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Sous-traitance Chronopost : mal flouté par France 5, un livreur est visé par une enquête interne

"Je vous rappelle dans 30 minutes". Depuis trois jours, les coups de fil se multiplient à la rédaction. A l'origine, un sujet d'@si "classique" : dimanche 15 décembre, France 5 a diffusé un documentaire sur "les coulisses des livraisons de colis", montrant notamment les conditions de travail difficiles d'un livreur d'un sous-traitant de Chronopost. Problème : on nous alerte que le chauffeur, mal flouté, ferait l'objet d'une enquête interne de Chronopost pour ne pas avoir respecté certaines procédures. Il risquerait de perdre son emploi. Un doc de France 5, des problèmes de floutage, un chauffeur sur la sellette : vrai sujet pour @si. Mais après trois jours d'enquête, le sujet s'est perdu dans un vaudeville, chacun de nos appels modifiant le cours de l'affaire. Entre Dallas et Cluedo, making of de cette enquête que vous avez failli ne pas lire.

Derniers commentaires

Facteur était un très beau métier dont le film les Chtis, mine de rien, rendait bien le côté humain. Depuis, ils ont tout salopé.
Comme le chantait l'autre, «c'est le progrès»...
En 68 le patronat et les gouvernements de droite et de 'gauche' ont compris que la principale résistance à leur projet de contrôle des salariés est l'existence d'effectifs importants dans les entreprises, que celles ci soient privées ou publiques. Par conséquent depuis un travail lent et appliqué s'est mis en place pour isoler le salarié quelque soit son statut dans des unités plus petites d'où l'externalisation systématique. Pour ce qui concerne le secteur public il s'est agit non seulement de faire entrer une autre logique, l'usager étant devenu un client, mais de le détruire de l'intérieur par le recrutement massif de contractuels dont le statut est particulièrement précaire dans les premières catégories et particulièrement avantageux, financièrement, dans dans les postes de direction. Les décideurs se sont ainsi exonérés des règles qu'ils trouvaient trop contraignantes au détriment bien évidemment d'abord de la grande masse des salariés mais également de la collectivité.
Par conséquent ce reportage que je n'ai pas vu aurait du, il me semble, après cet exposé, s'intéresser aux mécanismes qui produisent ces situations.Mais ça, il est vrai, c'est une autre histoire.
Merci pour cette enquête inachevée.

«Une usurpation de signature qui est un délit passible de 45 000 euros d’amendes. »

On souligne ce délit mais pas les inadmissibles heures supplémentaires non-payées.
Si Jérôme est indemnisé pour ses 70h payées 35, il pourra sans doute régler son amende…
de toute façon ils on trouvés une autre combine les grosses boites pour en donner le moins possible au salariers: chez nous, dans le transport en commun, les cars et bus porte le nom véolia, on arbore le sigle véolia sur nos tenues mais nous n'avons aucun aventages de cette grande maison, que ce soit niveau salaire, CE, ou autre.

"A la base, la journaliste nous a assuré que c'était pour dénoncer la pression des donneurs d'ordre (Chronopost et autres) sur les sous-traitants. Or, on s'est fait prendre comme des pigeons, nous raconte un intervenant


Quand quelqu'un se dit victime d'un journaliste, je me demande toujours le contrat qu'ils ont passé et leur naïveté.

Merci pour ce make of
J'ai jamais bien compris l'intérrêt de ces floutages approximatifs. Il me semble qui si on floutait ainsi quelqu'un de mon entourage, je n'aurais pas de peine à l'identifier.
C'est pour ne pas être reconnu de ceux qui ne vous connaissent pas ???
C'est dégueulasse de faire ainsi du tort au salarié détaché polonais par une sous-enchère salariale qui va le mettre sur la touche. Je ne vois pas un Polonais accepter de travailler pour 4,5 euros de l'heure. Concurrence libre et non faussée, mon arrière-train (qui, dans le temps, en eût caché un autre)!
Tiens rien à voir, pardon Sébastien (merci pour le billet), mais est-ce-que des @sinautes ont reçu dans leur boite mail une publicité/newsletter intempestive pour la librairie "la Griffe Noire" ?
Pour vérifier un truc.
Merci d'avance.
Oui, il faut vraiment faire ça. Manifestement, les chauffeurs ont des conditions de travail assez invraisemblables. Très pris par le temps, les petites routes de campagne sont pour eux une catastrophe. Celui qui est venu me livrer un lave linge (c'est très lourd, à cause du stabilisateur en béton pour l'essorage) était seul et n'avait même pas de "diable". Pour comble de malheur, son camion, trop gros, ne passait pas le portail.
Passionnant!
J'espère que ces pérpéties vous auront donné envie d'aller vraiment enquêter sur les conditions de travail imposées aux salarié-e-s des sous-traitants de La Poste. Et éventuellement l'occasion d'élargir aux raisons qui conduisent les donneurs d'ordre à créer des chaînes de sous-traitance. Dans le bâtiment par exemple, ou l'agro-alimentaire ...

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