaustif pour ne pas être accusé de "mise en scène". Rien que la question du traitement des déchets demande une connaissance du sujet, et une comprehension scientifique largement au dessus de la capacité moyenne. Alors, évidement, il est facile de tomber dans les arguments d'autorité, et Areva tire toute sa force de là.

Le nucléaire, c'est tabou. On en parle pas, ou peu et mal. Les enjeux sont énormes, sur le plan politique, sur le plan économique et sur le plan environnemental. Je regrette donc qu'@SI n'ai pas plutôt orienté le débat vers ce problème : le sous-traitement médiatique du sujet, au vue de son importance. Franchement, petit sondage : qu'est-ce qu'un déchet nucléaire ? Qu'appel t-on le "traitement des déchets" ? Qu'est-ce qu'un site de "stockage" (et non pas d'entreposage) ? Qu'est-ce que l'EPR ? Du fait de cet obscurité ambiante, Areva peut se permettre de jouer sur les mots, dans une optique de sincérité (feinte ?) , sous l'image rassurante du spécialiste qui connait son métier.

Même dans l'émission on est souvent frustré du manque de clarification, malgré la bonne foi de D. Schneidermann. Entre les déchets re-traitables -qui du coup ne sont plus des dechets-, ceux qui ne le sont pas -qui du coup doivent être [s]stocké[/s] entreposée en attendant d'être stockés... euh non, retraité, euh ... plus tard, normalement, parce que plus tard il y aura des réacteur mieux... euh non, en fait on les stock à Pierrelate. Ou on les traite à La Hague ? A moins que ce ne soit en Russie ? Bref, aussi compréhensible qu'un schtroumpf.

Sans information, pas de débat valable, on reste dans la parodie, une caricature "EcoloBabaCoolGreanPeace" vs "IndustrialoPolitiqueCorrompuDemagogue". Et ça fait 20 ans que ça dure.
ASI a servi de tribune à la propagande d'areva...
Dommage.
Les autres invités ont eu du mal à en placer une.
C'est pourtant le rôle de l'animateur de gérer le temps de parole de chacun.
Occasion manquée...
Le communiquant d'Areva n'est là, c'est évident, que pour s'assurer que le débat reste circonscrit dans des limites acceptables par le lobby qu'il représente. Résultat, lorsqu'il parle c'est pour noyer le poisson, changer de sujet, ou encore faire diversion (la fameuse "mise en scène)... et l'émission est ratée. A l'avenir, peut-être éviterez-vous de solliciter ce genre d'énergumènes pour porter la contradiction. Peut-être pourriez-vous jouer vous-même le rôle de contradicteur, Mr. Schneidermann, si d'aventure la sacro-sainte neutralité du débat vous semblait menacée.
Le porte-parole d'Areva me fait fortement penser au film Thank-you for smoking!
Pas vous? (si vous avez vu le film bien sûr)
M. Saulnier voudrait un débat "sans passion, sans émotion".
Je dis qu'il n'est pas possible d'aborder sans émotion la question des déchets nucléaires à longue vie (plusieurs milliers d'années). L'angoisse est forcément là ou alors on n'a pas saisi le sujet dont il est question. En n'affirmant pas cela, M. Saulnier nous éloigne de ce qui fait sens pour l'être humain et en cela il fait très peur.
Cette émission rejoint la problématique de l'émission passée avec Mélenchon : la passion est-elle la meilleure conseillère pour comprendre ces questions de société ? Je ne le pense pas. Laure Noualhat est une passionnée, à ce titre son enquête n'est qu'une mise en scène, qu'une vision partisane des problèmes (sans parler de l'aspect "émotion", scoop qui fait vendre Libé). Du coup, comme le fait remarquer le porte-parole d'Aréva, son poin de vue, non seulement est partisan et peu crédible mais surtout la façon de poser les problèmes (ou les questions) ne fait pas avancer la réflexion. Comme avec Mélenchon le passionné, pour être à la hauteur des questions de société qui se posent aujourd'hui (dans leur complexité), il nous faut des acteurs qui ont un certain recul, une certaine distance, une certaine sérénité
J'en ai franchement marre du comportement des écologiste qui nous présente une technologie comme étant dangereuse alors qu'ils sont incapables de soulever le réel problème qui n'est pas le danger d'une technologie mais les conditions socio-économiques dans laquelle elle est utilisée. il semble évider qu'à partir du moment où une entreprise est une société coté en bourse donc devant justifier de ces résultats devant des actionnaires la sécurité n'est plus une priorité chez Areva comme chez EDF. Mais de là à nous faire croire comme les écolos que des technologie seraient en soit un danger cela me fait rire surtout lorsqu'on voit les arguments qu'ils avances. Pour avoir un peu creusé les valeurs de radioactivité annoncé par Greenpeace en sortie de l'usine de la Hague comme dangereuse pour l'environnement, non mais c'est d'un drôle il va falloir que tout le monde arrête de boire de la Badoit bien plus radioactive que les rejets de l'usine de la Hague. Au lieu de militer pour l'arrêt du nucléaire, les écolos devrait commencer par militer pour la nationalisation du nucléaire. Au moins on aurait une certitude que les moyens sont mis pour gérer les risques du nucléaire.
Une belle opportunité pour Areva de déverser sa com !

Il ne fallait pas l'inviter, cela n'a fait qu'abaisser l'émission au niveau de la propagande.

Il ne peut pas y avoir de débat sur le nucléaire tant que les décisions seront prises de manière uni-latérale. Alors ça me fait rire d'entendre parler de débat. Ce n'est pas parce qu'on parle ensemble qu'il y a débat. Un débat doit aider la prise de décision, ce n'est pas le cas.
Je me souviens être toute jeune quand j'ai entendu parler de cette décision, que j'ai contestée me ralliant aux tenants de technologies plus douces, car ces technologies de la production électro-nucléaire, du traitement de l'uranium, du plutonium, sont des technologies liberticides, le choix du nucléaire est un choix qui va avec des politiques ultrasécuritaires, parce qu'à risque.

Et l'enjeu reposé aujourd'hui s'enrichit, si je puis dire, du débat sur le développement durable.

Aujourd'hui, dire que c'est recyclable à 100%, même si pas recyclé tout de suite, si le débat porte sur Zéro CO2, j'aurais aimé réentendre Anne Lauvergeon sortir son slogan automatique à ce sujet (vu cette semaine sur Canal), sur "on a la technologie de retraitement sur place", reportant sur Edf le défaut de la matière non recyclée en Russie, tous ces plans médias d'Areva affichés cette semaine, c'est à visée double : forcer la main à EDF pour acheter son retraitement en lui permettant de construire son usine à moindre coût d'investissement, et forcer la main à la France en maintenant cette fiction du tout recyclable, donc une électricité propre,, avec le jeu sur les mots déchets/matières, déchets entreposables/déchets stockés, matières 100% recyclables/matières à 10% recyclées, toute cette sémantique mise en place par le Parlement sous le lobbying d'Areva et Edf pour accréditer le discours d'une énergie durable, alors qu'elle est d'abord une énergie à risque, et que le principe de précaution devrait exiger un nouveau débat sur la question. Mais les enjeux économiques n'étaient pas le sujet du débat, n'est-ce pas, alors qu'ils sont au creux du choix de cette technologie.

http://anthropia.blogg.org
dont la tenue a fait remonter en moi le souvenir de ces terribles sous-pulls à coll roulé jersey aux couleurs chatoyantes qui rendaient les cheveux tout électriques quand on tentait de les enfiler.

Mais pourquoi avoir choisi ce look de baba cool de retour de la manifestation de Creys-Malville, quand on vient défendre qu'on est un journaliste intègre?

Sur le fond, je la rejoins tout à fait sur le manque de débat en France, et surtout le manque d'intérêt des français à ces sujets...
Combien il est payé le mec d'Areva pour être autant de mauvaise foi ? Parce qu'il est vraiment bon ! Mais sans blaguer, on devrait même pas les inviter ces gars. La preuve, à un moment, il avoue que le but est qu'EDF et l'Etat passe commande pour les installations capables de retraiter ces matières en France. C'est un marchand de soupe, et en plus, la sienne est empoisonnée.

Sylvestre Huet est bien peu scientifique lorsqu'il met sur le même plan l'incertitude des écologistes et celles de l'industrie nucléaire concernant l'avenir de ces déchets. Le plus probable est quand même que ça reste de la merde. Mais c'est aussi un outil de chantage : "comment, vous voulez sortir du nucléaire, et donc laisser ces déchets à vos enfants ?"

Enfin, je rappellerais que les déchets ne sont qu'une partie des problèmes liés au nucléaire, les autres étant en gros :
- la déplétion des stocks d'uranium naturel (qui arrivera malheureusement bien avant les projets de SF les plus optimistes)
- la trop grande centralisation de la production électrique (beaucoup d'énergie est perdue dans les km de ligne)
- la trop faible modulabilité de la production (on revend une misère nos kWh en été et en achète une fortune l'hiver)
- la dépendance énergétique (on a besoin de l'électricité au charbon de l'Allemagne et de l'Italie dans les pics de conso, et de l'uranium du Niger)
- 92 % des salariés du nucléaire veulent changer de métier... (vous croyez que ça lui plait, au type du reportage, de bafouiller sur le mot "contamination" ?)
- on n'a toujours pas de bilan énergétique global pour la filière.

J'en oublies probablement, on pourrait insister sur le fait que la filière se justifie elle-même : on a généralisé le chauffage électrique pour refourguer nos kWh nucléaires, produisant une demande qui justifie la construction de nouvelles centrales. Et demain, la voiture électrique... et ainsi de suite ! C'est une fuite en avant, mais c'est aussi la poule aux œufs d'or d'Areva. Voilà pourquoi il faut pas les inviter...
Oh mais qu'on arrête de me parler comme ça, qu'on arrête ! J'étouffe.
Cette com lisse et souriante est insupportable. Marre de ce langage moderne, de cette société responsable qui me parle comme Maman, qui me dit que fumer c'est mal et qu'il faut mettre un gilet vert fluo quand on tombe en panne de voiture parce que ça peut être dangereux... Au fait c'est quoi la couleur du gilet qu'il faut mettre s'il y a un pépin à la Hague ?

J'en peux plus.

On parle d'émotion autour de nucléaire... ah oui, de l'émotion ? Tiens... comme c'est cocasse... et ça polluerait le débat, mince alors !
Émotion tu parles, de la trouille oui ! Les chocottes à donf !
- Oui mais là tais toi, tu fais de l'émotion, tu ne peux pas comprendre... tu vois tu interfères... il te faut te calmer...
- Je me calme si je veux et qu'on me parle de tous ces relevés et autres analyses quant aux rejets morbides de cette industrie dans l'air dans la mer et même dans la terre (merde, cette saloperie est partout et qui sait bientôt dans ma cloppe ! Ahhhh !!!!!)

Quand on pense à ces millions de masques et de doses de vaccins achetés pour faire face à l'éventualité des ravages de la méchante grippe... oh si c'est pas gentil et prévenant ça ! Et il m'a commandé quoi le gouvernement si un technicien d'Areva qui ne sait pas communiquer commet une boulette ?

Si ça n'est pas grotesque, ou sordide...

Ah oui c'est sur que le Roger Lanzac de chez Areva il est fortiche. Il est trop balaise. Et c'est peut être pour ça que Daniel Schneidermann ne fut à peine plus corrosif qu'un vulgaire PPDA (A ce propos message personnel : Arte qu'é tu fous ? Ressaisis toi merde !)
Peut être encore cette fâcheuse tendance des journalistes à être plus émerveillés par l'habileté de l'animal qui parle sans se démonter que par le propos qui au passage est déversé.

Cette émission m'a rappelé ce sentiment désagréable que j'ai pu ressentir lorsqu'au plus fort de la crise le peuple européen continuait malgré tout à voter à droite. Et pourtant qui aurait pu rêvé plus grande opportunité pour la gauche ?
- Ah mais non, c'est pas comme ça que ça se passe monsieur... dans tes rêves peut être...

Là c'est un peu pareil alors que tout l'accable Roger Lanzac il peut sortir de l'émission tranquille et dire: "même pas mal !"

Ah le pouvoir de la com... A quand arrêt sur langage ?
Mince alors M. Schneidermann, la pauvre journaliste ne pouvait répondre que sur son reportage. Cela aurait été plus intéressant d'inviter aussi M.Bataille pro nucléaire et député/lobbyiste au parlement français. Mais aussi Michèle Rivasi, mise en cause par la personne d'Areva et encore Stéphane Lhomme du réseau sortir du nucléaire. Là cela aurait eu de l'impact et l'émission y aurait grandement gagnée.
@si se PaulAmardiserait-elle?
Ha non pas ça!!!!!!!
Ce n'est pas sous prétexte qu'une information était déjà connue (par qui ?) que ce n'est pas la peine d'en parler.

Ca me dégoute vraiment l'attitude du journaliste de Libé. Il est payé par le lobby nucléaire ?
Ras le bol des journalistes qui sont payés et venus aux pouvoirs !!!
Honte à vous M. Huet !!!!:!
Le communicant a écrasé tout le monde. Il a été magistral.

Une lecon... de com....
Tres bonne émission, en tout cas tres bon sujet, et beau plateau......
J'ai regretté évidemment que le communicant d'Areva s'en sorte si bien, à 3 contre un. Il y avait tellement a dire....
A dans 10 ans pour lui mettre sa pâté cette fois ci!
a+
Le sujet est interessant mais sans grande profondeur c'est dommage .
Moi j'ai 2 cartons rouges à distribuer le premier au prédicateur de chez
Areva qui a du mal à nous cacher ses méthodes de faciste du lobby nucléaire .
Incroyable de voir ce technicien du reportage extrèmement géné de la réponse
à donner aux médias . Evidemment il ne faut pas discréditer le monstre Areva
et les 90% de matière radioactive non recyclable qu'il dispersent en Russie mais
également grâce à des tuyaux immenses en pleine mer dans la Manche . Vous croyez
vraiment que ce beau parleur au look de Scientologue rabateur en a quelquechose
à foutre des générations futures ?? Non bien sur il s'en fout complètement du moment
qu'il palpe son gros salaires de communiquant d'Areva , les 50 ans à venir , rien à battre
qu'ils crèvent tous grâce à notre polution nucléaire !!!
Deuxième carton rouge à S. Huet car lui aussi (d'ailleurs il a peut être des actions chez
Areva vu son avis très mesuré et royalement faux cul tentant de démonter l'argumentaire
de sa collègue de Libération) ils s'en fout des générations futures .
Mais oui , chers @sinautes , dans 50 ans peut être que l'on pourra recycler les 90% de
saloperies nucléaires que l'on ne peut recycler actuellement et ça S. Huet le dit avec un
détachement et une insolence qui pousse l'indécence a son paroxisme .
Enfin merci a vous bandes d'ordures de politiques de droite et de gauche de nous foutre
le cul sur un baril de poudre tout en sachant qu'un jour ou l'autre nous pauvres citoyens
allons le payer très cher .
Il y a eu une affaire avec un rapport publié en 1997 sur un excès de leucémies chez les enfants autour de la Hague http://www.acro.eu.org/leucemies.html Depuis cette date, Areva a publié d'autres rapports qui infirment le précédent (googlez "études épidémiologiques la hague").

MAIS tout aussi croustillant que le discours de notre Schtroumpf à lunettes pro-nucléaire de ce soir, on trouve aussi sur la toile ce petit digest fait par l'institut de radioprotection et de sûreté nucléaire. Texte amusant, qui rappelle la rhétorique patriotique des années 1870-1914 et après, quand il fallait montrer l'insuffisance ou l'impéritie du voisin allemand :

"Des excès localisés de cas de leucémies infantiles existent en Grande-Bretagne à proximité des
usines de retraitement de Sellafield et de Dounreay, et en Allemagne à proximité de la centrale de
Kruemmel. Néanmoins, l’ensemble des études multi-sites actuellement disponibles, y compris en
France, ne montre pas d’augmentation de la fréquence des leucémies globalement chez les 0-14 ans
ou 0-24 ans à proximité des sites nucléaires.
Une étude épidémiologique récente a décrit un excès de leucémies chez les enfants de 0-4 ans
autour des centrales nucléaires allemandes. A ce jour, une telle observation n’est pas retrouvée
dans les études effectuées dans d’autres pays, y compris en France. L’étude allemande publiée ne
fournit aucune piste permettant d’expliquer l’excès observé."

On lit ça (et le reste http://www.irsn.fr/FR/larecherche/Principes_Organisation/Unites_de_recherche/unite-radioprotection-homme/Documents/IRSN-Synthese-Rapport-Leucemie.pdf ) on n'est pas tellement rassurés je trouve.

Ah mais bon "zéro CO2" comme dit Anne Lauvergeon (ce qui est faux aussi, d'ailleurs)
« Un rapport de Gargamel sur les Schtroumpfs ». Un grand moment de communication, presque aussi magique que les fumigènes de Méliès. Pour que les vrais Schtroumpfs – et non pas Gargamel déguisé en Schtroumpf - puissent un jour se ressaisir de la problématique de la politique énergétique, il leur faudra schtroumpfer l’obstacle du canapé, la mise au pas sur leur ignorance technique relative au nucléaire, et l’expression : « Après moi le déluge ». Ce sera schtroumpfement dur.

http://www.youtube.com/watch?v=kewHMRQXc8Y
Il y a quelques mois, un reportage d' Alain de Halleux "RAS nucléaire, rien à signaler" aussi diffusé sur arte nous révélait la situation dramatique des employés sous traitant du nucléaire, de graves manquements à la sécurité y étaient aussi dévoilés.

http://www.youtube.com/watch?v=AEtHcN6gopE&feature=player_embedded

http://www.avoixautre.be/spip.php?article1486

Les portes et les fenêtres d' areva sont ouvertes. Il y a une ouverture qu' ils devraient fermer.
"TANT QU'Il Y AURA DEBAT IL Y AURA AREVA"

la phrase phare du communicant d'Areva est très parlante. Elle signifie que sur tout débat, Areva doit garder la main, que le but doit être l'extinction du débat dès qu'il se produit...
Je reste marqué par la position qu'a réussi a tenir le porte parole d'areva. Pendant toute le discussion il a pu mettre en doute l'objectivité des autres intervenants sans que personne ne lui réponde qu'il met autant en scène que les autres, et qu'il n'a pas spécialement une position qui lui permettrai de revendiquer une objectivité.
Je trouve ça très fort de sa part. Par contre ça ne m'avance pas tellement sur le fond....
Bien attaqué Daniel, merci !

Car en face, c'est un gros, gros poisson, sous ses atours de David Abiker du nucléaire (même look, non ?)

Je cite "mon métier c'est de ne pas exposer" les techniciens. Superbe retournement de langage : tout en exposant les citoyens ?

La Crirad "Gargamelle sur les Schtroumpfs" ... Son ingénieur parle de façon remarquablement claire, dans le film, du problème que posent les définitions des normes internationales. (C'est un peu plus, un peu mieux qu'un "laborantin" malgré ce que dit Laure)

Michèle Rivasi était députée du PS ; écoeurée, son rapport parlementaire n'ayant pas été adopté par ses collègues socialistes, elle est passée à l'écologie politique.

OUI, Daniel, la question est POLITIQUE.

Ce message a été supprimé suite à la suppression du compte de son auteur

A 20 minutes du début de l'émission, je me dis qu'il faut absolument des gens comme Laure qui n'ont pas froid aux yeux pour tenir tête à des mastodontes comme Areva.

La question est politique (d'ailleurs le porte-parole de l'ex-Cogema cite Michèle Rivasi, eurodéputée

Autre question qu'il faudrait poser : pourquoi Libé s'en prend à EDF et pas directement à Areva, en couverture.

Peur de perdre des retombées publicitaires ?
Le porte parole d'Areva est un personnage fantastique, dans le documentaire. J'ai hâte de l'écouter parler, en même temps j'ai peur que cela m'empêche de dormir après.

Au fait, on vient de trouver des bidons de plutonium qu'on avait "oubliés" sur un site nucléaire. A part ça, tout va bien, tout est sous contrôle...
le communiqué des Verts http://lesverts.fr/article.php3?id_article=4872
Émission médiocre, par rapport a l'ampleur du sujet,
J'ai l'amère impression que bien peu est fait pour équilibrer le "débat" compte tenu de la puissance hors émission du lobby nucléaire.
mr. communiquant m'a semblé peu interrompu, et son numéro de claquette sur la "mise en scène" est à la limite de l'abject au vu de l'ampleur plans com d'Aréva, ou de sa justification de la fin de l'accréditation, ce genre de "si pas brieffé pas interviewé" qu'il défend, si ça n'a rien a voir avec du verrouillage et de la mise en scène, de quoi donc cela tient il?

Laure Nouhalat aurait parlé de lancement au sujet de l'article de libé qu'il aurait été privé de sa "mise en scène" fétiche verbal qui lui tient lieu d'analyse un bon tiers de l'émission.

On y voit aussi le fameux et fumeux concept de l'émotion, le problème qui serait l'émotion, émotion qui serait due au maque de pédagogie...

Réthorique totalisante visant à la dépolitisation d'à peu près tout les sujets socioéconomiques majeurs, reservie jusqu'a plus soif, et qui mériterait une émission a part entière.
La récurrence de cet argument est d'ailleurs amusante par sa présence massive dans les "débats" alors que menée a son terme elle part du principe de la disqualification de toute opposition,
Somme toute c'est in extenso une forme de «vous n'en savez rien, vous sauriez, vous seriez fatalement d'acord avec nous», sur un fond d'oposition simpliste émotion rationalité.

Ce recours massif a l'argument d'autorité «je sais, vous pas» découplé de toute argumentation est un grave problème et mériterait une émission, c'est un des principaux moteurs de la disparition de la politique et de son remplacement par ces hochets médiatiques qu'est la politique de personalités!
Dans l'émission, j'ai le sentiment que l'on parle plus de la façon dont les journalistes mettent en scène leurs enquêtes,
que des moyens de communication importants mis en oeuvre par les entreprises du nucléaire pour vendre coûte que coûte leur produit.
Cela m'amène à une autre réflexion.
Vous êtes employé d'un journal, Libération, qui a entre autres annonceurs importants Areva.
ex : Areva illumine la Tour Eiffel et Libération.fr
Votre rôle d'animateur dans un tel débat est-il pour le coup légitime ?
Guy Birenbaum n'aurait-il pas fait mieux l'affaire ?
Un article éclairant sur certaines méthodes d'Areva et EDF :
Nucléaire: les vraies fausses pubs d’Areva

"Coup sur coup, les entreprises Areva et EDF viennent d’être épinglées en flagrant délit de tromperie publicitaire par le Jury de déontologie de la publicité?(JDP). Le tort de ces mastodontes, les deux plus importants opérateurs du nucléaire au monde dans leurs secteurs (construction de centrales, filière du combustible, exploitation de centrales) : avoir financé des publicités déguisées sous forme de pseudo-informations journalistiques, avec la complicité bienveillante et intéressée de plusieurs magazines pour la jeunesse, dont les éditeurs se trouvent conjointement blâmés pour ces ­manœuvres."

Le JDP est la nouvelle instance mise en place fin 2008 par les professionnels de la publicité pour prendre le relais d’un Bureau de vérification de la publicité (BVP) obsolète et régulièrement discrédité pour sa complaisance envers les annonceurs.
@sinautes : rien ne sert d'essayer de voter pour mon premier post, un "problème technique" ne lui permet pas de s'afficher dans les "votes d'utilité publique.
-problème technique réparé-
Pour appuyer le sentiment de Jeanphi, que je partage, j'en ai assez de ces cadres dirigeants qui nous servent la soupe de la "com", et là c'est le dircom d'Aréva qui est sur le plateau!
Ce qui me fait réagir, c'est sa "volonté de protéger les techniciens qui ne savent pas expliquer aux journalistes...". Ces réactions de techniciens constituent de l'information, qu'il s'agisse de réponses claires ou de silence gêné. A écouter M. Saulnier, ils devront -pour être autorisés à s'exprimer publiquement- avoir intégré ce que j'appelerais le manuel du petit areva illustré.
Or la communication, ce n'est pas de l'information car il y a des enjeux économiques énormes derrière. Il s'agit ici du nucléaire mais la méthode (ce rituel de la com') se retrouve dans tous les secteurs, économie, transports, finance, etc. Si ce n'est pas de l'info, qu'est-que c'est? De la propagande.
Tout à fait d'accord avec Isabelle!

Si quelqu'un est capable de trouver le mot juste pour décrire l'impact sur l'environnement du nucléaire, c'est à mon avis le spécialiste technicien sur le sujet ayant lui-même fait des mesures, et pas le dircom d'Areva!
J'ai été étonnée que personne ne conteste véritablement l'argument selon lequel ces pauvres employés d'Areva avaient été acculés sans préparation aux questions des journalistes! S'ils travaillent sur ces problèmes, ce sont eux qui peuvent y répondre et donner l'information recherchée!
Peut-être ne sont-ils pas complètement au fait des subtilités juridiques entourant la terminologie du nucléaire, mais cela me parait très dangereux qu'Areva bloque l'accès des journalistes à ces personnes pour cette raison!
Pour la défense d'@si, le but de l'émission est de montrer comment / si peut être fabriquée l'information journalistique grand public sur le nucléaire.

Le débat finit très logiquement par une question qui ne peut être résolue dans le cadre de l'émission : QUI DECIDE et POURQUOI N'Y A-T-IL PAS DEBAT PUBLIC sur le nucléaire (contrairement à ce que raconte le dircom' d'Areva).

C'est là une question politique dont se sont déjà saisis associations / collectifs comme le Réseau, et partis politiques écologistes ; si les citoyens veulent qu'elle soit reposée, il faut appuyer ces forces-là : par le vote et d'autres formes de soutien...

Bref je trouve qu'@si a amplement fait son travail - y compris en révélant les exagérations de la mise en une de "Libération" ici, même si je me demande pourquoi l'émission s'arrête un peu brutalement.
Le nucléaire mérite sans doute un débat poussé et argumenté, mais le but de l'émission "arrêt sur images" n'est-il pas de parlé de la forme plus que du fond ?

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