23
Commentaires

Suicide : les médias revoient (lentement) leur copie

Il est aujourd'hui scientifiquement prouvé que le traitement médiatique de certains suicides peut amener un public fragile à reproduire l'acte. Alors que le fléau fait couler de plus en plus d'encre, certains journalistes commencent à peser leurs mots, quand d'autres restent tentés par des récits sensationnalistes.

Commentaires préférés des abonnés

Eh bien, moi je trouve que cet article est excellent. C'est ce que j'attends d'ASI: un article qui parle du traitement médiatique d'un sujet, ici le suicide, sans que le sujet soit directement dans l'actualité.

Un sujet de société d’importance en France compte tenu du nombre annuel de suicides et de tentatives qui place le pays dans le peloton de tête des nations où la population se suicide le plus. L’article souligne aussi l’incapacité des journalistes à d(...)

Si les médias doivent prendre des précautions lorsqu'ils abordent le sujet du suicide, que dire concernant la chanson ? Il existe une quantité incroyable de titres évoquant le suicide. "Je chante", par exemple, de Trenet, se termine par un suicide. S(...)

Derniers commentaires

Article très intéressant. Cela change des articles habituels et ça donne à réfléchir.

Merci

je vis a San Francisco ou se trouve le Golden Gate qui comme le pont de saint Nazaire est un hotspot suicidaire. C'est un sujet qui revient dans les médias locaux régulièrement et a même fait l'objet d'un documentaire glaçant "the bridge". Cette année sera enfin mis en service un filet de protection (plutôt qu'une barrière pour des considérations touristiques) qui s'étend de chaque côté du pont pour la modique somme de 400 Millions de dollars. On peut se féliciter que la collectivité tente d'adresser le problème et alloue les fonds nécessaires  mais il y a bien sur une polémique qui pointe du doigt le fait que ces 400 Millions auraient été plus utile dans la prévention sachant que 90% de ceux qui se suicident dans la baie de san francisco souffraient de maladie mentales et que seule une minorité passe à l'acte depuis le pont (qui lui comptabilise 200 tentatives  pour 30 suicides annuels).


Je note que les médias locaux si ils limitent  les détails relatif a l'acte, ne semblent pas suivre toutes les recommandations faites par les associations que vous citez en particulier de mettre un numéro d'urgence. C'est d'autant plus surprenant qu'un des articles parle des suicides d'étudiants récurrents à stanford et critique le manque de moyen et de procédures mises en place par l'établissement.


Merci pour l'article c'est effectivement un sujet qui mérite qu'on s'y arrête.




Il y a un fait qui m'a toujours interloqué : le très grand nombre de suicides chez les agents forestiers


il vient mettre en défaut toutes mes convictions : nature, beauté de la forêt, etc

et ramène au principal : l'homme est avant tout social

Quelle sont les stats récentes du suicide en France?

Parce que je n'ai rien trouvé de probant après 2019. Or je pense que les années Covid et la continuation des Années Bonheurs en France ont du avoir un effet.

Ce message a été supprimé suite à la suppression du compte de son auteur

3114 : combien de clics ?

Beaucoup moins rentable qu'un bon suicide en plusieurs épisodes...., faut bien vivre quoi !

Excellent article .Proposition à l'équipe d'ASI .Pourquoi ne pas faire une émission complète sur ce sujet ?  ce doit être possible d'inviter des gens compétents ....Merci

Si les médias doivent prendre des précautions lorsqu'ils abordent le sujet du suicide, que dire concernant la chanson ? Il existe une quantité incroyable de titres évoquant le suicide. "Je chante", par exemple, de Trenet, se termine par un suicide. Savez-vous qu'un morceau intitulé "Sombre dimanche" a même été interdit car, paraît-il, il poussait ceux qui l'entendaient au suicide. Voici sa version française par Damia.

Mieux vaut rester sur une note plus légère avec une parodie de ce titre par le fantaisiste Georgius.


Un sujet de société d’importance en France compte tenu du nombre annuel de suicides et de tentatives qui place le pays dans le peloton de tête des nations où la population se suicide le plus. L’article souligne aussi l’incapacité des journalistes à dépasser le fait divers pour aborder le fond d’un phénomène de société,  en se contentant de rapporter le factuel dans un concours de surenchère dans l’indécence et l’indignité, comme les articles d’A@I le montrent. Cette profession est décidément peu reluisante. Un boulot de cons (majoritairement) ? Dramatique. Heureusement qu’A@I est là pour relever le niveau et promouvoir l’esprit critique. L’actualité montre que son défaut n’est pas propre qu’à la presse. Voir la politique. D’où peut-être une certaine homogénéité qui interroge sur un particularisme culturel qui se reproduit et s’amplifié via les médias. Bollore n’est peut-être pas alors une fatalité, mais la conséquence logique de ce que peut produire un mode de pensée aussi défaillant, lequel s’entretient par la seule illusion de sa prétention.  Jupiter semble assez bien synthétiser cette inertie bavarde de la médiocrité, beaucoup de paroles sans suite, qui, dans les faits, se traduit par un fascisme mou, car non assumé, du mépris et de l’indifférence. La France est aujourd’hui gouvernée comme était dirigé France Télécom.


Merci ! Intéressant de voir toutes les questions qui peuvent se poser sur la manière de médiatiser les suicides et le harcèlement et de davantage agir en prévention.

Il y a clairement des soucis, j'ai encore le réflexe d'éteindre la radio si l'on parle de harcèlement ou de disparition quand mes filles ne sont pas loin, car je sais que l'on va mettre l'accent sur ce qui est horrible, sans recul.

Le fait que le suicide ne soit pas monocausal en est un excellent exemple.

Eh bien, moi je trouve que cet article est excellent. C'est ce que j'attends d'ASI: un article qui parle du traitement médiatique d'un sujet, ici le suicide, sans que le sujet soit directement dans l'actualité.

Ce message a été supprimé suite à la suppression du compte de son auteur

sujet compliqué. . S’il faut en parler sans dire comment (ça encore, on peut éviter) mais sans dire pourquoi et en occultant presque toutes les informations sauf les rappels de prévention, les articles seront nettement moins intéressants.

DÉCOUVRIR NOS FORMULES D'ABONNEMENT SANS ENGAGEMENT

(Conditions générales d'utilisation et de vente)
Pourquoi s'abonner ?
  • Accès illimité à tous nos articles, chroniques et émissions
  • Téléchargement des émissions en MP3 ou MP4
  • Partage d'un contenu à ses proches gratuitement chaque semaine
  • Vote pour choisir les contenus en accès gratuit chaque jeudi
  • Sans engagement
Devenir
Asinaute

5 € / mois
ou 50 € / an

Je m'abonne
Asinaute
Généreux

10 € / mois
ou 100 € / an

Je m'abonne
Asinaute
en galère

2 € / mois
ou 22 € / an

Je m'abonne
Abonnement
« cadeau »


50 € / an

J'offre ASI

Professionnels et collectivités, retrouvez vos offres dédiées ici

Abonnez-vous

En vous abonnant, vous contribuez à une information sur les médias indépendante et sans pub.